triangles-roses.org. La persécution des homosexuels sous le régime nazi.

 

 

 

actualité de la répression dans le monde - janvier 2006

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27 janvier 2006 - Tetu.com

Allemagne : deux artistes scandinaves érigeront le Mémorial aux victimes homosexuelles du nazisme

 

Le duo d'artistes norvégo-danois Ingar Dragset et Michael Elmgreen a été choisi pour construire le futur mémorial pour les homosexuels persécutés par les nazis, qui doit être érigé «le plus vite possible» au cœur de Berlin, a annoncé hier, jeudi 26 janvier, la municipalité.

Le monument, un projet de 450 000 euros financés par l'État fédéral auquel le parlement avait donné son aval en 2003, doit être construit face au Mémorial de l'Holocauste dédié aux victimes juives du nazisme, près de la Porte de Brandebourg et du bâtiment du Reichstag. Le futur monument doit évoquer l'homosexualité de manière «directe et cependant subtile», a expliqué le président du jury ayant attribué le projet, Norbert Radermacher. La sculpture de béton des deux artistes scandinaves, âgés de 36 et 44 ans et résidant tous deux à Berlin, sera dotée d'une fenêtre oblique qui permettra au spectateur de regarder une vidéo en noir et blanc mettant en scène «un baiser sans fin entre deux hommes», a-t-il ajouté.

La chambre basse du parlement allemand a adopté le 7 décembre 2000 un texte présentant officiellement des excuses aux homosexuels persécutés sous le régime nazi, dont 5 000 à 10 000 avaient été déportés dans les camps de concentration. Une administration spéciale des nazis chargée de la lutte contre l'homosexualité avait ouvert 100 000 procédures et prononcé 45 000 condamnations pour «lubricité», «onanisme» et «actes contre nature» contre les homosexuels, notamment sur la base d'un article du code pénal allemand resté en vigueur jusqu'en 1969.

De 1950 à 1965, 44 231 jugements ont encore été prononcés contre des homosexuels en RFA. L'incrimination pour homosexualité n'a totalement disparu du code pénal de la RFA qu'en 1994. La RDA avait aboli cet article dès 1968. -- Judith Silberfeld (avec AFP)

Tetu.com

 
27 janvier 2006 - Tetu.com

France : le CLGBT de Paris invite les gays et les lesbiennes à revendiquer leur droit d'être parents

 

Le Centre lesbien, gai, bi et trans de Paris et Île-de-France riposte au «Manifeste pour la défense du droit fondamental de l'enfant d'être accueilli et de pouvoir s'épanouir dans une famille composée d'un père et d'une mère», signé par 174 élus députés et sénateurs Ump-UDF (le nombre de signataires étant aujourd'hui de 201).

«Ces élus tentent de bloquer tout débat sur l'homoparentalité avec des arguties psychologiques et psychanalytiques d'un autre âge», écrit le CLGBT. «Aujourd'hui, l'orientation sexuelle homosexuelle d'une personne ou d'un couple, candidat à l'adoption, les disqualifie systématiquement, enfreignant en cela non seulement la loi nationale mais également la Charte des droits fondamentaux de l'Union européenne. La persistance de cette situation, dénoncée, par nombre de juristes, de psychanalystes, de sociologues, d'associations et même d'élus constitue une atteinte grave à l'égalité des droits et à la dignité de la personne».

C'est pourquoi le CLGBT de Paris et Île-de-France invite les homosexuels à revendiquer «leur droit d'être parent» en signant une pétition en ligne   et en écrivant à leur député ou leur sénateur s'il figure parmi la liste des signataires du manifeste. -- Emmanuelle Cosse

Tetu.com

 
25 janvier 2006 - National Gay and Lesbian Task Force/Human Rights Campaign/IGLHRC/Human Rights Watch

United Nations: U.S. aligned with Iran in anti-gay vote

 

(Washington, D.C., January 25, 2006) - In a reversal of policy, the United States on Monday backed an Iranian initiative to deny United Nations consultative status to organizations working to protect the rights of lesbian, gay, bisexual, and transgender (LGBT) people. In a letter to Secretary of State Condoleeza Rice, a coalition of 40 organizations, led by the Human Rights Campaign, Human Rights Watch, the International Gay and Lesbian Human Rights Commission, and the National Gay and Lesbian Task Force, called for an explanation of the vote which aligned the United States with governments that have long repressed the rights of sexual minorities.

