triangles-roses.org. La persécution des homosexuels sous le régime nazi.

 

 

 

 

actualité de la répression dans le monde - novembre 2005

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25 novembre 2005 - Mémorial de la Déportation Homosexuelle

France : décès de Pierre Seel

 

La famille de Pierre Seel, M. Eric Feliu et le Mémorial de la Déportation Homosexuelle ont la douleur de vous faire part du décès de Pierre Seel le 25 novembre 2005, à Toulouse.

M. Pierre Seel était âgé de 82 ans.

Un service religieux sera célébré lundi 28 novembre 2005, à 9h30, en l'église des Dominicains, 1, allée Lacordaire (chemin des Maraîchers), à Toulouse. L'inhumation aura lieu le même jour dans le cimetière de Bram (département de l'Aude).

Conformément à la volonté de la famille de Pierre Seel, cette cérémonie de sépulture conservera un caractère privé, sans fleurs ni couronnes. Les personnes souhaitant assister à la cérémonie le pourront, exprimant leur sympathie à sa famille par leur présence à titre individuel, dans le recueillement.

Celles et ceux qui auraient souhaité être présent(e)s et qui ne le pourront pas, quelle que soit leur confession ou philosophie, sont invités à être en union de pensée ou de prière avec les enfants, la famille et les amis de Pierre Seel.

Le site Triangles Roses recueillera les condoléances que vous voudrez adresser par voie électronique aux proches de Pierre Seel. Pour ce faire, utilisez notre page "contact" ; vos condoléances ou vos messages de sympathie seront ensuite imprimés et transmis à leurs destinataires.

 

Ci-dessous, un extrait du livre "Moi, Pierre Seel, déporté homosexuel", rédigé en 1994 avec Jean Le Bitoux.

"Des jours, des semaines, des mois passèrent. De mai à novembre 1941, je vécus six mois de la sorte dans cet espace où l'horreur et la sauvagerie étaient la loi. Mais je tarde à évoquer l'épreuve qui fut la pire pour moi, alors qu'elle se passa dans les premières semaines de mon incarcération dans le camp. Elle contribua plus que tout à faire de moi cette ombre obéissante et silencieuse parmi d'autres.

Un jour, les haut-parleurs nous convoquèrent séance tenante sur la place de l'appel. Hurlements et aboiements firent que, sans tarder, nous nous y rendîmes tous. On nous disposa au carré et au garde-à-vous, encadrés par les SS comme à l'appel du matin. Le commandant du camp était présent avec tout son état-major. J'imaginais qu'il allait encore nous assener sa foi aveugle dans le Reich assortie d'une liste de consignes, d'insultes et de menaces à l'instar des vociférations célèbres de son grand maître, Adolf Hitler. Il s'agissait en fait d'une épreuve autrement plus pénible, d'une condamnation à mort.

Au centre du carré que nous formions, on amena, encadré par deux SS, un jeune homme. Horrifié, je reconnus Jo, mon tendre ami de dix-huit ans. Je ne l'avais pas aperçu auparavant dans le camp. Etait-il arrivé avant ou après moi ? Nous ne nous étions pas vus dans les quelques jours qui avaient précédé ma convocation à la Gestapo. Je me figeai de terreur. J'avais prié pour qu'il ait échappé à leurs rafles, à leurs listes, à leurs humiliations. Et il était là, sous mes yeux impuissants qui s'embuèrent de larmes. Il n'avait pas, comme moi, porté des plis dangereux, arraché des affiches ou signé des procès-verbaux. Et pourtant il avait été pris, et il allait mourir. Ainsi donc les listes étaient bien complètes. Que s'était-il passé ? Que lui reprochaient ces monstres ? Dans ma douleur, j'ai totalement oublié le contenu de l'acte de mise à mort.

Puis les haut-parleurs diffusèrent une bruyante musique classique tandis que les SS le mettaient à nu. Puis ils lui enfoncèrent violemment sur la tête un seau en fer blanc. Ils lâchèrent sur lui les féroces chiens de garde du camp, des bergers allemands qui le mordirent d'abord au bas-ventre et aux cuisses avant de le dévorer sous nos yeux. Ses hurlements de douleur étaient amplifiés et distordus par le seau sous lequel sa tête demeurait prise. Raide et chancelant, les yeux écarquillés par tant d'horreur, des larmes coulant sur mes joues, je priai ardemment pour qu'il perde très vite connaissance.

Depuis, il m'arrive encore souvent de me réveiller la nuit en hurlant. Depuis plus de cinquante ans, cette scène repasse inlassablement devant mes yeux. Je n'oublierai jamais cet assassinat barbare de mon amour. Sous mes yeux, sous nos yeux. Car nous fûmes des centaines à être témoins. Pourquoi donc se taisent-ils encore aujourd'hui ? Sont-ils donc tous morts ? Il est vrai que nous étions parmi les pus jeunes du camp, et que beaucoup de temps a passé. Mais je pense que certains préfèrent se taire pour toujours, redoutant de réveiller d'atroces souvenirs, comme celui-ci parmi d'autres.

Quant à moi, après des dizaines d'années de silence, j'ai décidé de parler, de témoigner, d'accuser."

 

Extrait de Moi, Pierre Seel, déporté homosexuel, écrit en collaboration avec Jean Le Bitoux, éditions Calmann-Lévy, 1994.

Photo : Pierre Seel, photographié en 1997 par Orion Delain.

Textes : lire également Un incident sans conséquences..., les années de honte, tirés du même ouvrage, et La Guenille, le poème d'André Sarcq dédié à Jo, à Pierre Seel et aux homosexuels massacrés par les nazis.


In Memory of Pierre Seel (1923-2005): A Key Figure in the Public
Recognition of the Nazi Persecution of Homosexuals Dies at Age 82

The Mémorial de la Déportation Homosexuelle (MDH), the French national association that works to commemorate the homosexual victims of the Nazi regime, has announced the death of Pierre Seel on Nov. 25 at age 82 in Toulouse, France. Of some 200 men from the annexed French region of Alsace-Lorraine deported to Nazi concentration camps as homosexuals, Mr. Seel was the sole survivor who had spoken out publicly about his experience. He was recognized internationally for his book, I, Pierre Seel, Deported Homosexual: A Memoir of Nazi Terror, first released in French in 1994 and subsequently published in English and Spanish, and for his deeply moving testimony in the American documentary film Paragraph 175 (Telling Pictures, 2000).

In a statement released in conjunction with three other French national gay, lesbian, bisexual and transgender organizations, Bruno Gachard, president of the Mémorial de la Déportation Homosexuelle, noted that "Pierre Seel died peacefully in his sleep, leaving us the memory of his martyrdom. Through his example, through his kindness and through his openness, he enabled us to know who we are and where we came from."

In 1941, at the age of 17, Mr. Seel was seized by the Nazis in his native Mulhouse because his name appeared on a list of suspected homosexuals that had been complied by the local French police. He was violently tortured by the SS, then sent to the Schirmeck-Vorbruck concentration camp in Alsace. During his internment, he was forced to witness the murder of his 18-year-old partner, Jo, who was torn to shreds by guard dogs on the order of the camp authorities. After six months of severe privation and brutality, Mr. Seel was released from the camp, only to be drafted against his will into the German army and sent to the Russian Front.

Following the Second World War, Mr. Seel returned to France determined to establish a safe and quiet life. As with many homosexuals during an era when French culture continued to sharply disapprove of homosexuality, he married and founded a family. He eventually established himself as a shopkeeper, looking after his wife and three children--but remaining resolutely and painfully silent about his homosexuality and his traumatic experience of persecution. In his memoirs, Mr. Seel recalled this period of his life as "years of shame" from the unhealed psychological and physical wounds of his suffering at the hands of the Nazis.

