triangles-roses.org. La persécution des homosexuels sous le régime nazi.

 

 

 

actualité de la répression dans le monde - avril 2006

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25 avril 2006 - Collectif Pink Panthers

Strasbourg : Journée du souvenir

 

Pour continuer à témoigner et que l'Histoire cesse de se répéter...

En marge des cérémonies officielles de la Journée du Souvenir auxquelles elles ne sont pas conviées, les communautés victimes de la barbarie nazie, à l’initiative du Collectif PINK PANTHERS, se réunissent le samedi 29 avril 2006 à 14h, Place de la République, à Strasbourg, autour d’une cérémonie des oubliés de la mémoire, dédiée à Pierre Seel.

Le Collectif PINK PANTHERS, de manière générale, réagit à toute manifestation homophobe publique. L’an passé, lors de la cérémonie officielle dédiée à la commémoration du souvenir de la déportation, à laquelle les représentants des communautés homosexuelles mais également tziganes ou encore les témoins de Jéhovah ne sont pas conviés - ni même autorisés à participer au financement de la gerbe - les membres du Collectif ont fait le choix de rester « sur le pas de la porte », silencieux et portant des pancartes rapportant des mots d’intellectuels, de victimes et de bourreaux.

N’ayant droit qu’à une cérémonie de seconde zone, une fois la cérémonie officielle terminée, et ce malgré des demandes répétées tant au niveau local que national - et souhaitant tout autant que les autres communautés victimes de la barbarie nazie rendre hommage et témoigner de ce qu’a été la souffrance de nos frères et sœurs - les PINK PANTHERS prennent cette année l’initiative d’organiser une commémoration à la marge des cérémonies officielles du dimanche 30 avril, le samedi 29 avril à 14h sur la Place de la République, à Strasbourg. Ils y convient tout ceux qui sont aujourd’hui appelés « les oubliés de la mémoire », des représentants de la communauté tzigane, des témoins de Jéhovah mais également des handicapés physiques et mentaux, ces minorités victimes de la déportation nazie. Cette cérémonie se veut avant tout un lieu de mémoire - pour une reconnaissance sans ambiguïtés des blessures qui restent ouvertes - et d’échanges, tournés vers les temps présents et l’avenir. En présence de Marcel Hoffmann, coopérateur pastoral des gens du voyage d’Alsace.

A la suite des interventions des représentants présents, une gerbe en mémoire des victimes sera composée par tous, et sa réalisation sera accompagnée d’un orchestre tzigane. Mme Catherine Trautmann, Parlementaire européenne et élue de la Ville de Strasbourg, soutiendra la cérémonie de sa présence.

La cérémonie est dédiée à Pierre Seel (1923 – 2005), auteur de Moi, Pierre Seel, déporté homosexuel, Éditions Calman-Lévy, 1994 :« Je souhaite que d’autres déportés homosexuels comme moi témoignent pour que le crime nazi ne soit plus ignoré ni accepté par l’effet de l’oubli ».

Renseignements : 06.50.89.74.38 - ou par mail :

 
25 avril 2006 - Mémorial de la Déportation Homosexuelle

Hommage à Pierre Seel prononcé par Jean le Bitoux, président-fondateur du MDH

 

Pierre Seel nous a quitté il y a cinq mois. On ne verra plus sa silhouette menue, son chapeau, son écharpe rouge. On n'entendra plus ses colères contre l'oubli des temps ni contre les récupérateurs de tout poil. Cet Alsacien est décédé, à 82 ans, non sur ses terres natales mais dans sa terre d'élection, à Toulouse. Il y est enterré non loin, sur les terres natales de son ami Eric, qui est ici parmi nous.

Pierre Seel s'est retrouvé à 17 ans convoqué par la Gestapo et interné après avoir été torturé, sur la base d'un fichier de la police française illégal remis aux autorités d'occupation. C'est sur un lieu de drague qu'a commencé un cauchemar qui a englouti sa vie entière, c'est à dire jusqu'à son dernier souffle. Ce lieu de drague était à Mulhouse l'équivalent de nos Tuileries parisiennes. Ce jardin existe toujours. Je me suis promené avec lui dans ces allées caillouteuses bordées de frondaisons, poétiques le jour, meurtrières la nuit.

Cliquez ici pour lire le discours de Jean le Bitoux dans son intégralité.
 