“This vote is an aggressive assault by the U.S. government on the right of sexual minorities to be heard,” said Scott Long, director of the LGBT rights program at Human Rights Watch. “It is astonishing that the Bush administration would align itself with Sudan, China, Iran and Zimbabwe in a coalition of the homophobic.”

In May 2005, the International Lesbian and Gay Association, which is based in Brussels, and the Danish gay rights group Landsforeningen for Bøsser og Lesbiske (LBL) applied for consultative status with the UN Economic and Social Council. Consultative status is the only official means by which non-governmental organizations (NGOs) around the world can influence and participate in discussions among member states at the United Nations . Nearly 3,000 groups enjoy this status.

States opposed to the two groups' applications moved to have them summarily dismissed, an almost unprecedented move at the UN, where organizations are ordinarily allowed to state their cases. The U.S. abstained on a vote which would have allowed the debate to continue and the groups to be heard. It then voted to reject the applications.

“The United States recklessly ignored its own reporting proving the need for international support for gay, lesbian, bisexual and transgender people,” said Human Rights Campaign President Joe Solmonese. “The State Department's ‘Country Reports on Human Rights Practices' show severe human rights violations based on gender identity and sexual orientation occur around the world.”

As the U.S. government acknowledged in its 2004 country report on Iran, Iranian law punishes homosexual conduct between men with the death penalty. Human Rights Watch has documented four cases of arrests, flogging, or execution of gay men in Iran since 2003. In its 2004 country report on Zimbabwe, the U.S. government noted President Robert Mugabe's public denouncement of homosexuals, blaming them for “Africa's ills.” In the past, Mugabe has called gays and lesbians “people without rights” and “worse than dogs and pigs.”

The U.S. has reversed position since 2002, when it voted to support the International Lesbian and Gay Association's request to have its status reviewed. Officials gave no explanation for the change.

“It is deeply disturbing that, at the UN, the United States has shifted gears toward an aggressive stance against human rights for LGBT people,” said Paula Ettelbrick, executive director of the International Gay and Lesbian Human Rights Commission. “Unfortunately, denying LGBT groups a voice and a presence within the United Nations – the world's most important human rights institution – is fully in keeping with the U.S.'s assault on basic human rights principles worldwide.”

In voting against the applications to the NGO committee, the U.S. was joined by Cameroon, China, Cuba, Iran, Pakistan, the Russian Federation, Senegal, Sudan, and Zimbabwe. Votes in favor of consultative status came from Chile, France, Germany, Peru, and Romania. Colombia, India, and Turkey abstained, while Côte d'Ivoire was absent.

“It is an absolute outrage that the United States has chosen to align itself with oppressive governments – all in an effort to smother the voices of lesbian, gay, bisexual and transgender people around the world,” said Matt Foreman, executive director of the National Gay and Lesbian Task Force. “It is deeply disturbing that the self-proclaimed ‘leader of the free world' will ally with bigots at the drop of a hat to advance the right wing's anti-gay agenda.”

The National Gay and Lesbian Task Force

 
24 janvier 2006 - NouvelObs.com

France : un sans-abri meurt de froid en banlieue parisienne

 

Un sans-abri est mort de froid dans la nuit de lundi 23 à mardi 24 janvier à Joinville-le-Pont, aux portes de Paris, apprend-on auprès de la préfecture du Val-de-Marne.
Le corps de l'homme, âgé d'environ 55 ans, a été découvert sur les quais de la Marne.
"Il est mort de froid, il a eu un arrêt cardiaque. Les secours n'ont pu le réanimer", précise-t-on à la préfecture.
Depuis lundi soir, en raison de la vague de froid qui balaie la France, 42 des 96 départements métropolitains ont déclenché le niveau 2 ("grand froid") du plan national hiver, destiné à venir en aide aux sans-abri.
Ce dispositif, qui compte trois niveaux de mobilisation, prévoit l'ouverture de places d'hébergement supplémentaires, le renforcement du centre téléphonique d'urgence (115), des rondes de surveillance et des équipes de secours supplémentaires.

Abbé PierrePendant qu'on meurt de froid dans le pays des Droits de l'Homme, l'abbé Pierre se rend à l'Assemblée nationale pour dénoncer "des amendements inacceptables" contre le logement social présentés par des députés UMP. Ci-dessous, un extrait de l'interview donné par l'abbé Pierre à Libération (édition du 24 janvier 2006) :

Pourquoi avez-vous jugé nécessaire d'être présent aujourd'hui à l'Assemblée nationale ?