After nearly four decades, with his children grown and with the French gay liberation movement well under way, Mr. Seel ultimately decided to break his silence in 1982. He spent the remaining 23 years of his life as an emblematic figure of the gay movement, playing a key role in demanding public recognition that there were indeed French victims of the antihomosexual policies of the Nazi regime. The French government granted this acknowledgment only in 2001, when Lionel Jospin, then the prime minister, finally mentioned homosexual victims in his speech for the national commemoration held annually to recognize all French citizens who were deported to the Nazi concentration camps.

Historians estimate that the Nazi regime sent a total of 5,000 to 15,000 men from Germany and the annexed territories to concentration camps specifically on charges of homosexuality; the majority of those men perished before the liberation of the camps in 1945. With the death of Mr. Seel, fewer than 10 homosexual internees who have publicly borne witness to their experience are known to be alive anywhere in the world.

Mr. Seel is survived by his partner, Eric Feliu, of Toulouse, and by his wife and three children. After private funeral services in Toulouse, he was buried in the communal cemetery of Bram in France on Nov. 28.

For more information on the Mémorial de la Déportation Homosexuelle, contact Gerard Koskovich, a member of the MDH board of directors and U.S. representative for the organization, at or (415) 641-5364.


In Memoriam 
Pierre Seel (1923 - 2005) 
 
Ein wichtiger Zeitzeuge für die Nazi-Verfolgung von
Homosexuellen ist im Alter von 82 Jahren gestorben 
 

Das Mémorial de la Déportation Homosexuelle (MDH), die französische nationale Vereinigung zum Gedenken an die homosexuellen Opfer des Nazi-Regimes, hat den Tod Pierre Seels bekanntgegeben. Seel starb am 25. November 2005 im Alter von 82 Jahren in Toulouse. Rund zweihundert Männer wurden wegen ihrer Homosexualität aus dem annektierten Elsaß-Lothringen in Nazi-Konzentrationslager verschleppt. Pierre Seel war der einzige Überlebende, der öffentlich über sein Schicksal sprach.

Sein Buch “Ich, Pierre Seel, deportiert und vergessen" wurde international beachtet und erschien nach der französischen Originalausgabe (1994) in englischer, spanischer und deutscher Übersetzung (diese 1996 in Köln veröffentlicht). Auch in dem amerikanischen Dokumentarfilm “Paragraph 175" legte er ein tief bewegendes Zeugnis seines Schicksals ab (Telling Pictures, 2000). 
 
In einer gemeinsamen Erklärung mit drei anderen französischen Organisationen von Schwulen, Lesben, Bisexuellen und Transgenders betonte Bruno Gachard, der Präsident des Mémorial de la Déportation Homosexuelle: “Pierre Seel starb friedlich im Schlaf. Er hinterließ uns die Erinnerung an seine Leidensgeschichte. Durch sein Vorbild, durch seine Liebenswürdigkeit und durch seine Offenheit ermöglichte er uns, zu wissen, wer wir sind und woher wir kommen." 
 
1941 - Pierre Seel war 17 Jahre alt - verhafteten ihn die Nazis in seinem Heimatort Mulhouse, weil sein Name auf einer Liste von Personen stand, die der Homosexualität verdächigt wurden. Die Liste hatten die Nazis von der örtlichen französischen Polizei erhalten. Seel wurde von der SS brutal gefoltert und dann in das Konzentrationslager Schirmeck-Vorbrück verbracht. Während seiner Internierung wurde er gezwungen, die Ermordung seines 18 Jahre alten Partners, Jo, mit anzusehen, der von Wachhunden unter der Aufsicht der Lagerverantwortlichen zerfleischt und zerfetzt wurde. Nach sechs Monaten schwerster Not und Brutalität wurde Seel aus dem Lager entlassen, nur um gegen seinen Willen in die deutsche Armee eingezogen und an die russische Front geschickt zu werden. 
 
Nach dem Zweiten Weltkrieg kehrte Pierre Seel nach Frankreich zurück mit dem festen Wunsch, nun ein sicheres und ruhiges Leben zu beginnen. Wie viele Homosexuelle in dieser Zeit, als die französische Gesellschaft weiterhin Homosexualität scharf ablehnte, heiratete er und gründete eine Familie. Dabei schuf er sich eine Existenz als Ladeninhaber und sorgte für seine Frau und drei Kinder. Peinlich vermied er, über seine Homosexualität und seine traumatischen Erlebnisse während der Verfolgung zu sprechen. In seinen Memoiren bezeichnete er diese Periode als “Jahre der Scham" wegen der unverheilten psychischen und physischen Wunden, die er von den Nazis erlitten hatte. 
 
Nach nahezu vier Jahrzehnten - seine Kinder waren erwachsen und die französische Schwulenbewegung hatte sich in der Gesellschaft Gehör verschafft - entschloss sich Pierre Seel dann, 1982 sein Schweigen zu brechen. Die verbleibenden 23 Jahre seines Lebens widmete er sich als entscheidender Akteur dem Kampf um die Anerkennung, dass auch Franzosen Opfer der antihomosexuellen Politik des Nazi-Regimes wurden. Die französische Regierung sprach diese Anerkennung erst im Jahr 2001 aus, als der damalige französische Premierminister Lionel Jospin auch die homosexuellen Opfer in seiner Rede zum jährlichen nationalen Gedenken an alle französischen Bürger erwähnte, die in die Nazi-Konzentrationslager deportiert wurden. 
 
Historiker schätzen, dass das NS-Regime insgesamt zwischen 5.000 und 15.000 Männer aus Deutschland und den annektierten Gebieten in Konzentrationslager verschleppten wegen deren Homosexualität; die Mehrzahl von ihnen kam um, bevor die Lager 1945 befreit wurden. Mit dem Tod Pierre Seels ist die Zahl bekannter, noch lebender Zeitzeugen, die über ihre Internierung in der Nazi-Zeit öffentlich berichtet haben, auf eine Zahl von weniger als zehn weltweit gesunken. 
 
Pierre Seel hinterläßt seinen Partner, Eric Feliu, in Toulouse, seine Frau und seine drei Kinder. Nach einer Trauerfeier im privaten Kreis in Toulouse wurde er am 28. November 2005 auf dem kommunalen Friedhof in Bram in Frankreich beigesetzt.

Für weitere Informationen steht Ihnen in französischer Sprache der Präsident des Mémorial de la Déportation Homosexuelle (MDH), und in englischer Sprache das Vorstandsmitglied und US-Repräsentant des MDH, zur Verfügung. (Ubersetzung: Eberhard Zastrau, Gedenkort für die im Nationalsozialismus verfolgten Homosexuellen (www.gedenkort.de ).

 
25 novembre 2005 - Associated Press

U.S.: 1,000th execution slated for next week

 

An execution once every 10 days since moratorium lifted

"Let's do it."

With those last words, convicted killer Gary Gilmore ushered in the modern era of capital punishment in the United States, an age of busy death chambers that will likely see its 1,000th execution in the coming days.

After a 10-year moratorium, Gilmore in 1977 became the first person executed following a 1976 U.S. Supreme Court decision that validated state laws to reform the capital punishment system. Since then, 997 prisoners have been executed, and next week, the 998th, 999th and 1,000th are scheduled to die.