25 avril 2006 - Liberation.fr

France : à droite, le bruit et l'odeur de la xénophobie

 

Les braconniers ne se cachent plus. A un an tout juste de l'élection présidentielle, Nicolas Sarkozy et Philippe de Villiers chassent sans complexe sur les terres de Jean-Marie Le Pen. Lors du scrutin de 2002, Jacques Chirac avait réussi à imposer le thème de la «sécurité» qui avait cannibalisé tous les débats du premier tour. En précampagne, les trois concurrents, Le Pen, Villiers et Sarkozy, espèrent cette fois que leur surenchère sur l'immigration sera gage de prospérité électorale.

Toute la journée d'hier, la garde rapprochée du président de l'UMP s'est attelée à défendre la ligne dure désormais affichée par son patron, qui doit par ailleurs défendre un projet de loi controversé sur l'immigration à partir du 2 mai à l'Assemblée nationale. Samedi, Nicolas Sarkozy avait ravi les nouveaux militants de son parti en déclarant «Si certains n'aiment pas la France, qu'ils ne se gênent pas pour la quitter.» Soit le décalque d'un vieux slogan lepéniste ( «La France, aimez-la ou quittez-la» ) lui-même repompé par Philippe de Villiers depuis un an sur ses affiches ( «La France, tu l'aimes ou tu la quittes» ).

«Un par un». Derrière ces invectives, la méthode du président de l'UMP reste la même : stigmatiser les plus faibles dans la société pour détourner l'attention et aller chercher, comme il le dit lui-même, «un par un» les électeurs du FN. Mais depuis 2002, et contrairement à ce qu'il imaginait, ni sa politique sécuritaire, ni ses déclarations empruntant au registre de l'extrême droite n'ont permis d'affaiblir le FN. Au contraire, de récentes études d'opinion montrent des Français toujours plus en phase avec certaines idées lepénistes.

«Nicolas Sarkozy parle avec des mots que les Français comprennent, sur des sujets délaissés pendant des années (...) L'immigration, tout comme la sécurité, a longtemps été dans notre pays un sujet tabou, alors qu'elle est un sujet de préoccupation majeure pour nos concitoyens» , a affirmé hier Luc Chatel, porte-parole de l'UMP. Le ministre de l'Aménagement du territoire, Christian Estrosi, a également justifié la radicalisation des propos de son mentor par la nécessité pour Nicolas Sarkozy de «s'exprimer comme tous les Français qui pensent exactement la même chose que lui» . Cet argumentaire du soi-disant «parler clair» avait déjà été utilisé par les sarkozystes quand le ministre de l'Intérieur avait préconisé l'utilisation du «Kärcher» pour nettoyer la Courneuve ou fustigé la «racaille» à Argenteuil, à la veille des émeutes en banlieue cet automne.

Les yeux rivés sur les sondages, Nicolas Sarkozy alterne depuis quatre ans les coups de barre à gauche et à droite. Cette incessante godille électoraliste est censée lui permettre d'élargir son audience et de séduire des catégories de population a priori peu favorables à la droite, comme les classes populaires ou les fonctionnaires. Mais par-dessus tout, il lui importe de ne pas perdre ce noyau dur de l'électorat de droite qui fait le socle incontournable d'un «bon» candidat de second tour à la présidentielle. Or, il y a danger de ce côté. La montée en puissance de Philippe de Villiers conjuguée à l'omniprésence d'un FN toujours au plus haut ont conduit Nicolas Sarkozy à sortir du bois.

Chiffonniers. Bousculé jusque dans son propre camp par ceux qui lui reprochent d'avoir «capitulé» face aux syndicats lors de la crise du CPE, le ministre de l'Intérieur a donc décidé de montrer ses muscles sur l'immigration. Il ne peut laisser Le Pen et Villiers pérorer seuls sur une thématique aussi porteuse à droite. Et sans doute y reviendra-t-il le 9 mai à Nîmes où il a prévu de tenir un de ses nouveaux meetings pour «La France d'après» .

Dans ce climat de concurrence exacerbée, les boutiquiers de la droite se livrent une bataille de chiffonniers, s'invectivant pour savoir qui copie l'autre. «La villiérisation des esprits est en marche» , s'est félicité le député de Vendée. «Ces gens-là parlent comme Le Pen mais agissent comme Chirac» , a lancé le patron du FN en renvoyant dos à dos Sarkozy et Villiers. Le porte-parole du PS, Julien Dray, a souligné hier que Nicolas Sarkozy se comportait «en digne petit-fils de Charles Pasqua» qui affirmait dans les années 80 que la droite avait «les mêmes valeurs que le FN» . En fils spirituel aussi de Jacques Chirac qui, en 1991, y était allé de son oeillade à l'extrême droite en dénonçant «le bruit et l'odeur» des immigrés.

