triangles-roses.org. La persécution des homosexuels sous le régime nazi.

 

 

 

actualité de la répression dans le monde - mai 2006

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23 mai 2006 - Le NouvelObs.com

France : Amnesty dénonce "les mauvais traitements et les homicides racistes imputables à la police"

 

Dans son rapport annuel, Amnesty International dénonce "les mauvais traitements et les homicides racistes imputables à la police" française, et l'impunité dont bénéficient les forces de l'ordre.

"Les mauvais traitements et les homicides racistes imputables à la police depuis dix ans ne sont pas des cas isolés" en France, a dénoncé mardi 23 mai dans son rapport annuel Amnesty International qui s'inquiète que ces brutalités policières restent impunies.

"Les auteurs présumés de tels actes ne sont toujours pas amenés à rendre des comptes de leurs actes devant la justice", a souligné la présidente d'Amnesty France Geneviève Sévrin.

L'association de défense des droits de l'homme précise que "le racisme des policiers et d'autres agents de l'Etat vise les personnes de confession musulmane ou issues d'une minorité ethnique".

"Liberticides"

L'organisation s'inquiète également, dans ce rapport portant sur l'année 2005, de la loi sur le terrorisme votée en décembre. Certaines des dispositions sont "liberticides", estime Geneviève Sévrin.

Le rapport souligne que cette loi "prévoit d'autoriser des périodes plus longues de détention au secret, supprimant ainsi des garanties contre le recours à la torture et les mauvais traitements et renforçant l'impunité de fait des agents de la force publique".

Le texte note enfin que "de nouvelles dispositions législatives et réglementaires ont restreint le droit de demander l'asile et celui de voir sa requête examinée au fond". Amnesty dénonce la mise en place d'une liste de "pays sûrs" comprenant "certains pays dont les pratiques en matière de droits de l'Homme sont loin d'être exemplaires", explique Geneviève Sévrin, citant notamment l'Albanie ou la Géorgie.

Cliquez ici pour afficher le rapport d'Amnesty International dans son intégralité (en anglais).

NouvelObs.com

 
16 mai 2006 - Le Monde.fr

France : André Labarrère, maire socialiste de Pau, est mort

 

André Labarrère, maire socialiste de Pau, est mort à l'âge de 78 ans, a annoncé, mardi 16 mai, le PS. La mairie de Pau a confirmé ce décès intervenu à l'hôpital de Pau, mardi très tôt dans la matinée. André Labarrère avait annoncé le 11 avril qu'il était atteint d'un cancer.

L'homme faisait figure de mentor dans la vie politique béarnaise, même si son franc-parler et ses prises de position iconoclastes dérangeaient parfois ses propres alliés. Siégeant au Sénat depuis 2001, il avait été un des tout premiers élus à annoncer publiquement son homosexualité, avant de prendre le contre-pied en se déclarant, en 2004, opposé au mariage homosexuel.

A l'époque, le député Vert Noël Mamère avait lancé la polémique en célébrant, à Bègles, les noces d'un couple gay. André Labarrère n'avait pas mâché ses mots : "Je trouve qu'il y a assez de cocus pour ne pas ajouter les homos !" , déclarait-il dans une interview à Sud-Ouest en mai 2004, après avoir qualifié de "gâchis épouvantable" les mariages qui finissent en divorce. "Etre homosexuel est très difficile à vivre. Quand je me suis déclaré, c'était pour aider les jeunes, pour leur dire : voilà, vous êtes homos, acceptez-vous et tout n'est pas perdu" , confiait-il au même journal.

Dans les rangs socialistes, son côté insaisissable et son franc-parler amusait ou exaspérait. Laurent Fabius en avait pris pour son grade alors qu'il faisait campagne pour le "non" au référendum sur la Constitution européenne. Lionel Jospin, lui, s'était vu accusé de trahison pour avoir "quitté le bateau dans la détresse" au lendemain de l'élection présidentielle de 2002. Plus récemment, André Labarrère s'était prononcé en faveur de Dominique Strauss-Kahn – "car il a des qualités" –, puis pour Ségolène Royal. "Il faut vraiment se battre pour une nouvelle image de la politique (...) , et Ségolène Royal peut apporter cette nouvelle image" , déclarait-il en février 2006 sur les ondes de Sud-Radio.

Le Monde.fr

 
16 mai 2006 - NouvelObs.com

Déportation : le député Alain Lipietz (Verts) accuse l'Etat et la SNCF de complicité de crimes contre l'humanité

 

Le député Vert et sa famille ont déposé une requête devant le tribunal administratif de Toulouse, accusant l'Etat et la SNCF de complicité de crimes contre l'humanité.

Le tribunal administratif de Toulouse doit se pencher mardi 16 mai sur une requête déposée à l'encontre de l'Etat et la SNCF, accusés par le député européen Vert Alain Lipietz et sa famille de complicité de crimes contre l'humanité.
La présentation de la requête précise que le père d'Alain Lipietz, décédé en 2003, et son oncle, toujours en vie, avaient été "arrêtés en mai 1944 par la Gestapo en raison de leurs origines juives, remises aux services de la préfecture de la Haute-Garonne puis transportées par chemin de fer (...) jusqu'au camp de Drancy où elles ont été internées pendant trois mois environ".

"Fautes de services"

"Les personnes requérantes se prévalent de fautes de services qu'auraient commises les services préfectoraux et de police de la Haute-Garonne, ainsi que la SNCF", ajoute le tribunal.
"C'est la première fois qu'on poursuit l'Etat et la SNCF, un service public, devant le tribunal administratif", affirme pour sa part Alain Lipietz. "Mon père et mon oncle, internés à Drancy avaient eu la chance d'éviter la déportation grâce à la Libération de Paris en août 1944, ils ont eu un déclic après le procès Papon en 1998, quand le ministère public a reconnu au procès civil la responsabilité de l'Etat dans l'attitude de ce haut fonctionnaire de Vichy et ils ont engagé leur action en 2001".

NouvelObs.com

 
11 mai 2006 - NouvelObs.com

France : l'UMP Vanneste récidive contre les "khmers roses"

 

L'Inter-LGBT a demandé jeudi 11 mai dans un communiqué des "explications à Nicolas Sarkozy" après les propos tenus mercredi par le député UMP Christian Vanneste, déjà condamné en janvier pour injures homophobes.