Abbé Pierre : Je sais bien ce qu'est l'Assemblée nationale : pendant six ans, j'en ai été membre. J'y vais pour dire avec quelle gravité m'apparaît ce débat qui touche ce pour quoi je me suis battu toute ma vie. Je veux marquer l'importance de l'article 55 de loi de Solidarité et renouvellement urbain (SRU) qui instaure un objectif de mixité sociale en imposant aux communes de plus de 3 500 habitants de construire 20 % de logements HLM. Or on me rapporte que des amendements visent à limiter, voire diminuer les obligations incombant aux élus. Ce n'est pas acceptable. (...) La loi a plusieurs vertus. D'abord, elle est censée défendre les plus faibles et elle apporte une concrétisation du sens que l'on veut donner à une société. Les électeurs attendent aussi le message symbolique de nos élus sur la place de chacun dans la ville. Cette loi est très largement soutenue par l'opinion publique, toute révision à la baisse serait une indication d'une volonté moins forte dans le combat contre le mal-logement.

Dans certaines communes, des citoyens s'opposent à la construction de logements sociaux. Que faire pour que leur regard sur le logement social change ?

AP : J'ai écrit une lettre en décembre à «Monsieur et Madame tout le monde» pour expliquer que la demande de justice sociale, le besoin de créer du logement, la nécessité d'avoir des villes équilibrées dans leur population doit venir en première préoccupation de tous les habitants.

Quelle analyse faites-vous des révoltes qui ont secoué les banlieues en octobre et novembre. Considérez-vous que ces événements plaident pour le maintien de l'article 55 ?

AP : Les événements dans les quartiers sont bien sûr la conséquence de plusieurs phénomènes liés à la crise de l'emploi, de l'école, du rôle des parents, mais nul ne peut occulter le lien avec la crise du logement. Dans certains quartiers, la concentration de familles pauvres ou au chômage, dont une forte proportion de ménages d'origine étrangère, démontre que c'est la seule proposition d'habitat qui leur a été faite. Ces familles s'y retrouvent, non pas par souci communautaire, mais parce qu'on n'a pas voulu d'elles ailleurs pour des raisons économiques (coût des loyers), sociales (travail peu rémunéré) voire discriminatoires pour celles qui ne sont pas acceptées dans le parc privé ou dans certaines parties du parc social. La révolte des jeunes correspond au sentiment d'être bloqués, sans perspectives d'avenir dans le quartier. Il faut leur redonner un espoir d'intégration dans la société. Ils doivent donc pouvoir s'insérer dans le travail, le logement et ainsi fonder une famille pour protéger et aider leurs propres enfants. Soyons conscients qu'il y a des mots qui se pervertissent : quand l'expression «logement social» a été inventée, elle visait les personnes qu'il fallait aider, aujourd'hui cette formule vise ceux que l'on veut fuir. Ce sont des logements que l'on ne veut pas voir de chez soi.

Libé sur le Net

 
24 janvier 2006 - NouvelObs.com

France : le député UMP Christian Vanneste condamné pour injures homophobes

 

Le député UMP Christian Vanneste a été condamné mardi 24 janvier à 3 000 euros d'amende par le tribunal correctionnel de Lille (Nord) pour des injures homophobes. Il était absent à l'énoncé du jugement.

Pa ailleurs, trois associations de défense des droits des homosexuels ont reçu chacune 2 000 euros de dommages et intérêts.

Le 26 janvier, près d'un mois après la promulgation de la loi réprimant les propos injurieux ou diffamatoires "en raison de l'orientation sexuelle", Christian Vanneste avait notamment déclaré dans deux quotidiens du nord de la France que l'homosexualité était une "menace pour la survie de l'humanité" et que le comportement homosexuel était inférieur sur le plan moral au comportement hétérosexuel.

NouvelObs.com

 
23 janvier 2006 - Tetu.com

France : «entente parlementaire» contre le mariage homo et l'adoption par des couples homos

 

Cent soixante-quatorze parlementaires - députés et sénateurs UMP et UDF - ont signé une «entente parlementaire» contre l'adoption par des couples homosexuels, ont annoncé à l'AFP les initiateurs de l'entente hier, mercredi 11 janvier 2006.