Liberation.fr

 
21 avril 2006 - Tetu.com

France : l'État s'engage à intégrer les homos aux cérémonies du souvenir de la Déportation

 

Le Collectif contre l'homophobie, le Mémorial de la déportation homosexuelle et la coordination inter-Pride ont été reçus ce matin, vendredi 21 avril, au ministère des Anciens combattants en préparation de la Journée nationale du souvenir de la déportation, qui aura lieu le 30 avril prochain.

Fatiha Benatsou, conseillère du ministre pour la Mémoire, et le chef du protocole au ministère se sont engagés à améliorer l'intégration des associations LGBT lors des cérémonies du souvenir dans sept villes où la situation reste bloquée: Marseille, Lille, Nancy, Bordeaux, Nice, Metz et Rouen. « Dans les 12 autres villes où cette cérémonie est organisée, la situation s'est améliorée, explique Hussein Bourgi, président du Collectif contre l'homophobie. Nous sommes désormais intégrés au protocole officiel de la cérémonie. Dans toute la France, à défaut de citer toutes les catégories de déportés, on n'en citera aucune. C'est une victoire a minima. »

Un hommage à Pierre Seel, premier déporté homosexuel à avoir raconté son histoire, décédé l'an dernier, est organisé demain, 22 avril à Paris, en présence de ses proches. Rendez-vous à 15h à l'Hôtel de ville, entrée rue Lobau (voir détails ci-dessous).

Tetu.com

 
21 avril 2006 - Liberation.fr

Allemagne : des archives de l'époque nazie enfin livrées aux historiens (read story in English below)

 

Vingt-cinq kilomètres d'archives de la période nazie, restées étroitement contrôlées depuis soixante ans, vont enfin pouvoir livrer leurs secrets aux historiens. D'ici à la fin de l'année, le centre de documentation allemand de Bad Arolsen devra être ouvert aux chercheurs : Brigitte Zypries, ministre allemande de la Justice, en a fait l'annonce mardi, saluée par les historiens. Pour l'un d'eux, Frederick Taylor, «l'ouverture de ces archives va permettre de définitivement neutraliser la propagation du virus du négationnisme qui traite l'Holocauste comme un événement fantaisiste créé après 1945».

«Fiches individuelles». Ces archives sont constituées d'un fichier central comportant plus de 50 millions d'informations individuelles concernant plus de 17,5 millions d'anciens persécutés, juifs, Roms et travailleurs forcés de toutes nationalités. Le fonds est composé d'environ 30 millions de fiches, de dossiers et de registres, en provenance de Buchenwald, Dachau, etc., mais aussi des ghettos, d'IG Farben, de Volkswagen, et d'autres entreprises ayant employé des travailleurs forcés.

Ces «fiches individuelles de prisonniers» sont très complètes : elles comportent des informations sur des peines antérieures à leur détention, leurs moeurs sexuelles, les maladies, les professions et leurs origines raciales. Les archives détiennent aussi des listes de noms méticuleusement tenues par la bureaucratie nazie, où sont répertoriés les collaborateurs et les espions à la solde du régime, mais aussi les traîtres à leur cause.

Assouplissement. Le fonds d'archives fut créé par les Britanniques dès 1943 afin de faciliter la recherche des personnes disparues. Il fut élargi aux documents nazis à la fin de la guerre. En 1955, le traité de Bonn le plaça sous la houlette du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), seul habilité à y accéder (lire ci-contre).

Depuis, dans le cadre des demandes d'indemnisation des travailleurs forcés, le CICR utilise le centre de Bad Arolsen pour établir les certificats d'authentification. En 2005, le CICR a ainsi enregistré plus de150 000 demandes émanant d'anciens persécutés ou de leurs familles, et leur a fourni 226 535 réponses.

En 1996, il y avait eu un assouplissement des règles d'accès : des documents ne mettant pas en cause des personnes avaient été ouverts à la recherche historique. Toutefois, ces archives en libre accès ne concernent qu'environ 2 % des données entreposées sur les 25 700 mètres de linéaires du centre de Bad Arolsen.