Interrogé mercredi sur Europe-1, Christian Vanneste a estimé que les "comportements" homosexuels "sont objectivement désordonnés". "Moi je n'ai rien contre les homosexuels", a-t-il ajouté, mais "je suis tout à fait hostile aux mouvements homosexuels qui sont des mouvements intellectuellement terroristes".

Sa condamnation par la 6e chambre du tribunal correctionnel de Lille (Nord) pour avoir tenu des injures publiques à l'encontre des homosexuels est selon lui "un véritable attentat contre la démocratie, attentat fait au profit d'un lobby qui est un lobby terroriste sur le plan intellectuel (...) C'est ce qu'on appelle les khmers roses".

"Agitateur haineux"

"A une semaine de la journée mondiale contre l'homophobie", le 17 mai, "le ton est ainsi donné", déplore l'Inter-LGBT.
"L'affaire Vanneste devient un problème politique majeur entre le mouvement associatif lesbien, gai, bi et trans et le principal parti de la majorité", prévient-elle. "En s'accommodant de la présence dans ses rangs d'un tel agitateur haineux, Nicolas Sarkozy accepte qu'au nom du parti qu'il préside des millions de nos concitoyens soient régulièrement injuriés sur les ondes (...) Il y a urgence à clarification".

L'Inter-LGBT souhaite donc rencontrer "dans les meilleurs délais Nicolas Sarkozy afin qu'il précise enfin la position officielle de l'UMP sur toutes ces questions et qu'il indique la façon dont il entend la rendre publique". (AP)

NouvelObs.com

 
10 mai 2006 - Comité pour la Mémoire de l'Esclavage

La traite négrière, l'esclavage et les abolitions : quelques points de repère

 

Fers pour esclavesPour répondre au besoin de main-d'œuvre dans ses colonies, l'Europe déporte vers les Caraïbes et les Amériques des millions de captifs africains du XVIe au XIXe siècle. En quatre siècles, ils sont 15 à 18 millions à traverser ainsi l'Atlantique. Mais ils sont aussi cinq fois plus nombreux à y laisser leur vie : les uns sur la terre d'Afrique, lors de la capture ou dans les convois vers les zones côtières, d'autres dans les entrepôts, d'autres encore au cours de la traversée, terrassés par les famines et les maladies ou victimes de la répression de leurs révoltes sur les bateaux négriers.

Les circuits de la traite transatlantique sont multiples. Quittant l'Europe – depuis Liverpool, Bristol, Le Havre, Saint-Malo, Lorient, Nantes, Bordeaux ou Lisbonne – chargés de marchandises d'échange (armes, alcool, étoffes…), les navires négriers longent la côte africaine, du Sénégal à l'Angola, pour y charger leur cargaison d'esclaves. Au terme d'une traversée longue parfois de plus de deux mois, ils accostent aux ports du Brésil, des Guyanes, des Caraïbes et des États-Unis.

D'autres circuits s'organisent depuis la côte orientale de l'Afrique et de Madagascar vers les îles Bourbon (La Réunion) ou de France (Maurice) et vers l'Amérique du Sud. D'autres encore convergent vers l'Afrique du Nord en traversant le Sahara.

Dans les mines comme sur les plantations, l'esclavage est une mort sociale. Le captif est dépossédé de toute identité ; le maître, dont il est la propriété, a droit de vie et de mort, et fixe son régime de travail et de châtiments. Les « coutumes coloniales » font loi : les assemblées de planteurs font fi des réglementations du pouvoir central, tel l'édit du Code noir publié en France en 1685. Productivité et violence régissent la vie sur les habitations (sucre, indigo, café, tabac). Les disettes sont fréquentes. La règle qui prévaut est celle de l'exploitation maximale de la main-d'œuvre servile et de son renouvellement régulier par la traite.

Dès le XVIe siècle aux Caraïbes et aux Amériques, puis au siècle suivant dans les îles de France et de Bourbon, la résistance s'organise contre ces deux piliers de la colonisation européenne, la traite négrière et l'esclavage. Les révoltes sur les navires, le marronnage, la construction de refuges fortifiés dans les montagnes – les grands camps de Guadeloupe et de Martinique, les palenques des colonies espagnoles, les quilombos du Brésil, les cirques des montagnes réunionnaises –, contre lesquels les autorités coloniales lancent de véritables guerres, sont autant de signes de cette résistance. Ceux qui ne fuient pas luttent, au quotidien, par le sabotage, l'empoisonnement du commandeur ou du maître, ou par le suicide.

Négociant examinant un esclave avant une vente (United States National Slavery Museum Collection)La révolte qui éclate dans la riche colonie française de Saint-Domingue dans la nuit du 22 au 23 août 1791 aboutit à la proclamation, sur place, de l'abolition de l'esclavage en 1793, puis à l'adoption du décret d'émancipation du 16 pluviôse an II (4 février 1794) par la Convention.

La résistance au rétablissement de l'esclavage par Napoléon Bonaparte (décret du 20 mai 1802) fut l'occasion d'une féroce répression. Au terme d'une guerre contre les armées de Bonaparte, en 1802-1803, et après la capture et la mort du général en chef Toussaint Louverture, l'indépendance de Saint-Domingue sous le nom de Haïti est proclamée le 1er janvier 1804. L'esclavage est cependant rétabli dans les autres colonies françaises.

Les premiers textes antiesclavagistes avaient été publiés en Espagne dès 1554, mais c'est pendant la seconde moitié du XVIIIe siècle que des mouvements antiesclavagistes apparaissent en Occident : en Pennsylvanie dans les années 1780, à Londres en 1787 avec le Comité pour l'abolition de la traite négrière de la Société des amis et en 1839 avec la British and Foreign Anti-Slavery Society, ou à Paris avec la Société des amis des Noirs (1788), le Comité pour l'abolition de la traite et de l'esclavage de la Société de la morale chrétienne (1822) et la Société française pour l'abolition de l'esclavage (1834). Le Quaker Anthony Benezet, les Britanniques William Wilberforce, Thomas Clarkson, les Français Condorcet, Brissot, Mirabeau, l'abbé Grégoire, Cyrille Bissette, Victor Schoelcher multiplient les écrits et les interventions auprès des gouvernements en vue de la suppression de la traite négrière et de l'esclavage, qualifiés dès cette époque de crimes contre l'humanité.

