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actualité de la répression dans le monde - du 30 août 2001 au 1er février 2002
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1er février - Bulletin d'information du magazine"Têtu"
Allemagne : les derniers jugements nazis encore valides vont être levés
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Les derniers jugements nazis encore valides vont être levés en Allemagne par le biais d'une loi que la majorité sociale-démocrate/écologiste compte présenter à la chambre des députés en février, a indiqué le groupe parlementaire social-démocrate (SPD) jeudi 31 janvier. Cette loi cassera les jugements touchant les déserteurs et les homosexuels, lesquels devaient jusqu'à présent soumettre leur dossier à une commission spéciale pour obtenir que la condamnation soit levée en bonne et due forme. Il s'agira d'une loi complémentaire de celle adoptée en mai 1998 sur la réhabilitation des victimes de la justice nazie, qui prévoyait sur le principe la réhabilitation des personnes condamnées sous le nazisme "pour des motifs politiques, militaires, racistes, religieux ou idéologiques", mais laissait en suspens le cas des déserteurs et des homosexuels. La ministre de la Justice, Herta Daeubler-Gmelin, s'est félicitée du projet de loi complémentaire concocté par ses services: "Les personnes concernées ont dû vivre beaucoup trop longtemps avec la souillure de ces jugements. C'est indigne", a-t-elle estimé, selon son ministère. Avant 1935, les rapports sexuels entre deux hommes ou deux femmes entraînaient des poursuites pénales. Les nazis avaient durci en 1935 le paragraphe 175 du Code pénal: un baiser, une caresse voire un sourire étaient devenus des délits condamnables. L'incrimination d'homosexualité n'a disparu du Code pénal de la RFA qu'en 1994. Sur ce chapitre, la RDA a devancé sa voisine d'un quart de siècle, dès 1968 (avec AFP).
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23 janvier 2002 - Bulletin d'information du magazine"Têtu"
Paris : manifestation contre la barbarie en Arabie Saoudite
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A linitiative du GLOSS (Groupuscule des Lopettes Organiquement Sexuelles et Subversives), l'Inter-LGBT, qui regroupe un grand nombre dassociations gay, lesbiennes, bi et trans, appelle à une manifestation, samedi 26 janvier 2002, à 15h, devant l'Ambassade d'Arabie Saoudite, afin de combattre lintolérance meurtrière. Nous exigeons de Chirac, de Jospin, de Védrine et de l'Union Européenne, qu'ils condamnent cette boucherie moyenâgeuse et fassent pression sur l'Arabie Saoudite pour qu'elle abolisse la peine de mort et dépénalise l'homosexualité, écrit le GLOSS dans un communiqué. Nous exigeons le droit d'asile pour les personnes persécutées en raison de leur orientation sexuelle. Et nous, exprimons notre colère et notre solidarité pour que l'oppression de nos sSurs et de nos frères ne passe plus inaperçue.
Ambassade dArabie Saoudite: 5, avenue Hoche, 75008 Paris. |
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11 janvier 2002 - Site Internet Gayvox
"Bent" à l'affiche du Théâtre de l'Oeuvre à partir du 15 janvier
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Les persécutions dont furent victimes les homosexuels durant le nazisme ont été longtemps éludées. Injure faite à la mémoire collective mais aussi à des milliers de martyrs, lignorance voire la négation de ce drame ont fini par disparaître. Pour cela, il aura fallu toute la détermination de ceux qui ont compris que lhistoire de ces hommes et de ces femmes faisait partie du passé de chacun.
Acteur majeur de ce travail de mémoire en labsence duquel lhomme nest quun consommateur sans conscience, Martin Sherman a écrit une pièce poignante sur la condition des homosexuels déportés en camps de concentration. Cette Suvre, devenue mythique, a été jouée depuis sa création en 1979, sur les plus grandes scènes par des artistes dexception parmi lesquels figure Richard Gere. Cest en 1981 quelle est donnée à Paris pour la première fois. Elle est rejouée à diverses reprises notamment au festival dAvignon en 1996.
Ceux qui ont eu, alors, le privilège de la voir ont été obsédés, depuis, par lidée de la revoir. Lactualité théâtrale vient mettre aujourdhui un terme à cette attente : « Bent » sera à laffiche au théâtre de lOeuvre, à partir du 15 janvier 2002.
Largument de « BENT » : Nous sommes le 1er juillet 1934 au lendemain de « La nuit des longs couteaux ». Max et Rudy fuient Berlin pour échapper aux SS. Arrêtés, accusés dhomosexualité, ils sont condamnés et envoyés dans un camp. En route pour Dachau, Rudy est abattu par un officier SS sous les yeux de Max. Resté seul et au milieu de lenfer, il fera la connaissance de Horst.
Par Philippe Escalier pour Gayvox.com
Théâtre de lOeuvre : 55 rue de Clichy 75009 Paris M° Place de Clichy du mardi au vendredi à 21h, samedi à 19h et 21h30, dimanche à 15h30 01 44 53 88 88.
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10 janvier 2002 - Bulletin d'information du magazine"Têtu"
Corée du Sud : interdiction du premier site Internet gay
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Les militants homosexuels sud-coréens ont déposé un recours mercredi 9 janvier contre l'interdiction par le gouvernement du premier site internet sud-coréen destiné aux gays. Un mouvement regroupant 15 associations homosexuelles estime que l'interdiction du site (http://www.exzone.com/) est contraire à la Constitution de la Corée du sud. "Le gouvernement n'a pas le droit de déterminer les orientations sexuelles des gens", a affirmé Im Tae-Hun, responsable de l'Alliance contre la discrimination en Corée des lesbiennes et des gays. Selon lui, l'interdiction est contraire à la loi fondamentale du pays garantissant la liberté d'expression de parole et de presse.
Un comité gouvernemental pour la protection de l'enfance a qualifié le site de "nuisible à la moralité des jeunes" avant de prononcer son interdiction. Le comité considère ce site comme pornographique dans la mesure où il contient des informations très explicites. Le gouvernement a bloqué les accès à ce site à partir des écoles, des bibliothèques, des administrations ainsi que des cybercafés, mais les particuliers peuvent toujours le consulter. La Corée du sud est l'un des pays du monde où l'utilisation de l'internet est la plus répandue (avec AFP).
Pour soutenir lAlliance contre la discrimination en Corée des lesbiennes et des gays, rendez-vous sur http://outpridekorea.com/lgaad/ et cliquez sur IGLHRC Action Alert.
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2 janvier 2002 - Magazine Télérama
La mémoire en chantier
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Berlin-Mitte, le coeur de la ville réunifiée. Une parcelle de plus de deux hectares restée en friche, c'est le lieu qu'a choisi le Parlement allemand pour ériger le très controversé mémorial de l'Holocauste, nouveau tribut de l'Allemagne aux six millions de Juifs assassinés par le pouvoir nazi à travers l'Europe. Officielement inuaguré le mois dernier, le chantier devrait être terminé d'ici à la fin 2003.[...]
