triangles-roses.org. La persécution des homosexuels sous le régime nazi.

 
   
 
photos - les chemins de la reconnaissance (3)
   

L'Eldorado aujourd'hui

L'Eldorado de nos jours. La célèbre boîte de nuit homosexuelle du Berlin des années trente a survécu aux nazis et aux bombardements alliés.

C'est aujourd'hui un magasin.

Photo : Franck Dennis
 

Le nouvel Eldorado

Un nouveau lieu Gay situé à quelques dizaines de mètres de l'ancienne boîte berlinoise adresse un clin d'oeil à l'Histoire.
Le nouvel... Eldorado de Berlin !

Photo : Gerard Koskovich
 

Portail du camp de Sachsenhausen, près de Berlin

"Des portails destinés à n'être franchis qu'une seule fois."
Le portail donnant accès au camp de concentration de Sachsenhausen. A l'arrière-plan, la place d'appel. La devise figurant sur le portail, Arbeit Macht Frei (le travail rend libre), est un clin d'oeil des nazis, grands amateurs de mises en scène macabres, aux célèbres devises marxistes. Parmi les premiers déportés figuraient en effet de nombreux communistes. Grâce à Rudolf Höss, qui a debuté sa carrière à Sachsenhausen, cette devise sera reprise sur le portail d'Auschwitz.

Photo : Franck Dennis
 

Entrée du camp

Entrée du camp de concentration de Sachsenhausen. Situé à une trentaine de kilomètres de Berlin, ce camp a accueilli de nombreux déportés homosexuels, notamment originaires de Berlin et de sa région. Lire sur ce site le texte de Heinz Heger, Arrival at Sachsenhausen.
Voir également photo de déportés devant cette entrée.

Photo : Franck Dennis
 

Entrée du camp

Enceinte (vue de l'intérieur) du camp de Sachsenhausen : une clôture de barbelés électrifiés et un mur d'enceinte infranchissable séparent les détenus du monde extérieur, si proche et si champêtre.
Les gardes pouvaient tirer sans sommation.

Photo : Franck Dennis
 

Enceinte du camp, vue de l'intérieur

Enceinte (vue de l'intérieur) du camp de Sachsenhausen.
De l'autre côté, à quelques dizaines de mètres, parfois visibles depuis le camp, le toit des maisons bourgeoises avoisinantes. La fôret de sapins, toute proche, invite à la flânerie.
A Buchenwald, on a construit le camp mais on a conservé le chêne de Goethe.

Photo : Franck Dennis
 

Place d'appel du camp de Sachsenhausen

Place d'appel du camp de Sachsenhausen. Autour de la place, une piste empierrée sur laquelle les déportés "usaient" au cours de longues heures de marche les chaussures destinées aux militaires allemands.

Photo : MDH
 

Enceinte du camp avec mirador

Le camp de Sachsenhausen a été conçu sur la base d'un triangle.
A chaque extrémité, un mirador. Cette disposition facilite la surveillance et les tirs croisés.

Photo : MDH
 

Salle de dissection de l'infirmerie du camp

Salle de dissection de l'infirmerie du camp de Sachsenhausen.
Loin d'être un refuge ou un hâvre de paix, l'infirmerie était en réalité un théâtre d'expérimentations et de recherches pseudo-médicales.

Photo : Franck Dennis
 

Infirmerie du camp, vue de l'extérieur

Salle de dissection de l'infirmerie du camp de Sachsenhausen, vue de l'extérieur. A Sachsenhausen, les médecins nazis ont pratiqué des expériences sur les détenus : exposition au gaz moutarde, injections de streptocoques, inoculation du tétanos et déclenchements artificiels de gangrène.

Photo : Gerard Koskovich

 

Morgue de l'infirmerie du camp

Morgue installée dans les sous-sols de l'infirmerie du camp de Sachsenhausen. Dans cette salle, située sous la salle de dissection, les cadavres étaient empilés jusqu'au plafond.

Photo : Franck Dennis
 

Vestiges de la chambre à gaz et du four crématoire

Vestiges de la chambre à gaz et du four crématoire du camp de Sachsenhausen. Le 31 janvier 1942, les SS entreprirent la construction de ce qui allait s'appeler la "Station Z". Cette installation était destinée à l'extermination des prisonniers et fut terminée le 29 mai 1942. De hauts fonctionnaires nazis furent invités à son "inauguration" au cours de laquelle 96 prisonniers juifs furent assassinés en leur présence. En mars 1943, une chambre à gaz fut ajoutée à la "Station Z". Elle resta en activité jusqu'à la fin de la guerre. Le nombre de victimes gazées est inconnu. En effet, les transports destinés à l'extermination n'étaient pas enregistrés dans les registres du camp.

Photo : Franck Dennis
 

Vestiges de la chambre à gaz et du four crématoire

Vestiges de la chambre à gaz et du four crématoire du camp de Sachsenhausen. Voir commentaires ci-dessus.

Photo : Franck Dennis
 

Vestiges des fours crématoires

Vestiges du four crématoire du camp de Sachsenhausen. Voir commentaires ci-dessus.

Photo : Gerard Koskovich
 

Intérieur du camp

Intérieur du camp. L'emplacement des barraques aujourd'hui disparues est matérialisé par les blocs rectangulaires disposés sur la pelouse.
"A chaque appel, ceux qui venaient de mourir devaient aussi être présents, c'est à dire que les cadavres étaient allongés à l'extrémité de chaque bloc pour être comptés. Il fallait attendre la fin de l'appel pour que les corps soient transportés à la morgue afin d'y être brûlés." (Heinz Heger)

Photo : Franck Dennis
 

Prison du camp

A l'intérieur du camp, il y a même... une prison.
Dans ces cellules minuscules, des êtres humains ont été consciencieusement suppliciés et mis à mort. La prison était placée sous la supervision directe des SS.

Photo : Franck Dennis
 

Fosse d'exécution

Fosse d'exécution du camp de Sachsenhausen. Au bas de la rampe empruntée par les futures victimes, une mitrailleuse protégée des ricochets.

Photo : Franck Dennis
 

Camp de concentration de Sachsenhausen

"... parce qu'ils sentaient que ce qui était arrivé autour d'eux, et en leur présence, était irrévocable. Cela ne pourrait jamais plus être lavé ; cela montrerait que l'homme, le genre humain, en somme : nous, étions potentiellement capables de construire une masse infinie (et gratuite) de douleur, et que la douleur est la seule force qui est créée avec rien, sans frais et sans peine. Il suffit de ne pas voir, de ne pas écouter, de ne pas faire." -- Primo Levi.

Photo :
allée pavée menant à l'entrée du camp de Sachsenhausen (Franck Dennis)

 
 
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