La traite négrière, interdite dès 1807 par l'Angleterre, fait l'objet de mesures de répression peu efficaces tout au long du XIXe siècle. Durant toute cette période, la traite illégale déporte encore 4 millions de captifs africains vers les Caraïbes, les Amériques et les îles de l'océan Indien.

Le gouvernement provisoire français arrivé au pouvoir lors des journées révolutionnaires de février 1848 proclame enfin l'émancipation en Martinique (73 500 esclaves), en Guadeloupe (87 000 esclaves), à la Guyane (12 500 esclaves), à La Réunion (62 000 esclaves) et au Sénégal (7 000 esclaves). Elle est promulguée en Martinique le 23 mai 1848, le 27 mai en Guadeloupe, le 10 août en Guyane et le 20 décembre à La Réunion.

Dans les années suivantes, le gouvernement français fait appel pour ses colonies des Caraïbes et de l'océan Indien à une main-d'œuvre recrutée sur contrats en Afrique, en Inde et en Chine.

Cliquez ici pour lire la suite de cet inventaire historique.

Source : Comité pour la Mémoire de l'Esclavage

Le site des traites négrières

Contre l'oubli - Holocauste noir - Traite des Noirs - Le combat continue

Illustration : Négociant examinant un esclave avant une vente (United States National Slavery Museum Collection)

 
9 mai 2006 - Arcigay Firenze et Visions Milano

"Eldorado Nuova Apertura" : mostra fotografica

 

Nata su iniziativa di Louis-Georges Tin, curatore del Dictionnaire de l'homophobie (Presses Universitaires de France, 2003), si celebra il 17 maggio di quest'anno la seconda Giornata Mondiale contro l'omofobia.

Sono più di trenta le nazioni che hanno aderito con varie iniziative alla giornata dello scorso anno, e quest'anno il supporto è arrivato anche dal Parlamento europeo, con una Risoluzione sull'omofobia in Europa.

Visions Milano (www.visions.it) e Arcigay Firenze (www.arcigayfirenze.it), in occasione della ricorrenza, hanno organizzato per il 17 maggio 2006 un evento culturale senza precedenti, patrocinato dal Comune di Firenze e dal Comune di Scandicci : Eldorado Nuova Apertura – Un simbolo di libertà contro il pregiudizio, la mostra fotografica del noto scrittore e sceneggiatore milanese Roberto Malini e del giovanissimo talento peruviano Steed Gamero. Alle ore 18,30, presso lo storico caffè letterario Bizzeffe di via Panicale 61r – ex sede della tipografia fiorentina Vallecchi –, si svolgerà il vernissage e la conferenza stampa, alla presenza degli autori e di esponenti delle amministrazioni pubbliche.

La Berlino di Weimar ci ha consegnato molti luoghi e volti della memoria, ma anche simboli inimitabili di libertà, contro la discriminazione e la repressione omofobica. Il percorso concettuale della mostra Eldorado Nuova Apertura propone un percorso artistico e culturale ben preciso e completo, che passa attraverso la storia omosessuale contemporanea: dal mattino dorato di Weimar al crepuscolo della persecuzione, fino alle notte nera dell'Olocausto, culmine sanguinario dell'intolleranza, il cui doloroso emblema è “il ragazzo di Pierre Seel”.

Le foto di Malini e Gamero presentano un omaggio al locale berlinese Eldorado, chiuso dai nazisti dopo la promulgazione del Paragraph 175 e dove il confine fra “maschio” e “femmina”, fra “omo” ed “etero”, era così tenue da ingannare anche la sensibilità e l'occhio più acuti.

Cliquez pour agrandir/Click to enlargeL'Eldorado riapre dunque – seppure idealmente – le serrande, come paradigma del diritto all'omosessualità e modello simbolico dell'uguaglianza fra i sessi. Emblemi di questa nuova età dell'oro, il genio innocente e polimorfe, grande interprete di cabaret, Paul O'Montis – spesso esibitosi all'Eldorado, ispirò Marlène Dietrich e fu lui stesso vittima dell'Olocausto, costretto a suicidarsi a Sachsenhausen nel 1940 – e gli straordinari “ritratti berlinesi” di Eva Robin's, meravigliosa creatura androgina che definisce se stessa “paladina dei comportamenti sessuali” e che il pubblico dell'Eldorado avrebbe amata perdutamente. “Eva ha un volto espressivo e bellissimo” ha detto il giovane fotografo Steed Gamero “che mostra emozioni dolci o drammatiche. Abbiamo cercato di ritrarre le luci e le ombre del suo mondo interiore”. Roberto Malini tiene a precisare: “Il simbolismo storico alla base del nostro lavoro artistico non è mai costruito con la tecnica del fotomontaggio, perché i soggetti – spesso installazioni materiche – sono posti su sfondi virtuali che riproducono immagini d'epoca”.

Luoghi e volti della memoria, dunque, dalle valenze etiche e culturali universali, che invitano l'uomo del nostro tempo – attraverso luci, ombre foschie e riflessi di un mondo perduto – a superare le barriere dell'odio e del pregiudizio, della paura per dialogare con la parte “diversa” di un mondo di uguali.

La mostra rimarrà aperta al pubblico al Bizzeffe di Firenze anche il 18 e 19 maggio , e nel corso delle due giornate vi saranno una serie di interventi sull'omofobia sociale, organizzati dal Comitato Provinciale Fiorentino “Il Giglio Rosa” e curati da professionisti del settore socio-culturale.

Source : Il Giglio Rosa (ArciGayFirenze)

 
8 mai 2006 - Human Rights Watch

"So Long as They Die: Lethal Injections in the United States

 

"Prison officials are more concerned with appearances than with the reality."

Execution Method May Cause Agonizing Death

(New York, April 24, 2006) – Incompetence, negligence, and irresponsibility by U.S. states put condemned prisoners at needless risk of excruciating pain during lethal injection executions, Human Rights Watch said in a report released today. Lethal injections are used in 37 of the 38 death penalty states in the United States and by the federal government. Every execution in 2005 was by lethal injection.

The 65-page report, “So Long as They Die: Lethal Injections in the United States,” reveals the slipshod history of executions by lethal injection, using a protocol created three decades ago with no scientific research, nor modern adaptation, and still unchanged today. As the prisoner lies strapped to a gurney, a series of three drugs is injected into his vein by executioners hidden behind a wall. A massive dose of sodium thiopental, an anesthetic, is injected first, followed by pancuronium bromide, which paralyzes voluntary muscles, but leaves the prisoner fully conscious and able to experience pain. A third drug, potassium chloride, quickly causes cardiac arrest, but the drug is so painful that veterinarian guidelines prohibit its use unless a veterinarian first ensures that the pet to be put down is deeply unconscious. No such precaution is taken for prisoners being executed.  