Il aura fallu plus de dix ans de débats parfois très polémiques [...] pour parvenir à un accord sur les contours définitifs du mémorial. [...] C'est sur les modalités de représentation du crime et sur la mise en scène du souvenir que s'est cristallisée la controverse.[...]
Le petit projet d'initiative populaire [...] est devenu grand, "monumental" : 2 700 stèles de béton réparties sur une surface équivalente à quatre terrains de football, telle une forêt de pierres tombales au beau milieu de la capitale. Un monument appelé à frapper les esprits. A les éduquer, aussi, comme en témoigne la décision d'adjoindre au projet un centre de documentation et des espaces d'exposition souterrains. C'est le "monument visibles de loin" qu'exigeait [l'instigatrice du projet]. L'idée est de forcer le souvenir. De créer une mémoire irrévocable au-delà de la disparition des derniers témoins. [...]
Un aspect du mémorial continue de divisier : pour certains, en choisissant de ne commémorer que les victimes juives, le pays des coupables a manqué l'occasion d'assumer son passé jusqu'au bout, jusque dans les recoins de l'histoire et de ses oubliés, Tsiganes, homosexuels, handicapés, victimes eux aussi de la barbarie nazie. [...]
On a promis aux autres victimes des mémoriaux. Celui dédié aux peuples tsiganes est déjà prévu à quelques centaines de mètres de là, au pied du Bundestag. Les homosexuels et les handicapés devraient suivre. [...]
Nadja Van Cauwenberghe. Télémara n° 2712 - 2 janvier 2002.
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27 décembre 2001 - Article paru dans le quotidien Le Monde
France : premières associations gay au sein de la police et de l'armée
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Après les étudiants, les grandes entreprises et les administrations, la police et l'armée voient, à leur tour, l'apparition d'associations homosexuelles. Malgré le devoir de réserve, les fondateurs du Flag ! assurent que leur initiative, qui vise à briser l'isolement des policiers gays dans les commissariats, "fonctionne bien". Chez les militaires, Patricia, fondatrice de l'AFMGL, veut mettre "un coup de pied dans la fourmilière".
Le devoir de réserve contraint leurs responsables à la prudence. Attenter à l'image de leur profession signifierait encourir des sanctions disciplinaires. Avec les journalistes, les contacts sont donc encore rares et prudents. Ils sont même conditionnés, en ce qui concerne Flag !, à l'obtention d'une autorisation de la préfecture de police de Paris. Fondée à la mi-octobre par un homme et une femme, tous deux policiers à Paris, sur le modèle des associations de policiers gays existant déjà en Grande-Bretagne, aux Etats-Unis, au Canada ou en Allemagne, Flag ! compte trente adhérents et une cinquantaine de sympathisants recrutés grâce à des affiches placardées dans les bars gays de Paris et de plusieurs villes de province.
"On recherchait à être entre policiers pour pouvoir parler d'homosexualité librement", explique Alain. Il s'agit évidemment de "lutter contre toutes les formes d'exclusion et de discrimination". "Dans la police, les homosexuels se sentent isolés, complète Sophie, qui a été cuisinière avant d'intégrer la police, il y a onze ans. Beaucoup d'entre eux, notamment des femmes, vivent cachés. Il est important qu'ils sachent qu'ils ne sont pas seuls dans la profession, qu'un lieu d'écoute existe."
Après que la LEFH, association des fonctionnaires lesbiennes et gays, a développé en son sein une commission de la défense, de l'intérieur et de la justice (pour les militaires, policiers, pompiers et gardiens de prison), se créait fin novembre une association spécifique, l'Association française des militaires gays et lesbiens (AFMGL), destinée aux militaires, pompiers, gendarmes et CRS. Elle ne compte qu'une dizaine adhérents pour l'instant, essentiellement dans l'armée de terre, et ne s'est fait connaître que sur les sites gays d'Internet et dans la presse spécialisée.
Destinée à développer "l'entraide entre les membres, la défense des droits, et à combattre l'homophobie", l'AFMGL apparaît comme une réponse aux propos du général Revel, en mai 2000, dans le mensuel gay Têtu : le chef du Sirpa Terre (service d'information et de relations publiques des armées) avait affirmé haut et fort que les homosexuels avaient toute leur place dans l'armée (Le Monde du 4 mai 2000).
Pascale Krémer
" ARTICLE PARU DANS L'EDITION DU 27.12.01
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2 janvier 2002 - Bulletin d'information du magazine"Têtu" (see story in English below)
Arabie Saoudite : exécution capitale de trois homosexuels
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Trois Saoudiens reconnus coupables d'homosexualité ont été décapités hier dans le sud de l'Arabie Saoudite.
Ali Ben Hatan Ben Saad, Mohamed Ben Suleiman Ben Mohamed et Khalil Ben Abdallah avaient été condamnés à mort pour "sodomie, mariage entre eux et incitation à la pédophilie".
En 2001, au moins 81 exécutions avaient été annoncées dans le royaume qui applique strictement la charia (loi islamique). Les personnes reconnues coupables en Arabie saoudite de meurtre, de viol, d'apostasie et de vol à main armée, ainsi que les trafiquants de drogue et les toxicomanes récidivistes, notamment, sont condamnés à mort. (Avec AFP)
[L'année commence bien !!!... Amis de la barbarie, bonne année ! Note du Webmestre]
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2 janvier 2002 - The Washington Post (with the Associated Press)
Saudi Arabia : three Saudi men beheaded for sodomy
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RIYADH, Saudi Arabia Three Saudi men were beheaded Tuesday for committing acts of sodomy and "seducing young men," the Interior Ministry said in a statement.
Ali bin Hatan bin Saad, Muhammad bin Suleiman bin Muhammad and Muhammad bin Khalil bin Abdullah were executed in the southwestern mountain resort city of Abha in Asir province, according to the statement carried by the official Saudi Press Agency.
The three men "committed acts of sodomy, married each other, seduced young men and attacked those who rebuked them," the statement said.
The executions were the first this year in Saudi Arabia, where beheadings are public and done with a sword. Last year, at least 81 people were beheaded.
Saudi Arabia follows a strict interpretation of Islam and also imposes the death penalty for murder, rape, drug trafficking and armed robbery.
The Washington Post.
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27 décembre 2001 - Noe Valley Voice
San Francisco (USA): Pink Triangle Park
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On Monday, Dec. 10 -- the 53rd anniversary of the signing of the United Nations Universal Declaration of Human Rights -- a groundbreaking ceremony for the Pink Triangle Park Memorial will take place at 11:30 a.m. The park is located at the western side of the intersection of Castro, Market, and 17th streets.