Robin Lovitt, 41, will likely be the one to earn that macabre distinction next Wednesday. He was convicted of fatally stabbing a man with scissors during a 1998 pool hall robbery in Virginia.

Ahead of Lovitt on death row are Eric Nance, scheduled to be executed Monday in Arkansas, and John Hicks, scheduled to be executed Tuesday in Ohio. Both executions appear likely to proceed.

Gilmore was executed before a Utah firing squad, after a record of petty crime, killing of a motel manager and suicide attempts in prison. His life was the basis for a TV miniseries and Norman Mailer's book, "The Executioner's Song."

While his case was well-known, most people today probably couldn't name even one of the more than 3,400 prisoners -- including 118 foreign nationals -- on death row in the U.S. In the last 28 years, the U.S. has executed on average one person every 10 days.

The focus of the debate on capital punishment was once the question of whether it served as a deterrent to crime. Today, the argument is more on whether the government can be trusted not to execute an innocent person. Thomas Hill, an attorney for a death row inmate in Ohio who recently won a second stay of execution, thinks the answer is obvious. "We have a criminal system that makes mistakes. If you accept that proposition, that means you have to be prepared for the inevitability that some are sentenced to death for crimes they didn't commit," Hill said.

But advocates of the death penalty argue that its opponents are elitist liberals who are ignoring the real victims.

"Since 1999, we've had 100,000 innocent people murdered in the U.S., but nobody is planning on commemorating all those people killed," said Michael Paranzino, president of Throw Away the Key, a group that supports the death penalty.

The race factor

Race also is a key question in the debate. Since 1976, 58 percent of those executed in the U.S. were white while 34 percent were black, according to the Death Penalty Information Center. But non-Latino whites make up 75 percent of the U.S. population, while non-Latino blacks comprise just over 12 percent, according to the U.S. Census Bureau.

Some supporters say ending the death penalty would be harmful to poor minorities, who are disproportionately murder victims.

"Increasingly violent crime is primarily for the working class folks, poor people and people of color," Paranzino said.

Opponents of capital punishment also point to the unfair role of class and race in death penalty cases.

"The race of the victims has a lot to do with who winds up getting executed," said Barry Scheck, co-founder of the New York-based Innocence Project, a legal clinic that seeks to exonerate inmates through DNA testing. "There is tremendous arbitrariness to the death penalty."

Death sentences nationwide have dropped by 50 percent since the late 1990s, with actual executions down by 40 percent, according to the Death Penalty Information Center. Twelve states do not have the death penalty, and at least two states -- Illinois and New Jersey -- have formal moratoriums on capital punishment, according to the center.

An October Gallup poll showed 64 percent of Americans support use of the death penalty. But that is the lowest level in 27 years, down from a high of 80 percent in 1994.

Still, some powerful political forces are looking to speed up the trying and executing of prisoners. Both houses of the U.S. Congress are considering bills that would lessen the ability of defendants in capital cases to appeal to federal courts.

Proponents of the legislation say such appeals add up to 15 years to the process of executing a prisoner. Detractors say the law will not allow federal courts to review most cases and will result in innocent people being put to death.

Executing the innocent?

Since 1973, 122 prisoners have been freed from death row. The vast majority of those cases came during the last 15 years, since the use of DNA evidence became widespread. While there is no official proof an innocent person has been executed, opponents of the death penalty say the number of prisoners whose convictions have been reversed should fuel skepticism.

"I don't think any rational person seriously examining the evidence can have any confidence that an innocent hasn't already been executed," said Scheck.

Using post-conviction DNA evidence, the Innocence Project has helped in more than half of the 163 cases vacated -- 14 of which were from death row. "We've demonstrated that there are too many innocent people on death row," Scheck said.

But that argument does not impress Charles Rosenthal, district attorney for Harris County, Texas, which has sent more prisoners to the death chamber -- 85 -- than any other U.S. county and all but two states, Texas and Virginia, according to Texas Department of Criminal Justice statistics.

"I don't know about every death penalty case in Texas, but I feel quite sure that no one that this office has had anything to do with was factually innocent," Rosenthal said.

Scheck believes Rosenthal's claim is based "more on faith than fact." He noted that the police DNA lab in Houston has been shut down since 2002 because an investigation found problems with poor training and contaminated evidence.

"What kind of confidence can you have when the jurisdiction that executes more people than any other is fraught with unreliable testing results?" Scheck said.

Questions raised

In at least two cases, questions are being raised about whether an innocent person was put to death. In St. Louis, Missouri, Larry Griffin was convicted for the 1980 fatal shooting of a 19-year-old drug dealer, Quintin Moss. He was executed in 1995. His conviction largely rested on the testimony of a career criminal who was in the Federal Witness Protection Program. Now, a policeman whose testimony backed up the criminal's story says the man was lying, and Moss' own family thinks Griffin was innocent.

In Texas, the case of Ruben Cantu, who was executed in 1993, also is receiving attention. Cantu was convicted in 1985 of killing a man and wounding another during a robbery attempt that happened the previous year, when he was 17. A decade after his execution, however, the only witness in the case and Cantu's co-defendant have both come forward to say he was innocent.

In St. Louis, City Circuit Attorney Jennifer Joyce has led a review of 1,400 cases to see if DNA evidence can prove the guilt or innocence of those convicted. With only 12 cases left to review, evidence led to the exoneration of just three men, none of whom were on death row.

"Most of the time there is testing, it confirms the guilt of the defendant," Joyce said.

Virginia Gov. Mark Warner is examining Lovitt's case, and could decide whether or not to grant clemency over the weekend. It would be the only likely way Lovitt could avoid execution. In October, the U.S. Supreme Court refused to reconsider the case.

DNA tests on the scissors used in the stabbing were inconclusive, and the scissors were later thrown away because of a lack of storage space. One of his lawyers, former independent counsel Kenneth Starr, said though he supports the death penalty in principle, it should not apply to Lovitt for reasons "including -- above all right now -- the destruction of the DNA evidence."

The Associated Press - 11/25/05

 
24 novembre 2005 - Le Monde.fr

Banlieues : après la polygamie, le rap...

 
Cent cinquante-trois députés et 49 sénateurs, majoritairement de droite, viennent de demander au ministre de la justice, Pascal Clément, d' "envisager des poursuites" à l'encontre de sept groupes de rap. Motif : leurs textes incitent, selon eux, au racisme "anti-blanc" et à la haine de "la France" . Ainsi, les groupes, 113, récompensé par deux victoires de la musique en 2000, Smala, Ministère Amer, Lunatic, et les rappeurs Fabe, Salif et Monsieur R sont accusés de faire "le commerce du racisme au lieu de l'antiracisme" .

Cette coalition parlementaire est à l'initiative du député UMP de la Moselle François Grosdidier. "Le message de violence de ces rappeurs reçu par des jeunes déracinés, déculturés, peut légitimer chez eux l'incivilité, au pire le terrorisme" , explique l'élu qui cite les paroles du groupe Lunatic : "Quand j'vois la France les jambes écartées, j'l'encule sans huile. (...) Tu m'dis : "la France un pays libre" ; (...) attends-toi à bouffer du calibre. J'rêve de loger dans la tête d'un flic une balle de G.L.O.C.K." . Ou celles de la Smala : "Guerre raciale, guerre fatale, oeil pour oeil, dent pour dent, organisation radicale, par tous les moyens il faut leur niquer leurs mères Gouers (Français), c'est toi qui perds..."