“The U.S. takes more care killing dogs than people,” said Jamie Fellner, U.S. program director at Human Rights Watch and co-author of the report. “Just because a prisoner may have killed without care or conscience does not mean that the state should follow suit.”  

Human Rights Watch opposes capital punishment in all circumstances and calls for its abolition. But until the 38 death penalty states and the federal government abolish capital punishment, international human rights law requires them to ensure they have developed a method of execution that will reduce, to the greatest extent possible, the condemned prisoner's risk of mental or physical pain and suffering.  

Human Rights Watch urges that states suspend execution by lethal injection until they have conducted a thorough review and assessment of existing and alternative methods.  

The drug sequence used in the United States was developed in 1977 by a medical examiner in Oklahoma who had no expertise in pharmacology or anesthesia. Texas quickly adopted Oklahoma's protocol, and at least 34 other states then did too. (Nevada's protocol remains secret). Human Rights Watch found that none of the states consulted medical experts to ascertain whether the original three-drug sequence could be adapted to lessen the risk of pain to the prisoner by using other drugs or methods of administering them.  
“Copycatting is not the right way to decide how to put people to death,” said Fellner. “If a state is going to execute someone, it must do its homework, consult with experts, and select a method designed to inflict the least possible pain and suffering.”  

Without adequate or properly-administered anesthesia, prisoners executed by the three-drug sequence would be conscious during suffocation caused by the paralytic agent, and would feel the fiery pain from the potassium chloride coursing through their veins. Logs from recent executions in California, and toxicology reports from recent executions in North Carolina, suggest prisoners may in fact have been inadequately anesthetized before being put to death.  

Corrections agencies have rejected the option of executing prisoners with a single massive injection of a barbiturate, even though that should provide a painless death, because such a method would force executioners and witnesses to wait about 30 minutes longer for the prisoner's heart to stop beating. Corrections officials have also resisted eliminating the pancuronium bromide – the paralytic agent – even though its use makes it much harder to tell if a prisoner is sufficiently anesthetized. The drug is not needed to kill the prisoner, nor does it protect him from pain: it appears intended mainly to keep his body from twitching or convulsing while dying. It also masks any pain the prisoner might be feeling, since he cannot move, cry out, or even blink his eyes.  

“Prison officials have been more concerned about sparing the sensitivities of executioners and witnesses than protecting the condemned prisoner from pain,” said Fellner. “They are more concerned with appearances than with the reality.”  

Although prisoners have for years brought legal claims that lethal injections were unconstitutionally cruel, courts have until recently given short shrift to their arguments. Troubled by new and powerful evidence of possibly botched executions, federal courts in California and North Carolina have this year refused to permit scheduled executions to take place using the standard lethal injection protocol. On April 26, the U.S. Supreme Court will hear oral arguments about the procedures a prisoner must follow to challenge lethal injections.  

Until recent years, the United States was the only country in the world that used lethal injection as an execution method. Several other countries that have not yet abolished the death penalty have followed: China started using lethal injection in 1997; Guatemala executed its first prisoner by lethal injection in 1998; and the Philippines and Thailand have had lethal injection execution laws in place since 2001 (although to date, they have not executed anyone by this method).

Cliquez ici pour décharger le rapport intégral au format PDF (en anglais - 412 ko) / Click here to download the full report (PDF - 412 kb).

Cliquez ici pour lire ce communiqué de Human Rights Watch en français.

Source : "So Long As They Die - Lethal Injections in the United States", a report by Human Rights Watch.

 
7 mai 2006 - LeMonde.fr

France : les associations d'homosexuels acceptées aux commémorations de la déportation

 
Pour la première fois depuis la seconde guerre mondiale, les cérémonies du souvenir de la déportation ont accueilli cette année, sans heurts et sans invectives, des associations d'homosexuels.

A Lille, Nancy, Metz, Orléans, elles ont ainsi reçu une invitation officielle émanant de la préfecture et ont pu participer au dépôt de gerbe qui a lieu tous les ans, le dernier dimanche d'avril. "Cette situation est le résultat d'un long combat, raconte le délégué du Mémorial de la déportation homosexuelle, Hussein Bourgi. En France, la déportation des homosexuels pendant la seconde guerre mondiale a longtemps été niée."

Ce n'est qu'en 1982 que l'un d'eux, Pierre Seel, a pris publiquement la parole, après avoir entendu une déclaration homophobe de l'évêque de Strasbourg. S'appuyant sur son témoignage ( Moi, Pierre Seel, déporté homosexuel, Calmann-Lévy, 1994), racontant sa déportation au camp de Shirmeck (Bas-Rhin), les associations gays ont tenté, dans les années 1990, de se joindre à la journée du souvenir de la déportation, instituée au lendemain de la victoire par De Gaulle.

Des bouquets frappés d'un triangle rose (la marque imposée dans les camps) ont ainsi été déposés devant le Mémorial de la déportation de l'île de la Cité et ailleurs, mais les heurts avec les associations de déportés et les élus ont été fréquents.

"UN FAIT RÉEL"

La plupart des associations de déportés se sont montrées très hostiles à la reconnaissance de la déportation des homosexuels pendant la seconde guerre mondiale, affirmant qu'aucune déportation n'avait jamais eu lieu, en France, pour ce motif. "Cette affirmation s'appuyait sur deux constatations : la première étant que toutes les personnes déportées au titre des mesures de répression portaient un triangle rouge, la seconde que seul Pierre Seel avait revendiqué son homosexualité comme motif de son arrestation" , notait un rapport de la Fondation pour la mémoire de la déportation réalisé en 2001, sous la direction de Claude Mercier.

En 1997, le gouvernement confia à cette fondation une étude sur la "matérialisation de la déportation homosexuelle" . "Nous pouvons affirmer que la déportation pour le motif d'homosexualité est un fait réel , concluait la Fondation au terme de quatre ans de recherches. Parmi les personnes concernées, certaines ont bien été envoyées dans d'autres camps et y sont mortes."