The memorial will be made of 15 granite pylons cut in Minnesota and set in Pink Triangle Park by artists Robert Bruce and Susan Martin. It commemorates the gay, lesbian, bisexual, and transgender victims of Nazi Germany's World War II-era concentration camps.
Formerly a lot overgrown with weeds, Pink Triangle Park now contains a rose garden. The transformation of this city-owned parcel has been a joint project of neighborhood residents and businesses, the Department of Public Works, and the Mayor's Neighborhood Beautification Fund.
For more information, visit http://www.evpa.org/ or e-mail . |
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17 décembre 2001 - Datalounge Portal
Spain: Franco's Gay victims offered compensation
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Spain's parliament on Wednesday pledged to erase the criminal records of gay people wrongly imprisoned on morals charges under the regime of former dictator General Francisco Franco.
The Guardian reports the government also pledged to study relief packages that would offer partial compensation for the years of torture and imprisonment experienced by thousands of gay Spaniards. For four decades, from 1935 to 1975, thousands of gay men were jailed, put in camps or locked up in mental institutions under Franco's repressive and virulently homophobic regime.
Prison terms of up to three years were imposed under laws covering "public scandal" or "social danger." Gay people, all but a handful of them men, were imprisoned in mental hospitals and subjected to electric shock treatments and other forms of behavior modification experiments. The decision reached means prison sentences for homosexuality will be stricken from law enforcement files on the local and federal level. The government also pledged to meet with representatives of the gay community to discuss redress. One of those demanding compensation is Valencia resident Antonio Ruiz, who was sent to prison when he was just 17 in the early 1970s. He told his mother that he was gay and she went to a nun for advice. "The nun went straight to the police, and I was arrested and sent for trial," he told the Guadian. Ruiz spent the next three months in prison at the mercy of the prison guards and other prisoners. "I was raped there and in the police cells and psychologically tortured by both the guards and the prison doctor," he told the newspaper. When stopped by police during a traffic violation, he discovered the authorities were still in possession of his arrest record. "Watch out, that one's queer," one of the police officers said. It took Ruiz four years to get his record formally destroyed, and he is demanding compensation. "It is not a question of money, but of moral restitution for someone who was brutally persecuted," he said. Historian Pablo Fuentes estimates that at least 1,000 gays were jailed during the last decade of Franco's rule.
"A lot of [those arrested] do not want to recall what happened," said Fuentes. He adds that the repressive measures were most often used against the poor and middle class. "It is not uncommon to hear gays from the upper classes and the aristocracy speak about the Franco period as a great time." When Franco died and thousands of political and other prisoners were pardoned the following year, gay men were left to serve out their sentences.
They could still be jailed until 1979 by the courts under what was termed the "social dangers" law. Pedro Zerolo of Spain's Federation of Gays and Lesbians welcomed parliament's decision, but wants more to be done. "What we want is a declaration of moral rehabilitation for those people who had part of their lives stolen by the state," he said. The Franco regime and its Falangist supporters considered gay men a threat to their fascist masculine ideal. "Any effeminate or introvert who insults the movement will be killed like a dog," General Queipo del Llano, Franco's favorite broadcaster, once threatened.
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15 novembre 2001 - Bulletin d'information du magazine"Têtu"
Egypte : 23 des 52 Egyptiens poursuivis pour homosexualité condamnés à la prison
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Le tribunal correctionnel de la Haute Cour de Sûreté de l'État a condamné mercredi 14 novembre 23 des 52 Égyptiens poursuivis pour homosexualité et mépris de la religion à des peines de prison avec travaux forcés allant jusqu'à cinq ans.
Les deux principaux accusés, Chérif Farahat et Mahmoud Ahmed Allam, ont été condamnés respectivement à cinq ans et trois ans de prison; 20 hommes ont été condamnés à deux ans de prison et un à un an. Les 29 autres personnes ont été acquittées.
Les 52 prévenus, pour la plupart âgés d'une vingtaine d'années, avaient été arrêtés le 10 mai au Caire, sur le Queen Boat, un bateau transformé en boîte de nuit, où selon la police, avaient eu lieu des scènes de débauche. Chérif Farahat a été condamné pour "mépris de la religion" et "pratiques sexuelles contraires à l'islam". Mahmoud Ahmed Allam a été condamné uniquement pour "mépris de la religion", et les 21 autres prévenus uniquement pour "pratiques sexuelles contraires à l'islam".
L'homosexualité ne figure pas explicitement parmi les crimes sexuels évoqués par la loi égyptienne, fondée sur la charia (loi islamique). Mais selon des juristes, plusieurs législations incriminant les pratiques portant atteinte aux moeurs peuvent s'appliquer à l'homosexualité.
Un prévenu mineur, Mahmoud Abdel Fattah, 17 ans, accusé dans la même affaire mais jugé séparément du fait de son âge, avait été condamné le 18 septembre à trois ans de prison ferme par un tribunal correctionnel. Il n'y a pas d'appel possible à ces condamnations.
Les réactions à ce verdict ne se sont pas faites attendre, tant en France qu'à l'étranger. L'International Gay and Lesbian Human Rights Commission (IGLHRC) appelle le président Moubarak à intervenir et à gracier les 23 hommes condamnés. L'association s'inquiète également du sort réservé aux acquittés et réclame leur libération immédiate. Le ministère public peut par ailleurs faire appel de ces acquittements (alors que les condamnés ne peuvent pas, eux, faire appel).
L'ILGA-Europe se dit "horrifiée" de ce verdict et considère que le procès et son issue sont des violations des règles de droit fondamentales. "C'est un scandale, et la communauté internationale des droits humains doit continuer de faire pression sur les autorités égyptiennes jusqu'à ce que chacun des 52 hommes soit libéré", a déclaré Jackie Lewis, co-présidente de l'ILGA-Europe. "L'ILGA-Europe va écrire de nouveau au commissaire européen responsable des affaires étrangères Chris Patten et à la présidence belge pour les encourager à intensifier la pression de l'Union européenne sur l'Égypte afin que cessent ces violations des droits humains", a ajouté l'autre co-président, Kurt Krickler. "Nous allons également demander au Parlement européen de ne pas ratifier l'accord euro-méditerranéen signé récemment par l'UE et l'Égypte".
Pour SOS Homophobie, "Le gouvernement égyptien stigmatise l'homosexualité présumée ou avérée pour détourner l'attention de la population des problèmes économiques et donner des gages de fermeté aux islamistes. Les femmes, les homosexuels et les lesbiennes sont d'évidents boucs émissaires. (.) SOS homophobie demande au gouvernement, aux députés et aux sénateurs français de bien vouloir intervenir auprès du gouvernement égyptien afin de lui signifier leur profond désaccord avec le verdict, mais aussi le rappeler à la décence, au respect de la libre orientation sexuelle des individus et des droits de l'Homme".