"LA FRANCE EST UNE GARCE"

M. Grosdidier avait déjà attiré l'attention du garde des sceaux, au mois d'août, en fustigeant "FranSSe" , une chanson "coup de coeur de la Fnac" , comme il aime à le répéter, signée Monsieur R : "La France est une garce, n'oublie pas de la baiser jusqu'à l'épuiser ! (...) Moi, je pisse sur Napoléon et sur le général de Gaulle." L'artiste a d'ailleurs fait l'objet d'une plainte déposée par Daniel Mach, député UMP des Pyrénées-Orientales, pour "outrage aux bonnes moeurs" . "On ne peut pas se cacher derrière la liberté d'expression" , affirme M. Mach avant d'ajouter, virulent : "Peut-être que Sade a été trop lu par Dutroux et Céline par Hitler." L'affaire sera jugée le 6 février 2006.

De son côté, le ministre de la justice a donné l'instruction au procureur général de Paris de procéder à l'ouverture d'une enquête. La brigade de répression de la délinquance sur la personne doit déterminer s'il y a bien infraction ou prescription. Car la plupart des groupes visés par les parlementaires n'existent plus. La dernière prose du Minister Amer remonte déjà à plus de dix ans. Lunatic s'est dissous en 2002. Le chanteur Fabe a pris sa retraite d'artiste il y a déjà plus de cinq ans. Et les textes "haineux" du 113 remontent à la même période. Sur ce point, M. Grosdidier s'explique : "Le problème, c'est qu'on peut toujours acheter leur musique en ligne ou en magasin." Il poursuit : "Je ne prétends pas à l'exhaustivité. J'ai fait des recherches sur Internet. Mon fils m'a aidé, des jeunes de ma circonscription également. Mon collaborateur m'a fait une synthèse sur ce sujet dans laquelle devait figurer une quinzaine de groupes. J'ai choisi les plus violents."

Après ces recherches, le député de la Moselle a remis, mardi 22 novembre, six questions écrites à Pascal Clément demandant des sanctions pour ces rappeurs. Le 17 novembre, le site www.surlering.com, magazine underground en ligne, dans sa rubrique "culturisme", proposait à ses cyberlecteurs, une "Speciale chanson française : "Viens kiffer ton Karaoke !" où tu chantes, et tu chantes, et tu chantes en balançant ton menton direct sur l'écran tu verras c'est G-E-A-N-T." Douze groupes de rap, avec les passages des chansons qui ont fait leur succès, se succèdent parmi lesquels les sept rappeurs incriminés. M. Grosdidier affirme que "ça relève un peu du hasard. Mes recherches remontent à plus de trois semaines" .

"C'est affligeant de voir que les élus ne comprennent pas la pertinence des discours" , commente Olivier Cachin, spécialiste du rap français et auteur de L'Offensive rap (Découvertes Gallimard). "S'ils sont violents, c'est parce qu'ils sont issus d'un milieu extrêmement violent. Il ne faut pas s'attendre à un angélisme de leur part. Après la polygamie, les rappeurs seraient aussi responsables des émeutes des banlieues. C'est d'un mépris incroyable !"

Mustapha Kessous - Article paru dans l'édition du 25.11.05.
 
23 novembre 2005 - NouvelObs.com

Opium du peuple : Le Vatican se prononce contre l'ordination des homosexuels

 

Dessin : Cabu, Charlie Hebdo, 1er juin 2005.Le site internet de l'agence catholique contestataire Adista a publié, mercredi 23 novembre, l'instruction du Vatican destinée à empêcher les homosexuels de devenir prêtres, une semaine avant sa publication programmée. Selon cette instruction, l'Eglise "ne peut admettre au séminaire et aux ordres sacrés ceux qui pratiquent l'homosexualité, présentent des tendances homosexuelles profondément enracinées ou soutiennent ce qu'on appelle la 'culture gay'". De larges extraits avaient déjà été publiés dans la presse italienne. Ce texte, approuvé par le pape Benoît XVI le 31 août, a été adressé la semaine dernière aux évêques et responsables de séminaires du monde entier.
Il devait être publié par l' Osservatore Romano, l'organe de presse du Vatican, le 29 novembre.

"Des péchés graves"

Le document souligne que si les homosexuels ont droit au "respect", l'Eglise considère les "actes" homosexuels comme des "péchés graves", et dans tous les cas l'homosexualité comme un "désordre".
Pour le Vatican, les homosexuels ne peuvent pas être ordonnés prêtres car "ils se trouvent dans une situation qui fait obstacle à une relation juste avec des hommes et des femmes".
Il évoque également, sans plus de précision, "les conséquences négatives qui peuvent découler de l'ordination de personnes présentant des tendances homosexuelles profondément enracinées".
Plusieurs Eglises, notamment aux Etats-Unis, ont été récemment secouées par des scandales sexuels.
Le texte souligne que l'ordination n'est pas "un droit" et ajoute à l'intention des séminaristes qu'il "serait extrêmement malhonnête qu'un candidat cache son homosexualité" pour être ordonné prêtre.

Ligne constante de l'Eglise catholique

Si l'homosexualité n'a été qu'un "problème transitoire" pour des jeunes hommes à peine sortis de l'adolescence sans concerner leur personnalité profonde, il leur est demandé de l'avoir "dépassé" depuis trois ans avant de demander à être ordonné diacre, l'étape précédant l'ordination en tant que prêtre. Le document, qui a été en chantier pendant de longues années, a été rédigé par la congrégation pour l'éducation catholique (le service du Vatican chargé des séminaires), en accord avec la congrégation pour le culte divin.
Il réaffirme en l'actualisant une ligne constante de l'Eglise catholique, qui est de refuser l'accès à la prêtrise de ceux que l'on appelait autrefois les "sodomites". Le dernier texte sur ce sujet remonte à 1961.
L'instruction du Vatican ne concerne cependant que les séminaristes, c'est-à-dire les candidats à la prêtrise, et pas les prêtres déjà ordonnés.

Dessin de Luz, Charlie Hebdo.

Le NouvelObs.com, 23 novembre 2005

 
20 novembre 2005 - webmaster

Etats-Unis : bientôt la millième exécution capitale...

 

Aux Etats-Unis, la 997ème exécution capitale depuis la reprise des exécutions en 1977 a eu lieu en Caroline du Nord le 18 novembre 2005. La millième exécution est programmée pour le 1er décembre 2005.

Amnesty International lance une action autour de la millième exécution, qui pourrait avoir lieu dans les jours prochains. Voici un extrait de leur message :

« Horrible décompte des exécutions de condamnés à mort aux États-Unis : la millième depuis la reprise des exécutions en 1977 est prévue fin 2005. Amnesty International, en tant que grande organisation abolitionniste, se doit de réagir et de faire réagir. Nous comptons donc, une fois de plus, sur le dynamisme et la mobilisation des membres des groupes et de tous nos sympathisants.

Le « jeu » des sursis et des grâces, accordés parfois quelques minutes avant l'exécution, ne nous permet pas de savoir à l'avance quel cas sera concerné, ni le jour exact, ni l'État dans lequel elle aura lieu (voir annexe, page 7 - les exécutions annoncées). C'est pourquoi l'action proposée se veut générale et flexible, mais néanmoins, nous l'espérons, des plus efficaces !

Compte tenu de l'imprécision de la date et du lieu fatidiques, nous avons fait le choix de vous inviter à écrire aux huit gouverneurs des États susceptibles de procéder à la 1 000ème exécution, pour les inciter à faire cesser l'application de ce châtiment. Nous invitons les internautes à surveiller notre site www.amnesty.asso.fr , et les Actions urgentes sur le site www.efai.org , à l'approche de la date de la millième exécution.»