En l'état des archives, la Fondation a relevé 210 noms de personnes ayant été arrêtées, puis déportées par les nazis pour homosexualité. Parmi eux, 206 résidaient dans le Bas-Rhin, le Haut-Rhin et la Moselle - les quatre autres étant des volontaires du Service du travail obligatoire (STO) arrêtés en Allemagne. "Ce chiffre nous paraît devoir être pris comme un chiffre minimum significatif d'une réalité" , précisait la Fondation, qui ajoutait que ces déportations avaient concerné "un nombre relativement peu élevé de personnes" : en France, 161 000 personnes ont été déportées. Parmi elles, 75 000 étaient juives - seuls 3 % ont survécu - et 86 000 ont été arrêtées pour "faits de répression" .

En 2005, lors de la journée du souvenir de la déportation, Jacques Chirac a explicitement évoqué la persécution des homosexuels. Aujourd'hui, le triangle rose figure sur l'oriflamme des symboles de la déportation du Mémorial de l'île de la Cité. "Nous veillons à ce que les associations d'homosexuels puissent être présentes lors des cérémonies, souligne Gilles de Lacaussade, le directeur de cabinet du ministre délégué aux anciens combattants, Hamlaoui Mekachera. Cette année, à Paris et dans les villes où elles l'ont demandé, nous n'avons eu aucun écho de difficultés." -- Anne Chemin

LeMonde.fr

 
4 mai 2006 - Mémoire des Sexualités - Marseille

Marseille : lors de laJournée Nationale du Souvenir de la Déportation, les homosexuels reprennent une place

 

En 2003, Pierre Seel était à Marseille, avec nous, à l’invitation de l’Association Mémoire des Sexualités, aboutissement de 8 ans de participation obstinée à cette cérémonie par les associations lesbiennes et homosexuelles de Marseille. Pierre Seel était très bien reçu en Mairie par l’Adjoint délégué aux Anciens Combattants (M. Moscati) ; il était longuement interviewé par FR3.
C’était aussi l’année de la récupération.

Une nouvelle association (« les Oublié(e)s de la Mémoire » - par appropriation, sans son accord, du titre du dernier livre de Jean le Bitoux -, association intimement liée à la Lesbian & Gay Pride Marseille) était apparue 3 jours avant la venue de Pierre Seel, déployant son drapeau sans son accord ni celui de l’association invitante, derrière le siège de Pierre Seel, en mairie, le jeudi, arborant son drapeau frappé du triangle rose parmi les porte-drapeaux, le dimanche, et cherchant à « confisquer » les images tournées par FR3 sur la venue de Pierre Seel, le mardi.

En 2004, l’association Mémoire des Sexualités renonce à déposer une gerbe. Cette nouvelle association, désormais dénommée les ODLM, ayant occupé le devant de la scène sans concertation en 2003, il ne paraîtrait pas compréhensible d’étaler au grand jour des divergences entre homosexuels : s’ils veulent porter un drapeau, ils souhaitent peut-être aussi déposer la gerbe des déportés homosexuels. Mais le jour de la cérémonie, hormis leur drapeau un peu noyé dans la masse des drapeaux, ils ne font rien pour témoigner de façon visible de la déportation homosexuelle.

En 2005, cette nouvelle association est en quelque sorte adoubée par la Fédération des Centres Gays et Lesbiens (le porte parole de la Fédération et celui des ODLM vont ensemble rencontrer le Directeur Général de l’ONAC), et échoue de justesse à prendre place parmi les associations membres de l’Inter LBGT Ile de France.

Mémoire des Sexualités, contre vents et marées, décide de déposer à nouveau une gerbe après la cérémonie, dans un climat de défiance extraordinaire : toute la confiance qui a été gagnée auprès des autorités, de la presse, ou des associations d’anciens combattants et victimes de guerre en 8 ans est comme anéantie. Pendant ce temps, le porte-drapeau des ODLM est reçu en Mairie par le Maire, qui offre un buffet grandiose à l’occasion du 50ème anniversaire de la capitulation de l’Allemagne nazie.

En 2006, grâce à un travail méthodique de reprise de contact avec les uns et les autres, la présence des homosexuels, des lesbiennes et des transsexuels à la cérémonie de la Déportation est un succès. S’ils ne sont pas encore intégrés à la cérémonie officielle, leur dépôt de gerbe est reconnu et encouragé.

Il y a d’abord la participation active à la coordination nationale constituée par l’association du Mémorial de la Déportation Homosexuelle (MDH). Le décès de Pierre Seel en novembre 2005 et les tentatives de récupération de ce décès (le jour de son décès, de ses funérailles, puis encore 4 mois après) par les ODLM ont ouvert les yeux des sceptiques et contribué à tisser le réseau des associations respectueuses de sa mémoire et de ses proches.

Les associations d’anciens combattants, victimes de guerre et résistants ont été contactées. M. Agostini président du comité de coordination des associations a été longuement rencontré. Plusieurs d’entre elles participent à un débat organisé par Mémoire des Sexualités et le MDH, trois jours avant la cérémonie, sur « les persécutions et déportations nazies ».

Les autorités publiques ont reçu de nombreux courriers, les amenant à se positionner peu à peu. La Mairie a fini par annoncer la présence de M. Moscati au dépôt de gerbe des homosexuels. La Préfecture a fini par exprimer ses excuses et son souhait d’associer les homosexuels aux réunions préparatoires à l’avenir. Il faut dire que les injonctions du Ministère des Anciens Combattants – activé par le réseau national - étaient passées par là. La presse, enfin, a joué son rôle, le gratuit « 20 minutes », mais aussi « la Marseillaise », « la Provence », ou encore FR3.

Le jour de la cérémonie de la Déportation, environ 30 à 40 personnes sont restées pour accompagner Karine Espineira, transsexuelle, membre du CEL et animatrice de l’association Sans Contrefaçon, et Christian de Leusse, de Mémoire des Sexualités Marseille, lors du dépôt de gerbe, après une brève prise de parole de ce dernier.

Il y avait des femmes et hommes politiques (Maurice Di Nocéra et Mme Misrahi pour l’UMP, Sylvie Andrieux, vice-présidente du Conseil Régional, pour le PS, Annick Boët présidente du groupe communiste au Conseil municipal, ou Christian Pellicani, conseiller d’arrondissement PC), mais aussi nombre de leurs proches (un collaborateur du député UMP Guy Tessier, par exemple).

Outre le porte-drapeau des ODLM, un porte-drapeau des combattants d’Algérie est resté pour honorer ce dépôt de gerbe.