Amnesty International et Al-Fatiha, l'association internationale des Musulmans gay, lesbiens, bis et transgenres, condamnent évidemment la décision de la Haute Cour de Sûreté. Le président d'Al-Fatiha, Faisal Alam, estime que la religion a été manipulée et utilisée comme un outil d'oppression. GayEgypt.com propose d'offrir un billet d'avion vers Londres à l'un des acquittés et de le loger et de le nourrir pendant un mois et appelle les autres associations à faire de même afin que les 23 acquittés puissent quitter l'Égypte, où leurs noms ont été publiés dans la presse.
Les associations sur la toile:
http://www.gayegypt.com/
http://www.France.qrd.org/assocs/sos
http://www.al-fatiha.nethttp://www.ilga-europe.org
http://www.al-fatiha.nethttp://www.ilga-europe.org
http://www.iglhrc.org/
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5 octobre 2001 - Pink Triangle Coalition Update (German translation below)
Allocation for Gay survivors of Nazi persecution
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THE PINK TRIANGLE COALITION
The Pink Triangle Coalition is an "international coalition for co-ordinating affairs relating to the Nazi persecution of homosexuals."1 The initiative to set up this coalition dates back to 1997 when the Swiss government, in co-operation with Swiss companies and banks, established the Swiss Humanitarian Fund in the amount of 265 million Swiss francs, to be distributed to needy survivors of the Holocaust regardless of the reason for their persecution.
The Swiss gay organisation Pink Cross obtained a seat on the advisory board of the fund, and made efforts to spread information about the fund and to reach out to gay and lesbian survivors of Nazi persecution. For that purpose, groups and individuals were contacted who had experience in compensation issues or who knew survivors. In October 1997, a first telephone conference with interested individuals was held. Eleven survivors were finally traced but only seven agreed to file applications to the Swiss fund; each of them later received the equivalent of U.S. $ 1,300.
Only two months later, an important event took place: In December 1997, governments from 23 countries met in London to discuss how to deal with the remaining monies that the so-called Tri-Partite Gold Commission had reclaimed from the Nazis at the end of World War II. As a result of the London conference, the International Nazi Persecutee Relief Fund was created to provide grants in support of public education about Nazi atrocities and to aid activities of remembrance of those persecuted by the Nazis. A representative of the as-yet informal group that would become the Pink Triangle Coalition was officially in attendance at the conference, and a paper authored by the coalition was published in the proceedings.
In February 1998, the coalition was finally formalised at a meeting in Berlin, at which time the name Pink Triangle Coalition (PTC) was adopted. The mandate of the coalition is two-fold:
-- To ensure representation of the homosexual victims of the Nazis vis-à-vis the various new international funds that have been created with a view to maximising resources for educational projects and ensuring fair distribution of any such resources.2
-- To collect and disseminate information about Nazi persecution of gay men and lesbians with a view to involving additional non-governmental organisations (NGOs) in the efforts pursued by the coalition and facilitating a structured approach.3
Membership in the coalition is limited to international gay and lesbian NGOs and national organisations with particular experience in working on compensation issues or with relationships to the currently existing funds.
The PTC's first proposals under the International Nazi Persecutee Relief Fund went to the Dutch government, which rejected them in June 2000. Subsequently, in early 2001, the Dutch government granted almost 1.6 million euros from other funds for research, documentation and exhibition projects on the Nazi persecution of homosexuals.
The government of the United Kingdom also turned down a proposal. In 2000, the government of the United States allocated, from its portion of the International Nazi Persecutee Relief Fund, U.S. $ 70,000 for the PTC to redistribute to the seven gay survivors mentioned above and for a Berlin-based research project to help uncover additional survivors.
In May 2001, the PTC received its largest allocation to date: U.S. $ 528,000, again from the U.S. share of the fund. This amount is being distributed to one international project and to two projects in Germany. One project will ensure that Paragraph 175, a recent documentary film by Academy Award-winning directors Rob Epstein and Jeffrey Friedman, will be seen and discussed around the world (http://www.tellingpix.com).
A second project will create "virtual" and real memorials to homosexuals killed by the Nazis as well as to homosexual institutions destroyed by the regime. These memorials will be in the form of a museum exhibition at the Schwules Museum in Berlin (http://www.schwulesmuseum.de), along with a CD-ROM and an Internet site for educational uses. A third project will publish a memorial book with the names of gay men and lesbians in Berlin who were murdered by the Nazis. The two German projects will be carried out by the Magnus-Hirschfeld-Gesellschaft (http://me.in-berlin.de/~hirschfeld/).
Also this year, 65,000 euros were secured from the Austrian portion of the International Nazi Persecutee Relief Fund for two gay and lesbian projects.
Swiss Banks Litigation
After a class action lawsuit had been filed against Swiss banks, centred around the allegation that they failed to return more than 50,000 accounts that belonged to victims of the Nazis, these banks agreed to pay U.S. $ 1.25 billion to end the lawsuit. This settlement, known as the Holocaust Victim Assets Litigation (Swiss Banks),4 also provides compensation for the banks' unjust enrichment from assets the Nazis looted from victims or derived from slave labour. The settlement is being administered by a U.S. court in New York.
In 1999, the U.S. court invited victims to come forward with individual claims. PTC members also spread the information. In addition, in February 2000, the PTC submitted a proposal for a so-called cy pres allocation. Since only a very few gay and lesbian survivors of Nazi persecution are still alive, the PTC asked, on behalf of this victim group, for one percent of the total settlement funds and proposed to set up a foundation which then would distribute the money to support specific activities.
In June 2001, the PTC learned that far fewer individuals than predicted had submitted claims under the litigation. As a result, the amount of unclaimed funds is much higher than expected. The court will distribute this money in the form of cy pres allocations to organisations representing the classes of victims named in the settlement. The PTC also was informed that its earlier application should be amended with additional documentation. In its revised submission, the PTC included the New York-based Astraea Lesbian Action Foundation as proposed administrator for the requested PTC fund.
On 9 August 2001, the Pink Triangle Coalition met in New York with the special master whom the U.S. court has appointed to recommend a plan of allocation for the unclaimed funds in the Holocaust Victim Assets Litigation. Seven representatives of the PTC personally presented the proposal and substantiated the reasons for it in a private discussion with the special master and his staff. The court is expected to receive and act upon the special master's recommendations early in 2002.
The PTC proposed to use the cy pres allocation it has requested to meet four goals: providing material assistance to gay and lesbian survivors; supporting scholarly research; promoting education and public history projects, including monuments; and advancing efforts to prevent anti-homosexual persecution throughout the world today. If the PTC succeeds in receiving one percent of the total settlement funds in the Swiss bank litigation, the amount (approximately U.S. $12.5 million) would be the largest single sum ever made available in support of the gay and lesbian community.