Je vous signale le lien suivant, qui coordonne et met à jour l'action menée conjointement par de nombreuses organisations abolitionnistes américaines contre la millième exécution : http://www.1000executions.org/

(Texte sur la photo en haut : "Exécution en cours : Joyeux Noël"; sur la photo ci-contre : "Amérique, réveille-toi ! La peine de mort n'est pas la solution".)

Don't Kill For Me! (Pas en mon nom !)

Prenez une photo numérique de vous-même sur laquelle figure un texte indiquant que vous êtes opposé(e) à la peine de mort. Envoyez-la à . "Plus nous aurons de photos individuelles, plus nous serons forts en tant que groupe", affirme cette organisation abolitionniste américaine. Cliquez ici pour afficher toutes les photos reçues à ce jour.

Voir également le site de l'association Citizens United for Alternatives to the Death Penalty

 
19 novembre 2005 - Radio-Canada

Soixantième anniversaire du procès de Nuremberg

 

En mai 1945, à l'issue de la Seconde Guerre mondiale qui aura duré près de six ans, l'Allemagne capitule sans condition. C'est le prélude à un procès sans précédent, intenté par les vainqueurs, qui s'ouvrira le 20 novembre. Pour la première fois dans l'histoire, un tribunal international juge de hauts responsables d'un État.

Le premier ministre britannique, Winston Churchill, réclamait dès 1941 le châtiment des crimes de guerre. En octobre 1943, le président américain, Franklin Roosevelt, et le secrétaire général de l'URSS, Joseph Staline, signent avec lui la Déclaration de Moscou, qui prévoit que les dirigeants européens de l'Axe ayant commis des crimes dans un seul pays y seront jugés. Ceux « dont les forfaits n'ont pas de localisation géographique particulière » seront considérés comme de « grands criminels de guerre », dont la punition incombera conjointement aux gouvernements des pays alliés, ajoute le document.

En juin 1945, peu après la découverte des camps de concentration, les vainqueurs décident lors de la Conférence de Londres que les « grands criminels » seront jugés devant un tribunal international. Les statuts de ce Tribunal militaire international (TMI) sont établis deux mois plus tard dans les accords de Londres.

Choix hautement symbolique, le TMI siège à Nuremberg, où se tenaient les congrès du Parti nazi. Les quatre juges, leurs suppléants et les huit procureurs viennent des États-Unis, de Grande-Bretagne, de France et d'URSS, les pays victorieux.

Au banc des accusés, se côtoient une vingtaine de militaires, d'idéologues et de dirigeants du régime d'Adolf Hitler. Le principal acteur des atrocités échappe toutefois à ce rendez-vous avec la justice: devant l'imminence de la défaite, Hitler s'est suicidé, tout comme l'un de ses plus proches lieutenants, Joseph Goebbels, responsable de la propagande au sein du IIIe Reich.

Un autre absent: Heinrich Himmler, dirigeant des forces de répression nazies et responsable des camps d'extermination, s'est suicidé au mois de mai, après la capitulation de l'Allemagne.

Les accusations

En vertu de l'article 6 de l'accord de Londres, les accusés sont traduits devant le tribunal pour quatre types de crimes.

Crimes contre la paix : « la direction, la préparation, le déclenchement ou la poursuite d'une guerre d'agression, ou d'une guerre en violation des traités, assurances ou accords internationaux, ou la participation à un plan concerté ou à un complot pour l'accomplissement de l'un quelconque des actes qui précèdent »;

Crimes de guerre : « violations des lois et coutumes de la guerre. Ces violations comprennent, sans y être limitées, l'assassinat, les mauvais traitements et la déportation pour des travaux forcés ou pour tout autre but des populations civiles dans les territoires occupés, l'assassinat ou les mauvais traitements des prisonniers de guerre ou des personnes en mer, l'exécution des otages, le pillage des biens publics ou privés, la destruction sans motif des villes et des villages ou la dévastation que ne justifient pas les exigences militaires »;

Crimes contre l'humanité : « l'assassinat, l'extermination, la réduction en esclavage, la déportation, et tout autre acte inhumain commis contre toutes populations civiles, avant ou pendant la guerre, ou bien les persécutions pour des motifs politiques, raciaux ou religieux, lorsque ces actes ou persécutions, qu'ils aient constitué ou non une violation du droit interne du pays où ils ont été perpétrés, ont été commis à la suite de tout crime rentrant dans la compétence du Tribunal, ou en liaison avec ce crime ». La majorité des crimes reliés à ce chef d'accusation concernent l'extermination de près de 6 millions de juifs. C'est avec ce procès que le terme « crime contre l'humanité » fait son apparition. Les accusés sont donc poursuivis en vertu de crimes qui n'existaient pas légalement lorsqu'ils ont été commis.

Complot contre la paix et préparation d'une guerre d'agression : « les dirigeants, organisateurs, provocateurs ou complices qui ont pris part à l'élaboration ou à l'exécution d'un plan concerté ou d'un complot pour commettre l'un quelconque des crimes ci-dessus définis sont responsables de tous les actes accomplis par toutes personnes en exécution de ce plan ».

Le déroulement du procès

Au cours des 402 audiences, échelonnées sur dix mois, les juges entendront les accusés ainsi que des centaines de témoins et d'experts, et examineront plusieurs milliers de pièces à conviction.

Sur 24 accusés, il y a trois absents:

  • Robert Ley, le dirigeant du Front du travail, se suicide avant le début du procès
  • Gustav Krupp von Bohlen und Halbach, un industriel dont la famille dirigeait une usine d'armement, évite la procédure en raison de sa mauvaise santé physique et mentale
  • Martin Bormann, adjoint d'Adolf Hitler, même s'il est toujours resté introuvable, est jugé par contumace. Certaines rumeurs veulent qu'il soit mort en 1945, et d'autres qu'il aurait fui en Amérique latine.
  • Plusieurs accusés plaident qu'ils ne faisaient qu'obéir aux ordres, tous se disent innocents.

Les sentences

Le 1er octobre 1946, les sentences tombent: trois acquittements, quatre sentences d'emprisonnement variant entre 10 et 20 ans, trois sentences d'emprisonnement à perpétuité, 12 condamnations à mort par pendaison.

Condamnés à mort

  • Hermann Göring, maréchal du IIIe Reich et commandant en chef de l'armée de l'Air; il se suicide dans sa cellule la veille de son exécution en avalant du cyanure

  • Joachim von Ribbentrop, ministre des Affaires étrangères

  • Wilhelm Keiteil, chef du commandement suprême des forces armées (Wehrmacht)

  • Julius Streicher, fondateur du journal antisémite Der Stuermer

  • Ernst Kaltenbrunner, chef de l'Office suprême de sécurité (responsable des principaux services de la Gestapo)

  • Alfred Rosenberg, idéologue du nazisme et ministre des Territoires occupés de l'Est

  • Hans Frank, gouverneur général de la Pologne

  • Wilhelm Frick, ancien ministre de l'Intérieur du Reich, protecteur de Bohême-Moravie

  • Arthur Seyss-Inquart, préparateur de l'Anschluß avec l'Autriche, commissaire aux Pays-Bas, coupable de la déportation des Juifs dans ce pays

  • Fritz Sauckel, commissaire général à la main-d'oeuvre

  • Alfred Jodl, chef de l'état-major de la Wehrmacht

  • Martin Bormann est lui aussi condamné à mort, malgré son absence.

Les condamnés sont exécutés par pendaison le 16 octobre 1946.

