triangles-roses.org. La persécution des homosexuels sous le régime nazi.

 
   
 
photos - les chemins de la reconnaissance (2)
   

Homomonument d'Amsterdam

Homomonument d'Amsterdam.
Une stèle de marbre rose en forme de triangle commémore les victimes homosexuelles des nazis. A Bologne, Francfort, La Haye, il y a maintenant un lieu pour se souvenir de la barbarie nazie à l'encontre des homosexuels. Une plaque existe à Mauthausen, posée à l'initiative d'un groupe homosexuel de Vienne.

Photo : MDH
 

Homomonument d'Amsterdam

Homomonument d'Amsterdam.
Une stèle de marbre rose en forme de triangle commémore les victimes homosexuelles des nazis.

Photo : MDH
 

Homomonument d'Amsterdam

"A Amsterdam, un triangle de marbre rose, dont une des pointes indique la maison d'Anne Frank, descend en lents espaliers vers un canal du centre-ville."

Photo : Homomonument d'Amsterdam.
(Remerciements à Gert Hekma - Université d'Amsterdam)
 

Plaque commémorative de Berlin

Plaque à la mémoire des victimes homosexuelles des nazis, apposée à la sortie de la station de métro de Nollendorfplatz, à Berlin

Photo : Franck Dennis
 

Plaque commémorative de Berlin

Recueillement devant la plaque à la mémoire des victimes homosexuelles des nazis, apposée à la sortie de la station de métro de Nollendorfplatz, à Berlin

Photo : Gerard Koskovich
 

Plaque commémorative de Berlin

Plaque à la mémoire des victimes homosexuelles des nazis, apposée à la sortie de la station de métro de Nollendorfplatz, à Berlin

Photo : Gerard Koskovich
 

Texte de plaque commémorative de Berlin

Texte figurant sous la plaque à la mémoire des victimes homosexuelles des nazis, apposée à la sortie de la station de métro de Nollendorfplatz, à Berlin (voir ci-dessus).

Photo : Franck Dennis
 

Cérémonie au camp de Mauthausen - 1984

En 1984, une délégation de sympathisants du groupe viennois HOSI Wien procède dans l'enceinte du camp de Mauthausen à l'inauguration d'une plaque en forme de triangle (médaillon) commémorant les victimes homosexuelles des nazis.

Photo : HOSI Wien
 

Cérémonie au camp de Mauthausen - 1984

Plaque à la mémoire des victimes homosexuelles des nazis apposée en 1984 dans le camp de Mauthausen à l'initiative du groupe viennois HOSI Wien. Il aura fallu attendre le 7 juillet 2005, soit 60 ans après la fin de la guerre, pour que le Parlement autrichien vote un amendant reconnaissant aux homosexuels et aux lesbiennes persécutés et déportés dans les camps le statut de victimes des nazis et le droit à une compensation financière.

Photo : HOSI Wien
 
Plaque commémorative à Sachsenhausen
Plaque commémorative sur l'emplacement de la potence du camp de concentration de Sachsenhausen.

Photo : Gerard Koskovich
 
Plaque du camp de Sachsenhausen
Plaque à la mémoire des victimes homosexuelles du camp de concentration de Sachsenhausen.

Photo : Franck Dennis
 
Plaque du camp de Sachsenhausen
Situé au coeur de Francfort, le Monument à la persécution des homosexuels, érigé sur l'actuelle Place Klaus Mann, symbolise la lutte contre l'oubli du passé.

Photo : Initiative Mahnmal Homosexuellenverfolgung e.V. (www.frankfurter-engel.de )
 
Plaque à la mémoire des victimes homosexuelles des nazis, à Bologne (Italie).
Plaque à la mémoire des victimes homosexuelles des nazis. Cette plaque se trouve à Bologne, en Italie.

Photo : Arcigay Milano
 
Plaque commémorative à Sachsenhausen
Plaque à la mémoire des victimes homosexuelles du nazisme, apposée dans le camp de concentration de Neuengamme.

Photo : Arcigay Milano
 

Pierre Seel, lors d'un dépôt de gerbe homosexuelle face à l'Hôtel de Ville de Reims en 1997

Pierre Seel, lors d'un dépôt de gerbe homosexuelle face à l'Hôtel de Ville de Reims en 1997.

Photo : Orion Delain
 

Table ronde organisée au Sénat (Paris), le 7 avril 2001.