1 Following are the ten members of the PTC:
Agudah (Association of Gay Men, Lesbians, and Bisexuals in Israel)
European Region of the International Lesbian and Gay Association (ILGA-Europe)
Homosexuelle Initiative (HOSI) Wien, Austria
International Association of Lesbian and Gay Children of Holocaust Survivors, USA
International Gay and Lesbian Human Rights Commission (IGLHRC), USA
Magnus-Hirschfeld-Gesellschaft, Germany
Mémorial de la déportation homosexuelle, France
Pink Cross, Switzerland
Lesben- und Schwulenverband in Deutschland (LSVD), Germany
World Congress of Gay, Lesbian, Bisexual, Transgender Jewish Organizations (WCGLBTJO).
2 In 2000, the PTC also sent an official observer to the Washington, D.C. International Conference on Holocaust Era Assets.
3 In February 2000, the PTC, together with the Heinrich Böll Foundation, convened a historic, two-day conference in Berlin, The Pink Triangle Colloquium, bringing together scholars, gay survivors of Nazi persecution, human rights activists, and policy makers to raise awareness and present new documentation about the persecution of gay men and lesbians in Nazi Germany. The event drew more than 200 people from Europe and North America.
4 This one is different from the Swiss Humanitarian Fund mentioned in the first paragraph.
DIE PINK TRIANGLE COALITION"
Die Pink Triangle Coalition ist eine internationale Koalition zur Koordination von Angelegenheiten bezüglich der Verfolgung von Homosexuellen durch die Nazis".1 Die Gründung der Koalition reicht zurück ins Jahr 1997, als die Schweizer Regierung gemeinsam mit Schweizer Firmen und Banken einen mit 265 Millionen Schweizer Franken dotierten Fond schuf, den sogenannten Swiss Humanitarian Fund. Diese Mittel sollten bedürftigen Überlebenden des Holocaust, egal aus welchen Gründen sie verfolgt wurden, zur Verfügung gestellt werden.
Die Schweizer Schwulenorganisation Pink Cross erhielt im Beirat des Fonds einen Sitz und bemühte sich, Informationen über diesen Fond zu verbreiten und mit homosexuellen Überlebenden der NS-Verfolgung diesbezüglich in Kontakt zu treten. Zu diesem Zweck wurden Gruppen und Einzelpersonen kontaktiert, die in Sachen NS-Entschädigung Erfahrungen hatten bzw. Überlebende kannten. Im Oktober 1997 fand eine erste Telefonkonferenz befaßter Personen statt. Schließlich wurden elf Überlebende gefunden, aber nur sieben erklärten sich bereit, einen Antrag an den Schweizer Fond zu stellen. Jeder von ihnen erhielt einen Betrag im Wert von US $ 1.300 aus diesem Fond.
Nur zwei Monate später fand ein wichtiges Ereignis statt. Im Dezember 1997 trafen sich die Vertreter von 23 Regierungen in London, um darüber zu beraten, was mit den Restbeständen des Raubgolds geschehen sollte, das die sogenannte Tri-Partite Gold Commission nach dem Ende des Zweiten Weltkriegs von den Nazis konfisziert hatte - Gold, das die Nazis den von ihnen besetzten Ländern geraubt hatten. Als Ergebnis der Londoner Konferenz wurde der International Nazi Persecutee Relief Fund geschaffen, um Projekte im Bereich der Bildungs- und Aufklärungsarbeit über die Nazi-Greuel und zum Gedenken an die Verfolgten zu finanzieren. Ein Vertreter der damals noch informellen Gruppe, die später die Pink Triangle Coalition werden sollte, nahm offiziell an der Konferenz teil, ein von ihr verfaßtes Papier über die NS-Verfolgung der Homosexuellen wurde im Konferenzbericht veröffentlicht.
Im Februar 1998 hat sich schließlich die Koalition bei einem Treffen in Berlin formell gegründet und sich den Namen Pink Triangle Coalition (PTC) gegeben. Die Koalition hat sich zwei Aufgaben gestellt:
sicherzustellen, daß die homosexuellen NS-Opfer gegenüber den verschiedenen neugeschaffenen internationalen Fonds vertreten sind, damit möglichst viele Ressourcen für Projekte im Bereich der Bildung bereitgestellt werden und die faire Verteilung all dieser Ressourcen gewährleistet wird;2
Informationen über die Verfolgung von homosexuellen Männern und Frauen durch die Nazis zu sammeln und zu verbreiten, wobei weitere nichtstaatliche Organisationen (NGOs) in die von der Koalition unternommenen Anstrengungen eingebunden und eine strukturierte Herangehensweise gefördert werden sollen.3
Die Mitgliedschaft in der Koalition ist auf internationale Schwulen- und Lesbenverbände beschränkt, die besondere Erfahrungen in Entschädigungsfragen haben oder in Verbindung mit bestehenden Entschädigungsfonds stehen.
Die ersten Projektanträge der PTC im Rahmen des International Nazi Persecutee Relief Fund wurden an die niederländische Regierung gestellt, die sie jedoch im Juni 2000 ablehnte. Später, 2001, sollte die niederländische Regierung allerdings fast 1,6 Millionen Euro aus anderen Budgetmitteln für die Erforschung und Dokumentation der NS-Verfolgung von Homosexuellen sowie für entsprechende Ausstellungsprojekte zur Verfügung stellen.
Die britische Regierung wies ebenfalls einen Antrag ab. 2000 gewährte die US-Regierung aus ihrem Anteil am International Nazi Persecutee Relief Fund der PTC US $ 70.000, und zwar für die direkte finanzielle Unterstützung der sieben vorhin erwähnten homosexuellen Überlebenden sowie für ein in Berlin ansässiges Projekt, das nach weiteren Überlebenden forschen sollte.
Im Mai 2001 erhielt die PTC die bisher größte Unterstützung: US $ 528.000, abermals von der US-Regierung. Dieser Betrag ist an ein internationales Projekt und zwei Projekte in Deutschland aufgeteilt worden. Das eine Projekt wird dafür sorgen, daß die Dokumentation Paragraph 175" der mit dem Academy Award ausgezeichneten Regisseure Rob Epstein und Jeffrey Friedman in aller Welt gezeigt werden kann (http://www.tellingpix.com).
Das zweite Projekt widmet sich dem virtuellen" und realen Gedenkem der von den Nazis ermordeten Homosexuellen sowie der vom NS-Regime zerstörten Einrichtungen der Homosexuellenbewegung, und zwar in Form einer Ausstellung im Schwulen Museum in Berlin (http://www.schwulesmuseum.de), begleitet von einer CD-ROM und einem Internet-Website für Bildungszwecke. Das dritte Projekt sieht die Herausgabe eines Erinnerungsbuchs mit den Namen von Berliner Schwulen und Lesben, die von den Nazis ermordet wurden, vor. Die beiden deutschen Projekte werden von der Magnus-Hirschfeld-Gesellschaft durchgeführt (http://me.in-berlin.de/~hirschfeld/).