Emprisonnés à perpétuité

  • Rudolf Hess, adjoint d'Adolf Hitler jusqu'en 1941; il se suicide en 1987

  • Walter Funk, ministre de l'Économie

  • Erich Raeder, commandant en chef de la marine jusqu'en 1943

Les deux hommes seront libérés à la fin des années cinquante.

Emprisonnés

  • Albert Speer, ministre de l'Armement: condamné à 20 ans d'emprisonnement

  • Baldur von Schirach, chef des jeunesses hitlériennes et Gauleiter de Vienne: condamné à 20 ans d'emprisonnement

  • Konstantin von Neurath, ministre des Affaires étrangères jusqu'en 1938, protecteur de Bohême-Moravie jusqu'en 1943: condamné à 15 ans d'emprisonnement

  • amiral Karl Doenitz, commandant en chef de la marine, nommé successeur de Hitler à la veille de son suicide: condamné à 10 ans d'emprisonnement

Acquittés

  • Hjalmar Schacht, président de la Reichsbank

  • Hans Fritzsche, chef des informations au ministère de la Propagande

  • Franz von Papen, vice-chancelier du Reich dans le premier cabinet Hitler et ambassadeur en Autriche et en Turquie

Le NSDAP (parti nazi), la S.S., le S.D. (service de sécurité de la S.S.) et la Gestapo (police secrète politique) sont jugés « organisations criminelles ». Le peuple allemand dans son ensemble n'est pas considéré comme "criminel".

Des questions subsistent...

Cinquante ans après la tenue de ce procès, des questions d'ordre moral subsistent. Par exemple, pourquoi les attaques nucléaires américaines sur les villes japonaises d'Hiroshima et de Nagasaki n'ont-elles jamais été jugées? Ni le massacre de 4500 officiers polonais à Katyn par les troupes soviétiques en 1939 ?

L'URSS avait-elle la légitimité de porter des accusations de complot contre la paix, elle qui avait participé à des guerres d'agression contre la Finlande et la Pologne et qui avait conclu un pacte secret de non-agression avec l'Allemagne en 1939 ?

Les coupables ont-ils tous été jugés? Pendant la guerre froide, les Alliés ont été accusés d'avoir protégé des responsables nazis.

Texte : Radio Canada.

Illustrations : (en haut) Les accusés pendant le déroulement du procès ; (au milieu) Nuremberg au temps des défilés nazis ; (en bas) Le Palais de Justice de Nuremberg dans lequel s'est déroulé le procès (source : Third Reich in Ruins).

 
16 novembre 2005 - IGLHRC

IGLHRC calls for an immediate investigation after report of two young men executed in Iran

 

(New York, November 16, 2005)  With new reports from Iran that two young men who were hung in public this week may have been executed by the government because of their sexual orientation, the International Gay and Lesbian Human Rights Commission (IGLRHC) renewed its call today for UN human rights experts to investigate such cases and demanded that Iran's government be held accountable for any violation of human rights laws.  Reports of these recent public executions follow a separate report of a young man being hanged in northern Iran last week.  IGLHRC is also following up on information circulating that a total of 92 hangings and death sentences have taken place in that country within the past four and a half months alone.

“We are alarmed at these latest hangings and call for an immediate investigation by the UN and national human rights monitors,” stated Paula Ettelbrick, executive director of IGLHRC.  “It's clear that a pattern is emerging in which young men are executed as couples and that the crimes they allegedly committed always involve some form of sexual assault of another male.”

Public executions, in and of themselves, are considered to be cruel, inhuman and degrading treatment under international law.  IGLHRC has long documented specific conditions in Iran involving clear violations of human rights law.

“When the first reported executions came to our attention in July, it was nearly impossible to determine whether the two men were executed because of their sexual orientation,” continued Ettelbrick.  “But this pattern that we have identified, along with the extraordinary increase of public death sentences being carried out under this new government, require a response not just from the global LGBT community but from all human rights advocates.”

IGLHRC is joining with Al-Fatiha, the international LGBT Muslim organization, in its call for European governments and to seek further details on these recent executions and in its support for a resolution from Canada introduced in the UN expressing concerns over human rights violations in Iran.   

IGLHRC will also continue to strategize with Al-Fatiha, Amnesty International, Human Rights Watch, the International Lesbian and Gay Association, and other human rights groups on how to move world and opinion leaders and international human rights experts to demand of Iran that it honor its commitments under international law to suspend use of the death penalty.

The International Gay and Lesbian Human Rights Commission (IGLHRC) is the only human rights organization solely devoted to improving the rights of people around the world who are targeted for imprisonment, abuse or murder because of their sexuality, gender identity or HIV status. IGLHRC addresses human rights violations by partnering with and supporting activists on the ground in countries around the world, by monitoring and documenting abuses, by engaging offending governments, and by educating international human rights officials. A US-based non-profit, non-governmental organization, IGLHRC is based in New York, with offices in San Francisco and Buenos Aires.    http://www.iglhrc.org.

 

Pendaison publique dans le nord de l'Iran (story in English below)

Iran Focus, Téhéran, 8 novembre - Mardi, un quotidien semi-officiel a rapporté qu'un jeune homme a été pendu en public dans la ville de Sari, dans le nord de l'Iran.

Kayhan, un quotidien ultra, a publié qu'Ahmad Norouzian, 22 ans, a été pendu publiquement sur la place Khazar.

Norouzian était accusé de viol et sa sentence a été confirmée par la cour suprême et approuvée par le chef de l'autorité judiciaire du pays, l'ayatollah Mahmoud Hachemi Chahroudi.

Iran publicly hangs young man in north of country

Tehran, Iran, Nov. 08 – A young man was publicly hanged in the northern Iranian town of Sari, a semi-official daily reported on Tuesday.

22-year-old Ahmad Norouzian was publicly hanged in Khazar Square, the hard-line daily Kayhan wrote.

Norouzian was accused of rape and his sentence had been upheld by Iran's State Supreme Court and approved by the country's Judiciary Chief Ayatollah Mahmoud Hashemi Shahroudi.

Iran Focus - News

 
16 novembre 2005 - webmaster

Violences urbaines : déclaration de trois députés Verts

 

Depuis trois ans, le gouvernement UMP fait dans l'idéologie. Au nom de la primauté du marché, toutes les politiques sociales ont été détruites : suppression des emplois-jeunes, des emplois aidés, coupes des crédits aux équipes éducatives et des subventions aux associations entraînant la fin de leurs activités d'accompagnement social dans les quartiers de politique de la ville. Alors que les impôts sont baissés pour les plus riches, les diverses aides sociales, dont les aides au logement, ont diminué. La précarité est promue au rang d'avenir indépassable pour de nombreuses populations. La mixité sociale, tant répétée, ne veut pratiquement jamais dire des logements très sociaux dans les communes les plus riches. Il n' y pas que des ghettos de pauvres, il y a aussi des ghettos de riches ! Et pour couronner le tout, le ministre de l'Intérieur n'a que l'invective à la bouche. En criminalisant tous les jeunes des cités sans discernement, en multipliant les contrôles au faciès, le résultat est de créer des solidarités qui, en dernier ressort, ne profitent qu'à ceux qu'il faudrait encadrer et sanctionner.

Dans une situation d'aggravation générale de la pauvreté, il a suffi d'une étincelle, les propos de Nicolas Sarkozy désignant les jeunes comme de la « racaille », pour mettre le feu dans les cités. Maintenant, le gouvernement cède à la panique et donne tous les pouvoirs au ministre de l'Intérieur. Sa stratégie de la tension a réussi au-delà de toute espérance. (...)