Cette entente défend «le droit fondamental de l'enfant d'être accueilli et de pouvoir s'épanouir dans une famille composée d'un père et d'une mère». Parmi les signataires, trois députés membres de la mission d'information parlementaire sur la famille sont présents : Christine Boutin (UMP), Jean-Marc Nesme (UMP) et Pierre-Christophe Baguet (UDF). Divulguée tout juste quinze jours avant la date de remise du rapport de la mission, prévue pour le 26 janvier, cette entente apparaît sinon comme un moyen de pression sur le contenu du rapport, actuellement en cours de rédaction, en tout cas comme une prise de position claire de certains membres. La mission, présidée par le député socialiste Patrick Bloche, travaille depuis le début de l'année sur des questions touchant à la filiation et à l'organisation du couple, dont l'ouverture du mariage aux couples du même sexe et l'homoparentalité. -- Taina Tervonen

Entente parlementaire contre l'adoption : pour le PS, la droite offre un «visage homophobe»

Le Parti socialiste a reproché vendredi 13 janvier à la droite d'offrir un «visage réactionnaire et homophobe», après la création par des députés UMP et UDF d'une «entente parlementaire» contre l'adoption par des couples gay et lesbiens. «Derrière les discours compassionnels ou de lutte contre les discriminations, nous voyons ici le vrai visage de la majorité s'afficher : réactionnaire et homophobe», a déclaré la secrétaire nationale aux Droits de l'Homme et aux libertés, Adeline Hazan, dans un communiqué.

Le Parti socialiste «rappelle son engagement pris dès 2004: les socialistes sont pour l'ouverture du mariage aux couples du même sexe avec tous ses effets. Les conditions d'exercice de la parentalité doivent être aménagées au regard de l'existence de nombreux couples du même sexe qui élèvent des enfants».

À droite, l'initiative de ces parlementaires ne fait pas l'unanimité. GayLib rappelait vendredi  que le texte n'engage que ses signataires, et non l'UMP dans sa totalité, et dans un communiqué,  Jean-Luc Romero, conseiller régional d'Ile-de-France (UMP), créateur d'Aujourd'hui Autrement, mouvement associé au Parti Radical (lui-même associé à l'UMP), souligne qu'avant le Pacs, «des milliers de maires avaient aussi signé une pétition contre le mariage gay».«Des centaines d'élus avaient défilé contre le Pacs dans une manifestation où on a même entendu certains oser scander "les pédés au bûcher", écrit-il. L'histoire étant un éternel recommencement, je parie que dans quelques années, lorsque la France aura rejoint les pays européens qui l'entourent - Belgique, Hollande, Angleterre, Espagne -, bien des députés jureront avoir commis une bévue en refusant aux homosexuels d'être des citoyens à part entière.» (avec AFP) -- Judith Silberfeld

Les Verts contre le «manifeste des 184 salauds»

Après les associations, et certains partis politiques comme le PS, le PCF ou encore Fraçois Bayrou, c'est au tour des Verts de s'insurger contre l'entente parlementaire UDF-UMP contre l'homoparentalité, que le parti écologiste a rebaptisé le «manifeste des 184 salauds».

«Certains pensaient que, désormais, droite et gauche, pour les droits des personnes LGBT, c'était devenu pareil. Si la preuve du contraire était nécessaire, 184 parlementaires de droite, sans honte, viennent de la donner de manière éclatante, dans la lignée des maires contre le Pacs d'il y a quelques années», écrit la commission LGBT du parti écologiste qui dénonce une initiative «alignant clichés homophobes et aberrations juridiques» . Stigmatisant la «méconnaissance» par ces parlementaires de la situation des familles homoparentales et du «mépris écrasant des personnes en question, parents comme enfants» que l'on peut ressentir à la lecture de leurs pétitions, les Verts espèrent qu' «à l'approche d'échéances électorales majeures», «tous celles et ceux qui sont pour l'égalité des droits se souviendront d'où viennent les attaques et du vrai visage de la droite !» -- Emmanuelle Cosse

Réactions en chaine contre les initiatives dénonçant le mariage et l'adoption des couples homos

Après la publication par le Collectif des maires de France pour l'enfance d'une liste de 50 maires s'opposant au mariage homosexuel et l'initiative des parlementaires UDF et UMP (au nombre, désormais, de 185) contre l'homoparentalité, l'Inter-LGBT «dénonce ces pressions exercées sur le bon déroulement du travail parlementaire et du débat démocratique».En effet, ces différentes initiatives arrivent à quelques jours de la remise du rapport de la mission parlementaire sur la famille, qui avait reçu lors de ses travaux, les associations homosexuelles.