Dieses Jahr konnten auch vom österreichischen Anteil am International Nazi Persecutee Relief Fund insgesamt 65.000 Euro für zwei schwul/lesbische Projekte in Wien gesichert werden.
Vereinbarung mit den Schweizer Banken
Nachdem gegen Schweizer Banken wegen der rund 50.000 sogenannten namenlosen Konten (die NS-Opfern gehört hatten) Sammelklagen angestrengt wurden, willigten die Banken ein, US $ 1,25 Milliarden zu bezahlen, um das Gerichtsverfahren zu beenden. Diese Vereinbarung, auch als Holocaust Victim Assets Litigation bekannt,4 sieht auch die Zahlung von Entschädigungen für die ungerechtfertigte Bereicherung an Vermögen vor, das die Nazis ihren Opfern raubten bzw. das aus Zwangsarbeit stammt. Die Vereinbarung wird von einem Gericht in New York abgewickelt.
1999 hat das US-Gericht die Opfer eingeladen, ihre individuellen Forderungen einzubringen. Die Mitglieder der PTC haben die entsprechenden Informationen verbreitet. Darüber hinaus hat die PTC im Februar 2000 einen Antrag auf Zuerkennung einer sogenannten Cy-pres-Entschädigung gestellt. Da nur sehr wenige schwule und lesbische Überlebende der NS-Verfolgung heute noch am Leben sind, hat die PTC im Namen dieser Opfergruppe ein Prozent der Gesamtsumme der Vereinbarung beantragt und vorgeschlagen, eine Stiftung zu gründen, die diese Gelder dann zur Unterstützung bestimmter Aktivitäten verteilen würde.
Im Juni 2001 hat die PTC erfahren, daß weit weniger Einzelpersonen als angenommen Rechtsansprüche im Rahmen dieser Vereinbarung gestellt hatten, wodurch der nicht beanspruchte Betrag viel höher als erwartet ist. Das Gericht will nun dieses Geld in Form von Cy-pres-Entschädigungen an Organisationen auszahlen, die die in der Vereinbarung genannten Opfergruppen vertreten. Der PTC wurde überdies mitgeteilt, daß ihr früherer Antrag mit zusätzlicher Dokumentation ergänzt werden sollte. In ihrem überarbeiteten Antrag bezeichnet die PTC außerdem die in New York ansässige Astraea Lesbian Action Foundation als Verwalterin des vorgeschlagenen PTC-Fonds.
Am 9. August 2001 traf die PTC in New York mit dem sogenannten Special Master" zusammen, der vom US-Gericht dazu bestellt worden ist, Empfehlungen für die Zuteilung der übriggebliebenen Gelder aus der Vereinbarung mit den Schweizer Banken auszuarbeiten. In einem Gespräch unterbreiteten sieben Vertreter der PTC persönlich dem Special Master und seinen Mitarbeiterinnen den Antrag und begründeten ihn. Das Gericht wird die Empfehlungen des Special Master zu Beginn des Jahres 2002 erhalten und danach die weiteren Entscheidungen treffen.
Die PTC hat in ihrem Antrag auf eine Cy-Pres-Entschädigung folgende vier Verwendungszwecke vorgeschlagen: die Gewährung finanzieller Unterstützung an schwule und lesbische Überlebende; die Unterstützung wissenschaftlicher Forschung; die Förderung von Projekten im Bereich Bildung und Aufklärung, darunter auch Gedenkstätten; sowie die Förderung von Bemühungen zur Vermeidung anti-homosexueller Verfolgung in der Welt von heute. Sollte dem Antrag der PTC auf Zuteilung von einem Prozent der Gesamtsumme dieser Vereinbarung mit den Schweizer Banken stattgegeben werden, wäre dieser Betrag (ca. US $ 12,5 Millionen) der größte Einzelbetrag, der jemals zur Unterstützung schwul/lesbischer Anliegen zur Verfügung stünde.
1 Folgende zehn Organisationen sind Mitglieder der PTC:
Agudah (Association of Gay Men, Lesbians, and Bisexuals in Israel)
Europäischer Regionalverband der International Lesbian and Gay Association (ILGA-Europa)
Homosexuelle Initiative (HOSI) Wien, Österreich
International Association of Lesbian and Gay Children of Holocaust Survivors, USA
International Gay and Lesbian Human Rights Commission (IGLHRC), USA
Magnus-Hirschfeld-Gesellschaft, Deutschland
Mémorial de la déportation homosexuelle, Frankreich
Pink Cross, Schweiz
Lesben- und Schwulenverband in Deutschland (LSVD), Deutschland
World Congress of Gay, Lesbian, Bisexual, Transgender Jewish Organizations (WCGLBTJO).
2 Im Jahr 2000 nahm ein Vertreter der PTC auch als offizieller Beobachter an der Holocaust Era Assets-Konferenz in Washington teil.
3 Im Februar 2000 organisierte die PTC gemeinsam mit der Heinrich-Böll-Stiftung eine historische zweitägige Konferenz in Berlin, das Rosa-Winkel-Kolloquium, das Wissenschaftler, homosexuelle Überlebende der NS-Verfolgung, Menschenrechtsaktivisten und Politiker zusammenbrachte, um die Bewußtseinsbildung zu verstärken und neue Dokumente über die Verfolgung homosexueller Männer und Frauen in Nazi-Deutschland zu präsentieren. Mehr als 200 Personen aus Europa und Nordamerika nahmen an der Tagung teil.
4 Dabei handelt es sich nicht um den im ersten Absatz erwähnten Swiss Humanitarian Fund.
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5 octobre 2001 - Bulletin d'information du magazine"Têtu"
Espagne : manuels scolaires homophobes retirés
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Selon l'Express du 4 octobre, les éditions espagnoles Anaya viennent de retirer des manuels scolaires au contenu homophobe.
Ces manuels étaient destinés aux cours de religion des écoles publiques. L'homosexualité y aurait été décrite, entre autres, comme appartenant à l'"histoire du péché" et relevant de la "folie croissante". Les associations ont fait valoir que ce texte portait atteinte aux droits constitutionnels.
http://www.lexpress.com/
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26 septembre 2001 - Bulletin d'information du magazine"Têtu"
Le Conseil de l'Europe déplore les discriminations à l'encontre des homosexuels
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Le 21 septembre, dans une déclaration qualifiée d'"historique" par l'association ILGA (International Lesbian and Gay Association), le Conseil des ministres du Conseil de l'Europe a déploré l'existence de discriminations et de violence à l'encontre des gays, des lesbiennes et des bisexuels en Europe.