Ce n'est sûrement pas en décrétant l'état d'urgence et en ajoutant une nouvelle stigmatisation à des quartiers déjà vécus comme des quartiers de relégation, qu'on sortira de la situation actuelle. Déterrer une loi datant de la guerre d'Algérie, c'est ajouter un symbole lourd de sens à une situation déjà explosive. C'est une fuite disproportionnée dans l'escalade. En annonçant dès maintenant qu'une loi viendra prendre le relais de ce décret, le gouvernement avoue déjà son impuissance à ramener le calme. Les députés Verts refusent le transfert, de la justice à la police, du pouvoir de perquisition, de jour comme de nuit. Déjà, parmi les arrestations et poursuites judiciaires de ces derniers jours, il a été démontré que certains jeunes n'avaient eu que la malchance de se trouver au mauvais endroit, au mauvais moment. Et d'autres ont fait l'objet de dénonciations anonymes abusives. On ne peut donc qu'être inquiet de la restriction du pouvoir judiciaire au profit du pouvoir de police.

La situation, pour grave qu'elle puisse être, ne justifie pas de mettre entre parenthèses les libertés publiques et individuelles dans certains quartiers. Le jeu normal des institutions est suffisamment bien organisé pour faire face à de telles situations. Cette décision fait preuve de l'incapacité de ce gouvernement à assumer la conduite du pays et de sa volonté d'utiliser l'insécurité pour se maintenir au pouvoir.

Martine BILLARD, députée de Paris, Yves COCHET, député de Paris, Noël MAMERE, député de la Gironde.

Cliquez ici pour lire l'intégralité de cette déclaration.

 
15 novembre 2005 - Iran Focus

Iran : exécution de deux homosexuels

 

Iran Focus, Téhéran, 13 novembre – Deux jeunes ont été pendus sur une place publique dans la ville de Gorgan, dans le nord de l'Iran, après avoir été jugés coupables de Lavat, ou relations homosexuelles, a rapporté un quotidien officiel dimanche.

Les deux hommes, identifiés comme Mokhtar N. et Ali A., étaient âgés de 24 et 25 ans. Ils ont été pendus en public sur la place Chahid bahonar de Gorgan, peut-on lire dans le journal Keyhan.

Le journal précise que le « passé criminel » des deux jeunes étaient entaché d'enlèvement et de viol, mais l'article rend clair que le « crime » pour lequel ils ont été pendus était Lavat, qui signifie des relations homosexuelles entre deux hommes ou sodomie.

L'exécution de deux adolescents homosexuels dans la ville de Machad en juillet avait provoqué une indignation internationale. Le gouvernement ultra du président Mahmoud Ahmadinejad a juré d'adopter une ligne plus dure pour faire appliquer la loi religieuse en Iran.

Dans le code pénal de la théocratie iranienne, l'homosexualité entre deux adultes consentants est un crime capital et des sources officielles iraniennes ont exprimé leur hostilité aux pratiques homosexuelles. La radio d'Etat le 7 mars 2005 critiquait les mariages gays dans les pays occidentaux. L'ayatollah Ebrahim Amini a dit dans son sermon du vendredi à Qom que les mariages gays et lesbiens reflétaient la faiblesse de la culture occidentale, selon la télévision d'Etat le 13 juillet 2002. L'ayatollah Mechkini dans son sermon du vendredi a critiqué le parti Vert allemand pour être favorable aux homosexuels, affirmait la télévision d'Etat le 29 avril 2000.

Iran hangs two homosexuals

Tehran, Iran, Nov. 13 – Two young men were hanged in a public square in the northern city of Gorgan after being found guilty of lavat, or homosexual relationship, a semi-official daily reported on Sunday.

The two men, identified as Mokhtar N. and Ali A., were aged 24 and 25 years old respectively. They were hanged in public in Shahid Bahonar Square in Gorgan, the daily Kayhan wrote.

The newspaper said the “criminal past” of the two young men included kidnapping and rape, but the report made it clear that the “crime” for which they were hanged was lavat, which means homosexual relationship between two men or sodomy.

The execution of two homosexual teenagers in the city of Mashad in July provoked an international outcry. The hard-line government of President Mahmoud Ahmadinejad has vowed to follow a tougher line to implement Islamic law in Iran.

Under Iran's Islamic Penal Code, homosexuality between consenting adults is a capital crime and official Iranian sources express hostility to homosexual practices. A state radio commentary on March 7, 2005 criticised gay marriages in Western countries. Ayatollah Ebrahim Amini, an influential cleric, said in his Friday-prayer sermon in Qom that gay and lesbian marriages reflect a weakness of Western culture, state television reported on July 13, 2002. Ayatollah Ali Meshkini in his Friday-prayer sermon in Qom criticised the German Green Party for being pro-homosexual, state television reported on April 29, 2000.

Iran Focus - News

 
15 novembre 2005 - webmaster

France : du vent pour répondre à la tempête...

 

Du vent... Les mesures annoncées hier par le gouvernement pour résoudre les problèmes des banlieues ne règleront rien.

L'incendiaire qui, par ses propos outranciers, a stigmatisé une catégorie de la population et mis le feu aux poudres, reste en place. Il attend son boulot de "dans deux ans"...

La véritable insécurité,

c'est la précarité.

 

 
14 novembre 2005 - webmaster

France : l'état d'urgence est prolongé de trois mois...

 

Jacques Chirac annonce un train de mesures destinées à réduire la "fracture sociale" en France.

"Notre problème, ce n'est pas les étrangers, c'est qu'il y a overdose. C'est peut-être vrai qu'il n'y a pas plus d'étrangers qu'avant la guerre, mais ce n'est pas les mêmes et ça fait une différence. Il est certain que d'avoir des Espagnols, des Polonais et des Portugais travaillant chez nous, ça pose moins de problèmes que d'avoir des musulmans et des Noirs [...] Comment voulez-vous que le travailleur français qui travaille avec sa femme et qui, ensemble, gagnent environ 15 000 francs, et qui voit sur le palier à côté de son HLM, entassée, une famille avec un père de famille, trois ou quatre épouses, et une vingtaine de gosses, et qui gagne 50 000 francs de prestations sociales, sans naturellement travailler... si vous ajoutez le bruit et l'odeur, eh bien le travailleur français sur le palier devient fou. Et ce n'est pas être raciste que de dire cela... " -- Jacques Chirac , le 19 juin 1991.

Bulle du dessin : "Qu'ils brûlent de la brioche !"

 
10 novembre 2005 - Liberation.fr

France : expulsions et reconduites à la frontière

Aux orties la protection contre la double peine ? Il y a deux ans, Nicolas Sarkozy s'était refait une virginité en faisant voter l'interdiction d'expulsion des étrangers considérés comme des «quasi-Français». Hier, à l'Assemblée, le ministre de l'Intérieur a demandé aux préfets d'expulser «sans délai» les étrangers condamnés dans le cadre des violences urbaines des dernières nuits, «y compris ceux qui ont un titre de séjour» . Sur 1 800 personnes interpellées, 120 ne sont pas françaises. Certaines ont des titres de séjour de courte, mais aussi de longue durée, d'autres pas. Place Beauvau, on ne veut surtout pas laisser croire que le ministre revient sur ses engagements. On explique donc que ces émeutiers ont rompu le contrat avec la France et constituent un trouble grave à l'ordre public. Un télégramme aux préfets est sur le point d'être envoyé.