Igor Vassilieff, prêtre catholique, président de l’UDAC (qui chaque année prononce l’absoute lors de la cérémonie officielle, en évoquant aussi la déportation homosexuelle) était là. Il venait auparavant d’informer le grand rabbin ; celui-ci avait, selon lui, manifesté une attention réelle à l’égard de cette démarche des homosexuels.

Mme Torros-Marter, présidente de l’Amicale des Déportés d’Auschwitz, a tenu à rester pour ce dépôt de gerbe et exprimer sa solidarité. Il est vrai qu’elle avait assisté en 1997 à la conférence donnée par Pierre Seel au Goethe Institute à Marseille, et lui avait exprimé son amitié.

Enfin les homosexuels, les lesbiennes et les transsexuels, et leurs amis, ont été assez nombreux : une vingtaine sans doute. Mais surtout un public non défini est resté, assez nombreux, pour cette petite cérémonie, accompagnée par le chef du protocole de la Mairie. Un homme s’est détaché après la cérémonie, il est venu serrer la main de Christian, en disant uniquement 3 fois de suite « Enfin, enfin, enfin ».

Christian de Leusse, Mémoire des Sexualités Marseille, Mémorial de la Déportation Homosexuelle, 2 mai 2006

 
2 mai 2006 - CUADP

"It's not working. It's not working." -- Barbarous execution shames Ohio

 

Ohio, May 2, 2006:  Today's execution of Joseph Lewis  Clark, age 57, took nearly 90 minutes, making it one of the longest lethal injection executions in U.S history.  The execution team struggled for 25 minutes to insert an intravenous line for the lethal injection, only to have Mr. Clark complain, "It's not working. It's not working" when the lethal chemicals began flowing.  Prison officials then drew curtains and attempted to re-establish the intravenous line, while Mr. Clark could be heard "moaning and groaning" by witnesses.  A new IV was established, the curtains were re-opened, and the drug infusion began again.  Mr. Clark raised his head several times and breathed deeply before becoming still.

In response to this grisly execution, Jonathan I. Groner MD, national expert on lethal injection, commented: "The opaque curtain pulled across the execution chamber could not hide the fact that this man was tortured to death.  Furthermore, the three drug injection used to extinguish his life is considered so inhumane that veterinarians are forbidden from using it in a similar fashion to euthanize animals.

"Today's execution demonstrates the terrible dilemma of lethal injection as medical charade.  On the one hand, this 'medicalized' killing procedure, which uses IV tubing, anesthetic drugs, and other medical equipment, becomes torture in the hands of unqualified individuals.  On the other hand, the involvement of medical professionals such as physicians and nurses in executions violates the fundamental ethics of these professions."

"No human, regardless of his or her crime, should be subjected to the torture that Mr. Clark faced.  The barbarity of this execution is making news headlines around the world.  I urge Ohio's political leaders to call for a moratorium on lethal injection immediately."
                                             
Dr. Groner is an associate professor of surgery at The Ohio State University College of Medicine and Public Health.  He has written and spoken extensively on lethal injection and the medicalization of capital punishment. Contact information: Jonathan I. Groner MD, .

Human Rights Watch recently released a new report on lethal injection.  Click here to read the full report. to susbscribe to the CUADP Newsletter.

Citizens United for Alternatives to the Death Penalty (CUADP)


Ohio (Etats-Unis) : un condamné met 1h30 à mourir

L'exécution d'un homme par injection a pris près d'une heure et demie mardi 2 mai dans l'Ohio, une durée particulièrement longue qui va alimenter le débat sur cette méthode de mise à mort, de plus en plus contestée aux Etats-Unis. Le huitième amendement à la Constitution américaine interdit les "châtiments cruels et exceptionnels".

Dans plusieurs états, dont l'Ohio, la Floride et la Californie, des recours judiciaires ont été déposés contre l'injection létale, considérée comme "cruelle et exceptionnelle" par les demandeurs.

En Caroline du Nord, la procédure a dû être modifiée pour une exécution le mois dernier: un électro-encéphalogramme mesurait le degré de conscience du condamné tandis qu'une équipe médicale se tenait prête à intervenir en cas de besoin. Ce n'était pas le cas mardi au Centre correctionnel de l'Ohio du Sud, pour l'exécution de Joseph Lewis Clark, 57 ans.

Deux voies intraveineuses

La procédure veut que deux voies intraveineuses soient installées, une dans chaque bras. Après avoir placé une aiguille dans le bras gauche de Joseph Lewis Clark, l'équipe d'exécution a cherché une veine dans le bras droit pendant environ 25mn, en vain.

A un moment, un membre de l'équipe a essayé de planter une aiguille dans la jambe droite, en vain également. Lorsque l'injection a commencé, uniquement par la voie du bras gauche, Joseph Clark a levé la tête et a dit "ça marche pas". Des responsables pénitentiaires ont ensuite expliqué que sa veine avait éclaté.

Après l'intervention du condamné à mort, le rideau a été tiré sur la vitre derrière laquelle les témoins regardaient l'exécution. Ils ont pu entendre Joseph Clark gémir et grogner. Le rideau a été rouvert 40 minutes plus tard, à 11h17. Le condamné avait les yeux fermés. Il a soulevé la tête plusieurs fois et a respiré profondément avant de s'étendre, sans vie. Le décès a été prononcé à 11h26. (...)

Le gouvernement fédéral a recours aux injections létales, ainsi que 37 des 38 états américains où la peine capitale est en vigueur - le Nebraska utilise encore la chaise électrique.
D'après les associations anti-peine de mort, des batailles judiciaires sont engagées contre la procédure d'injection dans au moins 14 états américains. (AP)

NouvelObs.com


A death worse than a dog's

For the last 12 years, I have delighted in the companionship of a golden retriever, rescued from neglect as a puppy. He is the most amiable dog in the world. He is getting on in years, and I know that in the not too distant future a vet is going to encourage me to have him put down. I hope it never comes to this, but at least when we put animals down the injection administered by the vet will not contain the drug potassium chloride, as it has been found to cause intense pain unless the animal is deeply unconscious.

This is not a reassurance that I can offer to my clients on death row.

The lethal cocktail administered in 37 US states and by the federal government to prisoners condemned to death typically does include potassium chloride, despite years of criticism. This drug is preceded by an anaesthetic and then a drug that paralyses the prisoner's muscles. I suspect this is done more to make society feel better rather than the prisoner. They used to cover the face of the electric chair's victim with a leather mask and strap him in so tightly that he could not writhe - not for the benefit of the prisoner, but for the witnesses. With lethal injection, if the prisoner did not feel pain, there would be little point paralysing him, which begs a very troubling question.