Cette déclaration constitue une réponse à une Recommandation de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe sur la situation des gays et des lesbiennes en Europe, dans laquelle elle demandait au Conseil des ministres d'appeler les Etats-membres à appliquer 11 principes, dont le même âge de consentement pour les relations sexuelles homo- et hétérosexuelles, les partenariats enregistrés, l'abrogation des lois discriminatoires et la mise en place d'une législation anti-discrimination.
Le Conseil des ministres est l'exécutif du Conseil de l'Europe. Il regroupe les ministres des Affaires étrangères de 43 pays européens, représentant une population totale de plus de 800 millions de personnes. Cette déclaration est la première en 50 ans d'existence soutenant les homosexuels. L'ILGA sur la toile: http://www.ilgaeurope.org/
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24 septembre 2001 - South Florida Sun-Sentinel (USA)
Search On for Gay Holocaust Survivors
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It's a mystery story, a heartbreaking quest, say those who are searching. Time is running out.
Still, they keep looking. Maybe there are just a few more somewhere, unaware they have the right to some compensation for their pain or too afraid to step forward.
Maybe one is eating a snack or playing cards right now at a retirement condo or nursing home in South Florida, home to one of the largest Holocaust survivor populations in the world.
"We don't know where they are or who they are. But my gut feeling is there are a few more out there," said Gerard Koskovich, who is part of the Pink Triangle Coalition, an international consortium searching for gays and lesbians who were persecuted by the Nazis.
"We feel a moral obligation not only to bring some financial relief to these survivors, but to bring honor to them, " said Koskovich, an editor and gay and lesbian staff liaison for the American Society on Aging in San Francisco.
Although reparation programs for Nazi victims have existed since the 1950s, a 1998 $1.25 billion settlement with Swiss banks marked the first time homosexuals became entitled to financial compensation. Gays and lesbians also were named in the 1999 German Forced Labour Compensation Programme offered by the German government.
Homosexuals, gypsies, Jehovah's Witnesses or the disabled who performed forced labor or were persecuted by the Nazis could each receive up to $1,000 -- or in some cases more, if they fall under other sections of the Holocaust Victim Assets Litigation. Those who were denied entry to Switzerland or later expelled from the country also can apply.
Scholars think between 5,000 and 15,000 gay men were sent to concentration camps, where about 60 percent of them died. Lesbians also were targets of Nazi persecution, but usually were not incarcerated.
Among the survivors, only about 20 have come forward to apply for compensation, none of them from the United States. The deadline for applications under both the Swiss and German programs is Dec. 31.
"We are stepping up outreach efforts now," said Audrey Cash, a field office coordinator with the International Organization for Migration, which is handling the Swiss program for North America and working with the German program. "A lot of people forget homosexuals also were persecuted by the Nazi regime."
Joan Ensink, director of senior programs for Ruth Rales Jewish Family Service in Boca Raton, says her organization would be happy to help. Ruth Rales started the Open Door, South Florida's first support group for gay and lesbian seniors, three years ago and now draws about 50 to 70 seniors to its monthly meetings.
Ensink said one of them, a gay man in his 80s now traveling in Europe, is a Jewish Holocaust survivor, although she doesn't know if he was arrested because of his religious background or sexual orientation.
"I wonder if people in our group will know of others," she said. "I'm sure there will be some who won't want to come forward. Many of the oldest old are still in the closet."
Given their experience 60 years ago, Koskovich thinks it's remarkable any homosexual victims would apply. While organizations formed immediately following World War II to support Jewish survivors, homosexuality remained illegal in Germany until 1969 and was not tolerated in America during the post-war McCarthy era.
The Nazis forced gay concentration camp prisoners to wear the pink triangle, from which the advocacy coalition takes its name, in hopes their fellow Jewish inmates would shun them. Homosexuals were labeled genetically inferior by the Third Reich.
"The courage it takes for them to come forward is quite astonishing. You can imagine that after having been put in a concentration camp for being a gay man, you would have every reason to decide a life of keeping quiet about it was a good idea," Koskovich said.
How many more homosexual survivors are still alive is uncertain. Many of today's Jewish survivors were children in the camps. But homosexuals usually were adults when arrested, so today the youngest are in their mid-80s.
And those still living may never come forward. The Holocaust Documentation Center in Miami has talked to thousands of survivors, taken their oral testimonies or referred them to reparation programs.
"But we've never done any specific work with homosexuals -- not because we avoided it, but because no one ever has come forward," said center vice president Rita Hofrichter, herself a survivor. "Yet they were victims, just as any other group selected by Hitler for persecution."
Staff Writer Diane Lade can be reached at
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21 septembre 2001 - Bulletin d'information du magazine"Têtu"
Les victimes homosexuelles des nazis appelées à se faire connaître
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Les homosexuels, victimes des persécutions sous le régime nazi, sont appelés à se faire enregistrer auprès de l'Organisation internationale des migrations (OIM).
Ces victimes ont jusqu'au 31 décembre 2001 pour se faire connaître auprès de l'OIM. Sont concernés les homosexuels qui ont été contraints de travailler dans des camps, dans des entreprises allemandes ou suisses ou des filiales allemandes de compagnies suisses, ceux qui ont été refoulés en tentant de se réfugier en Suisse, et ceux qui ont subi de mauvais traitements en tant que réfugiés, soit qu'ils aient subi des violences, soit qu'ils aient été détenus ou déportés. Les héritiers des victimes décédées sont habilités à réclamer des compensations si leur parent est mort après le 15 février 1999. Les indemnisations seront tirées du fonds de 1,25 milliard de dollars attribué par les tribunaux américains aux victimes de l'Holocauste qui avaient intenté des actions en justice à l'encontre des banques suisses, ainsi que de la fondation allemande "Souvenir, responsabilité et avenir". Celle-ci est dotée de 10 milliards de DM (5,12 milliards d'euros) auquel ont contribué à égalité l'État allemand et les entreprises allemandes.
L'OIM lance une campagne d'information pour retrouver ces victimes survivantes, persécutées par les nazis en raison de leur homosexualité, et souvent difficiles à localiser car elles hésitent à se faire connaître. L'OIM compte sur le soutien des organisations d'homosexuel(le)s en Allemagne, mais aussi au niveau international, pour entrer en contact avec les victimes dont certaines ont trouvé refuge dans d'autres pays, notamment aux États-Unis, au Canada et en Australie. Les victimes ou leurs héritiers doivent s'adresser à l'IOM/HVAP, 17 route des Morillons, P.O. BOX 71, 1211 Genève 19, Suisse (avec AFP).