Table ronde organisée au Sénat (Paris), le 7 avril 2001.
Thème des débats : la discrimination liée à l'orientation sexuelle.

Lire les minutes des débats...

Photo : G. Koskovich

Paris, le 29 avril 2001. Journée nationale du souvenir de la déportation

Paris, le 29 avril 2001. Journée nationale du souvenir de la déportation.

Les temps changent... A l'initiative du Mémorial de la Déportation Homosexuelle, une gerbe de fleurs a été déposée au Mémorial de la Déportation, sur l'Ile de la Cité, en présence d'Anne Hidalgo, première adjointe au maire de Paris, de Christophe Girard, adjoint chargé de la culture, de Jean Le Bitoux, président du Mémorial de la Déportation Homosexuelle, et de Pierre Seel, dernier survivant français connu des déportés homosexuels. (Texte magazine "Têtu")

Photo : Franck Dennis
 

Paris, le 29 avril 2001. Journée nationale du souvenir de la déportation

Paris, le 29 avril 2001. Journée nationale du souvenir de la déportation.

Le dépôt de la gerbe a eu lieu après les cérémonies officielles mais sous les chants du choeur gay "Mélo'Men", qui a accompagné les deux cérémonies. (Texte magazine "Têtu")

Photo : Franck Dennis

 

Paris, le 29 avril 2001. Journée nationale du souvenir de la déportation

Paris, le 29 avril 2001. Journée nationale du souvenir de la déportation.

La délégation homosexuelle, précédée de Pierre Seel, de Jean Le Bitoux et de Geneviève Pastre, pénètre dans l'enceinte du Mémorial de la Déportation, sur l'Ile de la Cité. Cette année, les grilles ne sont pas fermées.

Photo : MDH

 

Paris, le 29 avril 2001. Journée nationale du souvenir de la déportation

Paris, le 29 avril 2001. Journée nationale du souvenir de la déportation.

Contrairement à ce qui se passait les années précédentes, les officiels (représentés sur cette photo par des militaires en tenue) n'ont pas déserté la cérémonie qui s'est déroulée dans la plus extrême dignité.

Photo : Franck Dennis

 

Paris, le 29 avril 2001. Journée nationale du souvenir de la déportation

Paris, le 29 avril 2001. Journée nationale du souvenir de la déportation.

Pierre Seel, à gauche, en compagnie de Jean Le Bitoux, président du Mémorial de la Déportation Homosexuelle.

Photo : Franck Dennis

 

Paris, le 29 avril 2001. Journée nationale du souvenir de la déportation

Paris, le 29 avril 2001. Journée nationale du souvenir de la déportation.

Pierre Seel assiste à la cérémonie commémorative.

Photo : Franck Dennis

 

Paris, le 29 avril 2001. Journée nationale du souvenir de la déportation

Paris, le 29 avril 2001. Journée nationale du souvenir de la déportation.

Interrogé sur la non concomitance des deux cérémonies, René Lalement, porte-parole de la Lesbian &Gay Pride île-de-France, a estimé qu'il s'agissait d'une situation "transitoire". "La Fondation de la Mémoire, qui regroupe les associations de déportés, pilote les travaux d'une commission d'historiens sur la déportation homosexuelle et les résultats semblent encourageants. Cela s'est passé dans de bonnes conditions cette année, conditions fixées par le cabinet de M. Masseret [Secrétaire d'Etat à la Défense chargé des anciens combattants] après notre rendez-vous du 6 avril", a ajouté René Lalement. -- Texte magazine"Têtu".

Photo : Franck Dennis

 

Paris, le 29 avril 2001. Journée nationale du souvenir de la déportation

Paris, le 29 avril 2001. Journée nationale du souvenir de la déportation.

A l'issue de la cérémonie, Bertrand Delanoë, maire de Paris (à gauche) s'entretient avec les participants, parmi lesquels : Mme Simone Weil (derrière B. Delanoë), Pierre Seel, au centre, M. Masseret (Secrétaire d'Etat à la Défense chargé des anciens combattants), Jean Le Bitoux et René Lalement.

Photo : MDH

 

Paris, le 29 avril 2001. Journée nationale du souvenir de la déportation

Paris, le 29 avril 2001. Journée nationale du souvenir de la déportation.

Pierre Seel, très ému, assistait à cette cérémonie placée sous le signe de la reconnaissance et de l'intégration.