Principales réticences. Le comité international de pilotage de ces archives, composé de onze Etats (l'Allemagne, les principaux pays européens, les Etats-Unis et Israël), se réunira le 17 mai au Luxembourg pour amender le traité qui régit depuis 1955 cette documentation exceptionnelle. Jusqu'ici, les principales réticences à l'ouverture étaient exprimées par l'Allemagne et l'Italie. Quand la question de l'ouverture s'était posée une première fois, les anciennes puissances de l'Axe s'y étaient opposées, par crainte que cela ne suscite un raz de marée de demandes de dédommagement. Depuis, la restriction a été maintenue au nom de la protection des survivants.

De plus en plus de critiques s'exprimaient pour ouvrir ce centre au nom de la mémoire des victimes. Depuis huit ans, des discussions avaient lieu en coulisse sur l'ouverture des archives à la recherche. En vain, jusqu'à l'annonce faite mardi par la ministre de la Justice au mémorial de l'Holocauste à Washington. Si le comité international entérine cette décision, le traité devra être adapté pour le rendre applicable dans les législations des pays membres. Ce qui n'est pas encore acquis.

Ces changements vont intervenir sans que l'on sache très bien la motivation allemande à faire cette annonce : s'agit-il de pressions internationales menées par les Etats-Unis ou de l'inflexion que la chancelière Angela Merkel veut donner aux relations germano-américaines ?

Liberation.fr

 

Germany agrees to open Holocaust archive (The New York Times)

WASHINGTON, April 18 — Germany agreed Tuesday to allow access to a vast trove of information on what happened to more than 17 million people who were executed, forced to labor for the Nazi war machine or otherwise brutalized during the Holocaust.

The German government announced at the United States Holocaust Memorial Museum here that it was dropping its decades-long resistance to opening the archives kept in the town of Bad Arolsen. The files, which make up one of the largest Holocaust archives in the world, are more than 15 miles long and hold up to 50 million documents, some seized by the Allies as they liberated concentration camps.

"We now agree to open the data in Bad Arolsen," Justice Minister Brigitte Zypries said at a news conference here. She said her country would seek revision of an international arrangement that governs the archives, The Associated Press reported.

The accord ends a nasty diplomatic dispute between the United States and Germany. More important, officials at the Holocaust museum said, it will open the documents to historians and researchers, whose access has been blocked because of Germany's strict privacy laws.

"Sixty years after the end of the war, it's time," Arthur Berger, the Holocaust museum's senior adviser on external affairs, said after Ms. Zypries pledged that Germany would work with the United States to make the documents available. The 11-nation commission that oversees the archives is to meet on May 16 in Luxembourg.

Paul Shapiro, the director of advanced Holocaust studies at the museum here, said the documents would offer insights into the day-to-day evils of the Nazi era, "the routine process of deportation, concentration camps, slave labor, killing." And perhaps, he said, the paperwork will offer clues to "a few new perpetrators" who, if no longer subject to earthly justice, can at least stand before the bar of history.

Mr. Shapiro said museum officials hoped to make the documents "truly accessible," available for computer viewing at Holocaust research centers around the world. Since 1998 about half of the documents have been copied in digital form. About 20 percent of the documents were copied on microfilm before 1998, Mr. Shapiro said.

Until now, Holocaust survivors and their relatives have been able to seek information from the Bad Arolsen archives, but they have sometimes waited years, said Sara J. Bloomfield, director of the Holocaust museum in Washington.

The files are controlled by the International Tracing Service, which operates as an arm of the International Committee of the Red Cross. The service, which since the end of World War II has used the files to help people learn about relatives who were victims of German atrocities, has been swamped. Its budget, provided by Germany, has been cut as part of national austerity measures.

The tracing service is run by a commission representing the United States, Britain, France, Germany, Italy, Belgium, the Netherlands, Greece, Israel, Poland and Luxembourg. Germany has long insisted that for the archives to be opened, all 11 countries would have to vote to amend the 1955 treaty that set up the tracing service as it restored German sovereignty.

In Washington on Tuesday, Ms. Zypries said Germany would move at a meeting in Luxembourg next month to change the treaty to open the archives. She said her government would try to persuade Italy, which had also resisted opening the documents, to go along.

The State Department's special envoy for Holocaust issues, Edward O'Donnell, said the United States favored opening all records on the Holocaust.

"We're very encouraged by the statement of the justice minister," he said. "We look forward to continuing the negotiating process."