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19 septembre 2001 - Bulletin d'information du magazine"Têtu"
Procès des homosexuels égyptiens : première condamnation
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Mahmoud Abdel Fatah, 17 ans, prévenu mineur accusé d'homosexualité dans le cadre du procès impliquant 52 autres Égyptiens a été condamné mardi 18 septembre à trois ans de prison ferme et une période probatoire similaire par le tribunal correctionnel pour mineurs du Caire.
Cette décision de la Cour serait basée sur les confessions du prévenu lors des interrogatoires. Une accusation antérieure de "mépris des religions" n'a pas été retenue contre le jeune homme qui a la possibilité de faire appel. L'accusé avait été arrêté avec 52 autres hommes le 11 mai au Caire mais son cas a été dissocié du fait de son âge. Le tribunal correctionnel de la Haute Cour de sûreté de l'État poursuivra aujourd'hui le procès des 52 autres prévenus. Deux d'entre eux sont accusés, outre de pratiques homosexuelles, "d'exploiter la religion musulmane pour propager des idées extrémistes, d'introduire des modifications aux versets du Coran afin de mépriser les religions monothéistes et le prophète Mahomet, d'inventer un mode de prière différent de la prière musulmane", selon l'acte d'accusation.
Les 50 autres accusés sont poursuivis pour avoir fait "des pratiques homosexuelles un principe fondamental de leur groupe, afin de créer des dissensions sociales, et de s'être adonnés à la débauche avec des hommes". L'homosexualité ne figure pas parmi les crimes sexuels évoqués explicitement par la loi égyptienne, fondée sur la charia (loi islamique), mais plusieurs législations incriminant les pratiques portant atteinte aux moeurs peuvent s'appliquer à l'homosexualité, à condition que de tels actes soient prouvés (avec AFP).
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30 août 2001 - Bulletin d'information du magazine"Têtu"
Procès des homosexuels égyptiens : l'Islam au coeur des débats
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Les témoins à décharge comme l'accusation ont invoqué les principes de l'islam, mercredi, à la reprise du procès devant un tribunal d'exception des 52 Egyptiens poursuivis pour "pratiques homosexuelles" après une rafle dans un boîte de nuit sur le Nil. "La loi abilite la cour de sûreté de l'Etat à examiner cette affaire parce qu'elle comporte une accusation de mépris des religions, et affecte donc la société", a expliqué le représentant du Parquet, Achraf Helal, à l'ouverture de l'audience. "La pratique de la débauche n'est qu'un aspect du mépris des religions", a-t-il ajouté.
Deux des prévenus, Chérif Farahat et Mahmoud Ahmed Allam, sont accusés, outre de pratiques homosexuelles, "d'exploiter la religion musulmane pour propager des idées extrémistes, d'introduire des modifications aux versets du Coran afin de mépriser les religions monothéistes et le prophète Mahomet, d'inventer un mode de prière différent de la prière musulmane", selon l'acte d'accusation.
Les 50 autres accusés sont uniquement poursuivis pour avoir fait "des pratiques homosexuelles un principe fondamental de leur groupe, afin de créer des dissensions sociales, et de s'être adonnés à la débauche avec des hommes". Le procès, dont la prochaine audience a été fixée au 5 septembre, se déroule devant le tribunal correctionnel de la Haute Cour de sûreté de l'Etat, une cour d'exception dont les verdicts sont sans appel.
L'audience de mercredi s'est déroulée en présence de représentants des ambassades américaine, canadienne, belge, danoise et suisse, mais sans la participation d'aucune organisation égyptienne de défense des droits humains. Les ONG égyptiennes ont d'ailleurs multiplié ces derniers jours leurs condamnations des pratiques homosexuelles. "Nos activités, fondées sur un mandat populaire, ne peuvent en aucun cas aller à l'encontre des convictions prédominantes dans la société", a ainsi expliqué le secrétaire général de l'organisation égyptienne des droits humains (OEDH), Hafez Abou Saada. "Ceci n'est pas un procès lié aux libertés, mais une affaire de prostitution", a-t-il affirmé, cité cette semaine par l'hebdomadaire Al-Ahram Al-Arabi, ajoutant que l'OEDH ne "peut pas approuver les pratiques extrémistes et anormales".
Selon Amnesty International, le droit de ces hommes à un procès équitable n'est pas respecté, notamment en raison de l'impossibilité de faire appel de la décision. Pour l'association, "cette disposition contrevient à l'article 14(5) du Pacte international relatif aux droits civils et politiques, que l'Egypte a signé et qui précise : "Toute personne déclarée coupable d'une infraction a le droit de faire examiner par une juridiction supérieure la déclaration de culpabilité et la condamnation, conformément à la loi"".
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30 août 2001 - Bulletin d'information du magazine"Têtu"
République tchèque : pétition contre les partenariats homosexuels
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Plus de 68.000 catholiques tchèques ont signé au cours des trois derniers mois une pétition contre un projet de loi prévoyant des "partenariats enregistrés" de couples homosexuels, a annoncé mercredi 29 août un responsable du Centre national pour la famille de Brno.
La pétition sera remise en septembre à la commission des pétitions du Parlement tchèque, avant l'ouverture d'un nouveau débat parlementaire à ce sujet, a précisé le responsable du centre fondé par la Conférence épiscopale tchèque. Dans une lettre de recommandation, adressée dans les diocèses avec la pétition, les évêques tchèques ont dénoncé le projet de "partenariats enregistrés" d'homosexuels comme un "mariage alternatif" qui "n'apporterait rien de substantiel à la solution des problèmes de ces personnes". Par contre, l'autorisation par la loi des partenariats d'homosexuels "risque de mettre en confusion une partie non négligeable des jeunes qui (...) souffrent de problèmes dans la recherche de leur propre identité sexuelle", ont estimé les évêques. La pétition souligne "la valeur absolument exceptionnelle du mariage et de la famille pour la société". "L'État accorde aux mariés et aux familles une position légale particulière qui n'appartient à des membres d'aucune autre communauté", rappelle le texte.
Le président de l'association des gays tchèques, Jiri Hromada, a récemment dénoncé la "démagogie" de cette pétition et accusé l'église catholique de "s'enfoncer dans l'hystérie". Pour soutenir le projet de loi sur les "partenariats enregistrés", les homosexuels préparent une campagne d'information, des rencontres avec des députés et sénateurs, ainsi qu'une manifestation le 13 octobre à Prague, a-t-il indiqué. Les deux tentatives précédentes de faire adopter une loi permettant d'officialiser la vie commune de couples homosexuels, en 1998 et 1999, ont échoué de justesse, rejetées notamment par les députés chrétiens-démocrates.
Selon un récent sondage, 41 % des Tchèques sont favorables à des partenariats enregistrés d'homosexuels, tandis que 33 % s'y opposent et que 26 % sont indécis (avec AFP).
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