Photo : Franck Dennis

 

Paris, le 29 avril 2001. Journée nationale du souvenir de la déportation

Paris, le 29 avril 2001. Journée nationale du souvenir de la déportation.

Mémorial du Juif Inconnu, Paris. Pierre Seel, au centre, accompagné de la délégation homosexuelle aux cérémonies officielles : Jean Le Bitoux, président du mémorial de la Déportation Homosexuelle, Geneviève Pastre, Olivier Rouchon, président du CGL, René Lalement, président du LGP et Benoît Gauchard, président de David et Jonathan.

Photo : MDH

 

Vienne : une exposition vandalisée

A Vienne, Autriche, une exposition sur les persécutions des homosexuels sous le nazisme, présentée dans le cadre de  l'Europride, a été vandalisée dans la nuit du 14 au 15 juin 2001. Onze des quatorze colonnes d'information sur les persécutions des homosexuels sous le nazisme ont été saccagées. L'exposition, présentée sur la place des Héros, où Adolf Hitler avait proclamé l'annexion de l'Autriche par le Troisième Reich en 1938, a été saccagée avant même son inauguration. "Il s'agit certainement d'un acte de haine envers les homosexuels commis par des homophobes ou des néonazis", a déclaré Kurt Krickler, représentant la plus vieille et plus importante association d'homosexuels à Vienne, HOSI.

Photo : HOSI Wien

Paris, le 28 avril 2002. Journée nationale du souvenir de la déportation.

Paris, le 28 avril 2002. Journée nationale du souvenir de la déportation.

A Paris, six ministres, au lieu d'un seul prévu, ont participé dimanche à Paris à la Journée nationale de la Déportation, entre les deux tours de l'élection présidentielle. Le secrétaire d'Etat à la défense, chargé des anciens combattants, Jacques Floch, devait représenter seul le gouvernement pour cette double cérémonie qui a réuni plusieurs milliers de personnes au Mémorial du Martyr Juif inconnu puis au Mémorial de la Déportation. En fait, il a été accompagné du ministre de l'intérieur, Daniel Vaillant, de la secrétaire d'Etat au logement, Marie-Noëlle Lienemann, du ministre délégué à la santé, Bernard Kouchner, de la ministre de la culture, Catherine Tasca, et du ministre de l'enseignement professionnel, Jean-Luc Mélenchon. Simone Weil, ancienne ministre de la santé, présidente de la fondation de la mémoire de la Shoah et membre du Conseil constitutionnel, a également été associée aux cérémonies. (Texte magazine"Têtu")

Photo : Franck Dennis
 

Paris, le 28 avril 2002. Journée nationale du souvenir de la déportation.

Paris, le 28 avril 2002. Journée nationale du souvenir de la déportation.

Les autorités se recueillent devant la gerbe. De droite à gauche : Jacques Floch, sécrétaire d'Etat à la Défense chargé des anciens combattants, Bertrand Delanoë, maire de Paris, Anne Hidalgo, 1ère adjointe au maire de Paris, Jacques Bravo, maire du IXe arrondissement.

Photo : Franck Dennis
 

Paris, le 28 avril 2002. Journée nationale du souvenir de la déportation.

Paris, le 28 avril 2002. Journée nationale du souvenir de la déportation.

"Qu'on se serve des leçons de l'Histoire, car sans mémoire on perd ses repères et on fait des bêtises", a déclaré le maire PS de Paris, Bertrand Delanoë, pour qui "cette année, le poids de l'Histoire et sa force nous donnent le chemin à suivre". Après les dépôts de gerbes officiels, plusieurs centaines de personnes portant des triangles roses sont entrées dans le Mémorial. Plusieurs ministres, dont Jacques Floch, ainsi que Bertrand Delanoë et Jean-Luc Romero [et Noël Mamère dans le public, NdW], ont assisté au dépôt de gerbe par les associations homosexuelles, au son des voix du chSur gay de Paris, Melo'Men. (Texte magazine"Têtu")

Photo : Franck Dennis

Paris, le 24 avril 2005. Journée nationale du souvenir de la déportation.

Paris, le 24 avril 2005. Journée nationale du souvenir de la déportation.