In its resistance to making the archives widely accessible, the German government has cited the personal nature of much of the information in the files. The papers may disclose, for instance, who was treated for lice at which camp, what medical experiments were conducted on particular prisoners, and which inmates were tempted to collaborate with their captors.

But Ms. Bloomfield said such considerations were invalid. "The history is the history," she said, adding that Holocaust documents released earlier also contained personal information. "Let it be open."

While historians and researchers will find the material invaluable, the real beneficiaries are the relatives of Holocaust survivors. "Many are dying every day," Mr. Berger said. "They deserve to know what happened to their fathers or their uncles."

The Holocaust museum officials praised the German justice minister as a warm and open person and credited her with helping to sway her government. They had kind words also for Wolfgang Ischinger, until recently the German ambassador to the United States, and his successor, Klaus Scharioth.

Only two months ago, when the United States and Germany were still at odds, Ms. Bloomfield called Germany's stand "a scandal and a big scar" on the country's image, and Mr. Shapiro said Germany's position was "a form of Holocaust denial."

But on Tuesday, Mr. Berger said Germany's leaders had embraced their country's responsibility for the evils of the Nazi era. As for the harsh words of February, he said, "That's history." -- David Stout.

The New York Times

 
14 avril 2006 - FGL : l'actualité

France : une plaque à la mémoire de Jean Genet

 

Jean GenetIl y a vingt ans, le 15 avril 1986, l'écrivain et activiste, notamment homosexuel, Jean Genet disparaissait dans une petite chambre du Jack's Hôtel, dans le 13ème arrondissement de Paris.

Le jeudi 13 avril 2006, le Comité pour la mémoire de Jean Genet célébrera cette date en dévoilant une plaque sur la façade de l'hôtel, en présence de nombreuses personnalités culturelles et politiques. La cérémonie sera suivie d'un cocktail.

Personnage tourmenté et fascinant, Jean Genet a exalté la perversion, le mal et l'érotisme à travers la célébration de personnages ambivalents au sein de mondes interlopes. Jack's Hotel 13, avenue Stephen Pichon - Paris XIIIe - http://www.jacks-hotel.com

La France Gaie et Lesbienne : l'actualité

 
13 avril 2006 - MDH

Hommage à Pierre Seel : invitation

 

Le Mémorial de la Déportation Homosexuelle

(Président : Bruno GACHARD - Président Fondateur : Jean LE BITOUX)

vous prie de bien vouloir participer à la cérémonie

à la mémoire de Pierre SEEL (1923 – 2005)

déporté pour homosexualité

le Samedi 22 Avril 2006

à 15 heures

dans les salons de l'Hôtel de Ville de Paris

sous le haut patronage de Monsieur Bertrand DELANOE, Maire de Paris,

en présence des proches de Pierre SEEL, et de ceux qui ont accompagné et soutenu son travail militant de mémoire.

Entrée au 3, rue Lobau - PARIS IVe (à l'arrière de l'Hôtel de Ville)

…pour ne jamais oublier.

Renseignements au 01 43 57 95 80 – ou par mail : j.pellet @laposte.net

 
6 avril 2006 - Editions H&O

France : "Les Hommes au Triangle Rose", le témoignage de Heinz Heger, au catalogue des éditions H&0

 

"C'est un témoignage capital et bouleversant qu'il nous est donné de lire dans ce livre. Parce qu'il est homosexuel, Heinz Heger est arrêté par la Gestapo le 12 mars 1939, emprisonné puis déporté au camp de Sachsenhausen. Là-bas, il apprendra à se servir de son charme et de sa jeunesse, et il survivra. Des années plus tard, il raconte le sort effroyable réservé aux "hommes au triangle rose" par les nazis. Mais son discours, loin du politiquement correct, choque et dérange encore dans les sociétés d'après-guerre dont aucune n'a alors abandonné les lois répressives contre l'homosexualité. Cette parole si précieuse pour comprendre les combats d'aujourd'hui se devait d'être remise à la portée du plus large public."

-- Les Hommes au Triangle Rose, de Heinz Heger, préface de Jean Le Bitoux, traduit de l'allemand par A. Chouchan, 192 pages, éditions H&O (peut être acheté/commandé à la librairie parisienne Les Mots à la Bouche), prix public : 6,90 euros.