Surely the world's most "civilised" nation, which promotes its "compassionate conservatism", would ensure that the anaesthetic was sufficient? Well, actually, no, it doesn't. Death penalty lawyers have been systematically challenging the use of lethal injection recently, as the US has failed to come up with a "kinder, gentler" way to kill people. Human Rights Watch reports that, in fact, prisons do not permit anyone to monitor whether the anaesthetic has been effectively administered during an execution. Anaesthesia is a complex science, affected by the condemned prisoner's weight, his history of intravenous drug use, the blocking ability of the paralysing agent, and many other factors. Once again, the vets are doing a better job here, as guidelines require any veterinarian to do a hands-on check of the depth of anaesthesia before any painful procedure is commenced.

Lethal injection was invented 30 years ago, with no research (volunteer for a drug trial, anyone?), and has not been adapted since. A massive dose of barbiturates would be an alternative, and likely painless. However this has been rejected in the US as the execution audience - typically consisting of representatives of the state, a defence lawyer and the victim's family - would have to wait 30 minutes to know the prisoner was dead.

However, they might want to re-examine their position, since there have been a series of botched and lengthyexecutions under the current regime. Steven Morin's executioners took 45 minutes to find a vein. The needle inserted in Raymond Landry's arm popped out a couple of minutes after the drugs had started to flow and it took officials fourteen minutes to get it back in, for a total execution time of 40 minutes. Ricky Ray Rector spent 50 minutes moaning behind a curtain while five execution team members worked on both his arms to find a vein that would accept a needle. A total of 36 botched executions have been reported, with prisoners weeping and moaning, technicians eventually inserting needles in the prisoner's neck or foot, drug flow stopping halfway through, or the prisoner convulsing and writhing. There are reports of prisoners breathing long after paralysis should have set in under the protocol.

These accounts do not surprise me. I have witnessed death by lethal injection, and the prisoner's suffering is only one of the indignities. At Leslie Martin's execution, the witnesses chattered through the process and actually cheered when his death was ultimately announced.

Of course, the execution hour is just the culmination of years of mental suffering. One of my clients had his execution stopped at the eleventh hour on four occasions, once less than one minute before the schedule time. And, if the actual execution process is cruel, where do you rank saying goodbye to your children over and over again, comforting your mother, listening to discussions on talk-back radio about the pain you deserve to suffer, or simply living in a cell 23 1/2 hours a day, for 2 decades?

Another of my clients had his sentence commuted to life after 17 years on death row. He later told me how odd it felt no longer knowing the form his death would take. During many years on death row, he knew that he was going to die by electrocution and then, when they changed the method, by lethal injection. But now, with a life sentence, he no longer knew. Would it be lung cancer from his chronic smoking habit? Would it be a shank in his side from a fellow prisoner? Or would he die of old age in the prison hospice, 30 years hence? He didn't know, and that felt strange, and also liberating.

My dog doesn't know how he will die. Actually I don't think he knows much at all. I hope he keels over mid-stride in pursuit of a tennis ball, but if it comes down to it, I will hold him while the drugs sweep him away. And, inevitably, at that moment I will also be also thinking of many people I have met who will suffer far more in their final hour.


Clive Stafford Smith, The Guardian (UK)

 
1er mai 2006 - Mémorial de la Déportation Homosexuelle

Journée Nationale du Souvenir de la Déportation : le bilan

 

Cliquez pour agrandir/click to enlargeLa déportation pour homosexualité est désormais un fait acquis. Ainsi, en avril 2005, lors des cérémonies du 60ème anniversaire de la libération des camps, le Président de la République, Jacques Chirac, déclarait : "En Allemagne, mais aussi sur notre territoire, celles et ceux que leur vie personnelle distinguait, je pense aux homosexuels, étaient poursuivis, arrêtés et déportés." Cette déclaration est intervenue cinq années après qu'une recherche menée par la Fondation pour la Mémoire de la Déportation ait retrouvé les noms de 210 Alsaciens et Mosellans déportés dans les camps de concentration du Struthof et de Schirmeck (Alsace). Parmi eux, Pierre SEEL, fiché quelques années avant la guerre comme homosexuel par la police française et seul survivant à avoir témoigné. Pierre SEEL est décédé en novembre 2005.

Depuis de nombreuses années, le Mémorial de la Déportation Homosexuelle (MDH) et de nombreuses associations LGBT (lesbienne, gay, bi, trans) en régions travaillent pour que soit connue et reconnue la déportation pour motif d'homosexualité, notamment lors des cérémonies de la Journée nationale du souvenir des victimes et des héros de la déportation qui ont lieu tous les ans le dernier dimanche d'avril. L'année dernière, suite à une série de rencontres entre les associations LGBT, le Ministère de la Défense et l'ONAC (Office National des Anciens Combattants), des circulaires avaient permis d'obtenir des avancées inégalement répercutées en régions.

Cette année, le Mémorial de la Déportation Homosexuelle, l'Inter-LGBT, la Fédération des Centres LGBT et la Coordination Interpride France se sont jointes pour contacter le Cabinet du Ministre Délégué aux Anciens Combattants, et ont pu le rencontrer le 21 avril. Cette rencontre a permis de débloquer en dernière minute des situations en régions, et ainsi la plupart des associations LGBT ont été invitées officiellement, certaines pour la première fois depuis des années (Lille, Metz, Orléans, etc.). Par ailleurs dans de nombreuses villes où cela a été possible (Dijon, Montpellier, etc.), une excellente coopération avec les services de l'ONAC ont permis d'obtenir des cérémonies apaisées.

Cependant, la revendication principale des associations LGBT, à savoir la citation lors des cérémonies des motifs de déportation, n'a toujours pas été entendue par les associations d'anciens déportés et les fédérations de déportés qui préfèrent crier au communautarisme plutôt que de faire amende honorable face à un déni de l'histoire qui n'a que trop duré. En dépit des positions plus ouvertes exprimées par les fédérations d'associations d'anciens déportés, la situation en régions entre les associations LGBT et certaines associations d'anciens déportés restent le plus souvent tendue. Les associations LGBT trouvant que cette attitude blesse la mémoire collective, elles se sont donc mobilisées une nouvelle fois un peu partout en France pour que les cérémonies de la Journée nationale du souvenir des victimes et des héros de la déportation transmettent une mémoire juste et complète de cette tragédie.