Le ministère peut reconduire à la frontière les irréguliers. C'est même l'une de ses missions. Mais comment faire avec les étrangers protégés par la loi Sarkozy de 2003 en raison de l'ancienneté de leur présence en France ou de leurs liens familiaux ? L'une des modalités juridiques envisagées est de faire sauter cette protection, remise en cause par un comportement «constituant des actes de provocation explicite et délibérée (...) à la violence contre une personne déterminée ou un groupe de personnes» . En langage clair, ces protections ne valent que si «le comportement ne dépasse pas le plafond» . Et les «meneurs d'émeute peuvent se retrouver dans ce champ» . Place Beauvau, on martèle le message : «On ne revient pas sur la double peine.» Et pourtant... la porte est désormais ouverte. «Sarkozy ne va pas s'encombrer de ses déclarations passées, il va piocher dans les notions qui l'arrangent, sans que cela colle à la réalité du texte», réagit Stéphane Maugendre, du Gisti (1).

Hier dans la soirée, le député UMP Jean-Paul Garraud a annoncé qu'il allait déposer une proposition de loi donnant aux tribunaux la possibilité de «déchoir de la nationalité française» les étrangers naturalisés «qui participent à la guérilla urbaine». Selon l'élu, ils cherchent «à détruire la nation française» et expriment «leur rejet de la France» .

(1) Groupe d'information et de soutien des immigrés.

Liberation.fr - 10 novembre 2005

Dessin : Emad Hajjaj (Al-Ghad Newspaper) : "Liberté, Egalité, Fraternité. Pauvreté, Chômage, Discrimination"

 
10 novembre 2005 - 365Gay.com

USA: Gay marriage banned in Texas

(Austin, Texas) Conservative church leaders, buoyed by overwhelming passage of a state amendment banning gay marriage in Texas, now ponder their next show of political strength.

The ban, which received support from pulpits across the state, rolled to an easy victory by a 3-to-1 margin Tuesday.

"If that becomes a trend, the evangelical community becomes the largest political voice not only in the state of Texas, but America," said the Rev. Ryan Rush, senior pastor of Bannockburn Baptist Church in Austin. "I think that's a positive thing because evangelical Christians stand for what's right."

In the Texas capital, a liberal bastion, the amendment lost by a large margin. But Rush could take heart that statewide the measure passed 76 percent to 24 percent.

The margin outpaced predictions and emboldened social conservatives, who have been politically powerful in Texas for 20 years, said Cal Jillson, a political scientist at Southern Methodist University in Dallas.

"There's a good old Texas phrase about getting the bit in your teeth," Jillson said. "If the horse gets the bit in his teeth, he can run as he wants, and I believe the social conservatives feel like they have the bit in their teeth."

Besides strengthening Republican Gov. Rick Perry's re-election plans, the show of ballot power means social conservatives will be geared up for the next fight. Jillson said it's unclear what the next big issue is, but religion in public schools is likely.

The results of the election demonstrated "values issues" are primarily important to most Texas voters, said the Rev. Laurence White, pastor of Our Savior Lutheran Church in Houston.

"I hope those in the political dialogue who believe such issues should be avoided or are divisive or are politically nonviable will read these results for what they are," said White, who chairs the Texas Restoration Project, which mobilized 2,000 conservative pastors for the election.

Gay marriage already was illegal in Texas, and opponents argued that the constitutional ban was simply a statement of discrimination against homosexuals.

"I can tell you God's on our side, too," said Glen Maxey, an openly gay former legislator who led a group that fought the amendment's passage. "I don't think the God that most of us believe in discriminates."

The Texas Restoration Project undertook a massive voter registration drive in a series of invitation-only meetings with speakers, including Perry and GOP leaders. Another meeting is set for January.

"Our emphasis will continue to be on biblically defined moral issues where Christians can vote their convictions as sons and daughters of the Lord Jesus Christ," said White.

Religious right groups across the country quickly trumpeted passage of the Texas ban, the 19th in the nation. Colorado-based Focus on the Family said in a statement that the vote underscores firmly held American convictions that marriage is the union of a man and a woman.

"And yet, without federal constitutional protection, marriage continues to hang in the balance," read the statement.

The amendment, Proposition 2 on the statewide ballot, was touted as an extra safeguard against future court rulings that might allow gay marriage.

"We've just been blown away by the strength of the returns both in the metropolitan areas and the rural areas," said Kelly Shackelford, a leader of Texans For Marriage, which favored the ban. "It's strong and it's across the board, you know, rural, metropolitan, black, white, Hispanic, across the board it's just solid,"

Support was so overwhelming that the Rev. Steve Washburn of First Baptist Church of Pflugerville, who endorsed the ban, declined to accept credit.

"I don't know that it's right or even accurate to lay this at the feet of evangelicals," he said. "This has been Republicans and Democrats, Baptists and Buddhists, Mormons and Muslims .... It's been European Americans, Asian Americans, African Americans. This has been the voice of the people of Texas just speaking out." 

©365Gay.com 2005

 
10 novembre 2005 - Tetu.com

Etats-Unis : le Texas inscrit l'interdiction du mariage homo dans sa Constitution

 

Mardi 8 novembre 2005, le Texas est devenu le dix-neuvième État à inscrire l'interdiction du mariage des couples du même sexe dans sa Constitution.

Près de 75% des électeurs ont adopté par référendum cet amendement à la constitution qui interdit non seulement le mariage, ce qui était d'ailleurs déjà prévu dans une loi ordinaire, mais aussi la reconnaissance des unions civiles. Les associations LGBT ont dénoncé cette action initiée par la droite ultra-conservatrice qui cherche à éliminer «toute forme de reconnaissance légale pour les gays et leur famille».

Dans le Maine, en revanche, la stratégie des conservateurs a échoué. Les électeurs ont en effet refusé d'annuler une loi adoptée au printemps 2005, qui interdit les discriminations fondées sur l'orientation sexuelle et sur l'identité de genre en matière d'emploi, de logement, de crédit, d'éducation et d'accès aux équipements publics.

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10 novembre 2005 - Tetu.com

France : l'Association des bibliothécaires français défend le pluralisme

 

Dans un communiqué publié après la réunion de son bureau national le 7 novembre, l'Association des bibliothécaires français (ABF) défend «le droit à l'accès de tous les points de vue pluralistes, au sein des bibliothèques». Le communiqué fait suite à un article publié dans le Figaro du 9 septembre dernier, où une mère de famille, de même que la pédiatre (et élue UMP) Edwige Antier, s'indignaient de la présence du livre "Jean a deux mamans" dans une bibliothèque municipale.

«Edwige Antier défend la thèse (controversée) selon laquelle les impressions infantiles sont indélébiles», note l'association, tout en rappelant que l'ensemble des lectures de l'enfant lui apprendra «qu'il n'existe pas qu'une seule façon de vivre, ce qui, qu'on le déplore ou qu'on s'en réjouisse, n'est ni plus ni moins que la réalité» . L'ABF se dit «particulièrement choquée» par le fait que la présence du livre dans une bibliothèque municipale soit jugée comme un fait aggravant par la maman comme par la pédiatre. Elle souhaite «réaffirmer avec force» son code de déontologie : «ne pratiquer aucune censure, garantir le pluralisme et l'encyclopédisme culturel des collections» et rappelle que le livre n'a fait l'objet d'aucune interdiction a priori ou a posteriori.

Réagir ? rendez-vous sur notre Forum

 
7 novembre 2005 - Webmaster

France : Kärcher, populisme et gesticulations (suite)

 
 
 

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