 
6 avril 2006 - NouvelObs.com

France : un conseiller FN estime "sans intérêt" la visite par les lycéens des lieux de mémoire des crimes nazis

 

Le conseiller régional et leader du Front National alsacien Patrick Binder s'est insurgé contre les subventions régionales accordées aux lycées pour financer les visites de camps de concentration nazis. Dans une lettre adressée aux proviseurs de lycées ayant déjà bénéficié de subventions et diffusée sur le site Internet du FN-Alsace, il affirme: "La visite des lieux de mémoire ne paraît pas justifiée à l'âge adolescent."
Selon lui, les jeunes qui visitent le camp d'extermination d'Auschwitz ou le Mémorial de Caen risquent de "se forger l'idée selon laquelle nous porterions une responsabilité imprescriptible dans ces horreurs et ces massacres." Il ajoute dans sa lettre qu'il ne faut pas " tomber dans l'excès en ne montrant aux jeunes qu'une page de l'histoire". Patrick Binder justifie son point de vue en mettant en avant l'immaturité des jeunes à qui l'on fait visiter ces lieux de mémoire: "A un âge où l'on est encore très influençable, comment peut-on se faire une idée constructive sur un sujet aussi complexe que la seconde Guerre mondiale?".

Réaction du président du conseil régional

Le président du conseil régional UMP Adrien Zeller a réagi promptement aux déclarations de Patrick Binder en soulignant la nécessité de ces visites pour les jeunes: "la découverte des lieux de mémoire est essentielle à la fois pour connaître l'histoire et pour permettre aux jeunes de constater par eux-mêmes jusqu'où l'extrémisme, l'antisémitisme et le racisme peuvent conduire". Il a ajouté: "Le FN n'est pas à une provocation près".
Patrick Binder avait été condamné en novembre 2005 à 5 000 euros d'amende pour provocation à la discrimination et à la haine raciale et religieuse après avoir avoir distribué des tracts intitulés "Pas de cathédrale à La Mecque, pas de Mosquée à Strasbourg" et "Non à l'islamisation de l'Alsace".

NouvelObs.com

 
26 mars 2006 - ECPM

Chine : les organes des prisonniers exécutés en vente sur Internet

 

Exécution en ChineLe 21 mars 2006, une enquête de l'Independent relatait la vente d'organes prélevés sur les prisonniers chinois exécutés. Selon le quotidien anglais, des centaines de citoyens aisés japonais et d'autres pays industrialisés ont recours à l'industrie chinoise des transplantations d'organes, disposés à payer l'équivalent de dizaines de milliers d'euros pour un rein ou un foie, souvent prélevés sur des détenus exécutés.

Kenichiro Hokamura, homme d'affaires japonais, témoigne ainsi avoir cherché sur Internet la meilleure offre de ce marché illégal. "Sur la liste d'attente des dons d'organes, avant moi, dans ma seule préfecture, 100 personnes attendaient une transplantation de rein. Je pouvais mourir avant de bénéficier d'une opération". Il y a deux mois, il a donc contacté un médiateur japonais en Chine, et 10 jours plus tard, a bénéficié d'une greffe de rein dans un hôpital de Shanghai. "Mon traducteur m'a dit que le «donneur» était un jeune détenu exécuté. J'ai payé 6,8 millions de yens (près de 50 000 euros)" pour cette transplantation.

En Chine, les "dons d'organes" contre compensation en argent sont illégales. Même pour des parents, la loi oblige donneur et receveur à fournir des preuves légales de leur rapport de sang ou matrimonial.

Le gouvernement chinois affirme tout faire pour cesser ce marché illégal, mais la complicité de Pékin est avérée dans ce commerce, qui implique aussi bien les hôpitaux privés que les plus grands établissements placés sous l'étroit contrôle des autorités.

La Chine est, de loin, la championne du monde de la peine de mort. Les infractions passibles de la peine de mort sont multiples : crimes de sang, trafic de stupéfiants, fraude fiscale, proxénétisme, viol, vol à main armée… jusqu'à la corruption et la piraterie informatique ! Les condamnations sont souvent arbitraires et les procès expéditifs.

Les méthodes d'exécution se modernisent au rythme du pays : de plus en plus, des chambres d'exécution mobiles, aménagées dans des camions de marque européenne, Iveco, remplacent les exécutions par balles dans les stades, au cours desquelles les condamnés sont présentés à la population, une pancarte pendue à leur cou proclamant leur nom et la nature de leur crime, avant d'être exécutés d'une balle dans la tête.

Ensemble Contre la Peine de Mort

 

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