Compte-rendu des actions en région :

Cinq villes où les associations n'ont pas été invitées officiellement et ont déposé une gerbe après la cérémonie :
Strasbourg 
collectif (Pink Panthers, FestiGays,etc.)
L'association n'a pas été invitée officiellement mais ne semble pas en avoir fait la demande ;
Elle a déposé une gerbe après la cérémonie officielle.
Le Mans
CGL
L'association n'a pas été invitée officiellement ;
Elle a déposé une gerbe après la cérémonie officielle, accompagnée notamment du préfet, du maire et d'une représentante des associations juives.
Evry
Angel 91
L'association n'a pas été invitée officiellement ;
Elle a déposé une gerbe après la cérémonie officielle.
Nîmes  
CGL Nîmes
L'association n'a pas été invitée officiellement mais semble en avoir fait la demande trop tardivement ;
Elle a déposé une gerbe après la cérémonie officielle.
Rouen
Comme ça!
L'association n'a pas été invitée officiellement ;
Il y a un gros blocage avec la FNDIRP locale ;
Elle a déposé une gerbe après la cérémonie officielle.
Sept villes où les associations ont été invitées officiellement et ont déposé une gerbe après la cérémonie :
Lille
Flamands Roses
Grâce à une intervention de dernière minute du Ministère, les Flamands Roses ont pu recevoir pour la première fois depuis des années une invitation officielle de la préfecture. L'ODAC (Office Départemental des Anciens combattants) en particulier a montré une mauvaise volonté.
L'association a déposé une gerbe après la cérémonie officielle.
Nancy
Homonyme
Grâce à une intervention de dernière minute du Ministère, l'association a pu recevoir pour la première fois depuis des années une invitation officielle de la préfecture ;
Elle a déposé une gerbe après la cérémonie officielle.
Nantes
CLGNA
L'association a été invitée officiellement (?) ;
Une gerbe spécifique a été déposée.
Metz
Couleurs Gaies
Grâce à une intervention de dernière minute du Ministère, l'association a pu recevoir pour la première fois depuis des années une invitation officielle de la préfecture. Le Président de la FNDIRP a fait blocage jusqu'au bout.
L'association a déposé une gerbe après la cérémonie officielle.
Bordeaux  
asso déléguée du MDH
(LGP Bordeaux et autres locales)
L'association a été invitée officiellement.
Problèmes graves avec des associations de déportés résistants. Elle a déposé une gerbe après la cérémonie officielle en présence d'élus et de nombreuses associations LGBT ou autres (mais pas de déportés)
Marseille
asso déléguée du MDH
(Mémoire des Sexualités)
L'association a été invitée officiellement ;
Une gerbe spécifique a été déposée.

Tours
LGP Region Centre

L'association a été invitée officiellement pour sa première demande ;
Les anciens combattants ont bloqué la participation à la gerbe commune ;
L'association a déposé une rose symbolique.

11 villes où les associations ont été invitées officiellement et n'ont pas déposé de gerbe spécifique :
Amiens
HomoLog
Les associations ont été invitées officiellement ;
Elles n'ont pas déposé de gerbe spécifique.
Châlons sur
Champagne
Ex AEquo
Reims Liberté Gaie
Les associations ont été invitées officiellement ;
Le discours du Maire a cité tous les motifs de déportation ;
Elles n'ont pas déposé de gerbe spécifique.
Reims
Ex AEquo
Reims Liberté Gaie
Les associations ont été invitées officiellement ;
Elles n'ont pas déposé de gerbe spécifique.
Orléans
GAGL
Grâce à une intervention de dernière minute du Ministère, l'association a pu recevoir pour la première fois depuis des années une invitation officielle de la préfecture ;
Elle n'a pas déposé de gerbe spécifique.
Paris
MDH
Inter-LGBT
etc.

Les associations ont été invitées officiellement ;
Elles n'ont pas déposé de gerbe spécifique.
Nice

délégué du MDH
(en partenariat avec
le CADOS et autres assos)

Grâce à une intervention de dernière minute du Ministère, le délégué a pu recevoir pour la première fois depuis des années une invitation officielle de la préfecture ;
Problème avec le président du comité des associations de déportés.
Il n'a pas déposé de gerbe spécifique.

Lyon
FGL
L'association a été invitée officiellement par la Mairie
Le discours du Maire a cité des motifs de déportation ;
L'association n'a pas déposé de gerbe spécifique car la gerbe est payée par la Mairie, donc par les contribuables.
Montpellier
asso déléguée du MDH
(Collectif contre
l'homophobie)
L'association a été invitée officiellement aux réunions préparatoires et à la cérémonie ;
L'association n'a pas déposé de gerbe spécifique car la gerbe est payée par la Mairie, donc par les contribuables.
Très bons rapports avec son ODAC et sa Préfecture. Soutien des élus de la Ville de Montpellier et des associations locales (juives et arméniennes) ainsi que de quelques déportés qui ont exprimé, à titre personnel, leur satisfaction suite à l'intégration des associations LGBT à la cérémonie.
Dijon
CIGaLes
L'association a été invitée officiellement ;
Très bons rapports avec son ODAC ;
L'association n'a pas déposé de gerbe spécifique.
Toulouse
Arc en ciel
L'association a été invitée officiellement ;
Elle n'a pas déposé de gerbe spécifique.
Sarreguemines 
Emergence
L'association a été invitée officiellement par la Mairie ;
L'association n'a pas déposé de gerbe spécifique.

COMMUNIQUÉ N°IC/CP/06/09:

MEMORIAL
DE LA DEPORTATION HOMOSEXUELLE

FEDERATION DES CENTRES LGBT
Fédération française des CGL et des bénévoles
qui se destinent à l'accueil des personnes LGBT
(lesbiennes, gaies, bi & trans)

COORDINATION INTERPRIDE FRANCE (CIF)
Coordination des Lesbian & Gay Pride
et des Marches des Fiertés LGBT
signataires de sa charte éthique
INTER-LGBT
Association membre de la CIF,
Federation des associations LGBT d'Ile de France

Illustration : Crypte du Mémorial de la Déportation, sur l'Ile de la Cité, à Paris, le 30 avril 2006. (Cliché : Claude Lagrange).

 

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