A Paris, dans l'après-midi, les associations LGBT ont participé aux cérémonies du Mémorial du martyr juif. Le MDH, représenté de façon symbolique, était convié parmi les  associations représentant les déportés, conformément aux instructions  du Ministre délégué aux anciens combattants. Cependant, deux cérémonies et deux dépôts de gerbe distincts ont bien été organisés sur l'Ile de la Cité. La délégation homosexuelle a dû attendre le départ des officiels pour pouvoir se recueillir. Ci-contre, l'accès à la cérémonie officielle est interdit à la délégation homosexuelle. Les militants LGBT devront attendre le départ des invités de la République !

Photo : Franck Dennis
 

Paris, le 24 avril 2005. Journée nationale du souvenir de la déportation.

Paris, le 24 avril 2005. Journée nationale du souvenir de la déportation.

"En Allemagne, mais aussi sur notre territoire, celles et ceux que leur vie personnelle distinguait, je pense aux homosexuels, étaient poursuivis, arrêtés et déportés." Par ces paroles prononcées hier par le Président de la République sur le parvis des droits de l'homme pour la Journée nationale  du souvenir des victimes et des héros de la déportation, en ce soixantième anniversaire de la libération des camps, l'État parachève sa reconnaissance de la déportation des homosexuels. On ne peut dès lors que s'étonner et regretter que le discours  du ministre délégué aux anciens combattants, lu dans la même journée par les préfets dans les départements, a ignoré les homosexuels alors que la déportation des résistants, des juifs et des tziganes y était  évoquée. Lire l'intégralité du discours prononcé par Jacques Chirac...
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Photo : Franck Dennis
 

Paris, le 24 avril 2005. Journée nationale du souvenir de la déportation.

Paris, le 24 avril 2005. Journée nationale du souvenir de la déportation.

Depuis plus de dix ans, nous nous réunissons devant ce monument pour nous receuillir à la mémoire des homosexuels victimes de la barbarie nazie. Nous le faisons d'habitude dans le silence, sans prise de parole, car nous venons du silence. Les amours de nos aînés étaient à taire car, pour survivre, ils avaient fait silence, de gré ou de force. Un morceau de l'histoire des méfaits du nazisme avait ainsi été longtemps enterré.
Lire l'intégralité du discours prononcé par Jean Le Bitoux...Accéder à l'archive

Photo : Franck Dennis

 

Paris, le 24 avril 2005. Journée nationale du souvenir de la déportation.

Paris, le 24 avril 2005. Journée nationale du souvenir de la déportation.

A l'issue de cette cérémonie, une gerbe à la mémoire de la déportation homosexuelle était déposée en présence du Maire de Paris, Bertrand Delanoë, et d'autres élus, accompagnée par les choeurs de Melo'Men. A cet hommage participait Mme Suzanne Heffez-Szenderowicz, rescapée d'Auschwitz, où elle y a rencontré de nombreux "triangles roses".

Photo : Franck Dennis
 

Paris, le 24 avril 2005. Journée nationale du souvenir de la déportation.

Paris, le 24 avril 2005. Journée nationale du souvenir de la déportation.

Nous ne pouvons que nous réjouir de ces avancées significatives. Nous espérons que ces promesses [accord d'intégration aux cérémonies officielles de la Journée nationale du souvenir de la Déportation, reprise des travaux de la commission historique, harmonisation préfectorale, plaque à la mémoire des déportés homosexuels dans le camp de Natzwiller-Struthof] seront tenues. Alors, il nous semble évident que cette cérémonie complémentaire n'aura vraissemblablement plus de raison d'être. Ce moment de recueillement, institué depuis 1977, au départ dans la plus grande hostilité, aura donc eu raison de la surdité des pouvoirs publics, de l'hostilité de certaines fédérations de déportés et de la volonté d'ignorance des historiens. Notre conviction était et demeure que la Mémoire, c'est toute la mémoire et que l'Histoire, c'est toute l'histoire.
Lire l'intégralité du discours prononcé par Jean Le Bitoux...Accéder à l'archive

Photo : Franck Dennis
 

Paris, le 24 avril 2005. Journée nationale du souvenir de la déportation.

Paris, le 24 avril 2005. Journée nationale du souvenir de la déportation.

La gerbe déposée cette année par les associations LGBT est composée de roses, qui évoquent la couleur du triangle porté par les déportés homosexuels, et d'un ruban noir, qui symbolise le triangle noir des asociales (porté notamment pas les prostituées mais également par des lesbiennes déportées sous la dénomination d'asociales).

Photo : Franck Dennis
 
 
 
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