Dénonçant l'attitude des députés, sénateurs et élus locaux , l'Inter-LGBT estime que «les uns et les autres refusent a priori tout débat contradictoire, et ne font qu'asséner des certitudes qui devraient s'imposer à l'ensemble des citoyens». D'où son appel réitéré à l'UMP et à son président Nicolas Sarkozy de clarifier la position de la majorité.

Le Collectif azuréen pour les droits des orientations sexuelles (Cados) dénonce pour sa part ce «manifeste du rejet» , qui n'est «rien d'autre qu'une charge non dissimulée contre toutes les formes d'homoparentalité et qui rejette toutes les familles déjà concernées». Le Cados estime notamment qu'au-delà «du rejet des homosexuels que cela représente, ce texte est aussi un rejet évident de toutes les familles monoparentales puisqu'il tente d'établir un droit absolu pour l'enfant d'avoir deux parents de sexes obligatoirement différents». -- Emmanuelle Cosse.

Tetu.com

 
17 janvier 2006 - NouvelObs.com

La Californie exécute un vieillard de 76 ans, aveugle et cloué dans un fauteuil roulant

 

Après le refus du gouverneur Arnold Schwarzenegger de lui accorder sa clémence, Clarence Ray, aveugle, quasiment sourd et se déplaçant en fauteuil roulant, est devenu mardi 17 janvier le plus vieux condamné à mort de Californie à être exécuté, après 23 d'attente dans le couloir de la mort.
Clarence Ray Allen, qui a été exécuté par injection mardi à partir de 0h01 (9h01, heure française), a été condamné à mort en 1982 pour avoir commandité les assassinats de plusieurs témoins gênants du fond de sa cellule où il purgeait déjà une peine de réclusion criminelle à perpétuité pour meurtre.
Clarence Ray Allen avait payé les services d'un tueur à gages pour abattre sept personnes qui avaient témoigné contre lui lors de son premier procès. Clarence Ray Allen avait fait appel de sa condamnation à perpétuité et espérait ainsi que ces témoins gênants ne pourraient pas revenir à la barre lors de son deuxième procès.

Recours

En fait, ce 5 septembre 1980 au soir, les choses ne se sont pas passées comme prévu dans l'épicerie rurale de Fresno, petite ville du centre de la Californie.
Le tueur à gages aurait dû notamment abattre le couple de propriétaires, mais les choses ont mal tourné et deux jeunes employés de 17 et 18 ans ont été tués, ainsi que le fils des propriétaires, âgé de 27 ans.
Vendredi, le gouverneur de Californie, Arnold Schwarzenegger, a refusé d'accorder sa clémence à Allen, qui avait 50 ans au moment des faits. Cette décision a fait de lui le deuxième plus vieux condamné à mort à être exécuté aux Etats-Unis depuis le rétablissement de la peine de mort dans ce pays en 1976, après l'exécution de John Nixon, 77 ans, le mois dernier au Mississippi.

Réponse de Schwarzenegger

"Le 'spectacle' de M. Allen amené en fauteuil roulant vers la salle d'exécution, incapable de marcher et incapable de voir ceux qui sont venus assister à son exécution viole toutes les normes de la décence et équivaudrait à rien de plus que l'imposition inutile et sans objet d'une douleur et d'une souffrance, ce qui est interdit par le 8e Amendement" de la Constitution américaine, a souligné Annette Carnegie, l'une des avocates du condamné.
"J'éprouve beaucoup de chagrin et de regret en constatant que le Gouverneur de Californie n'a tenu aucun compte de tous les appels qui lui ont été lancés pour épargner la vie de Clarence Ray Allen. En tant qu'ami des Etats-Unis d'Amérique, j'attends avec impatience le jour où ce grand pays quittera l'axe de la peine capitale", a aussi déclaré dans un communiqué le secrétaire général du Conseil de l'Europe, Terry Davis. "La peine de mort est toujours inadmissible, mais attacher un aveugle de 76 ans à une chaise et lui injecter du poison, c'est carrément grotesque".
Arnold Schwarzenegger a répondu à cet argument en faisant remarquer que le condamné avait 50 ans au moment des crimes. "Sa conduite n'a pas résulté de la jeunesse et de l'inexpérience, mais plutôt des décisions insensibles et calculatrices d'un homme mûr", s'est justifié le gouverneur.
C'est la troisième fois depuis son arrivée à la tête de la Californie il y a deux ans que Schwarzenegger refuse d'accorder sa clémence pour divers motifs. La dernière fois qu'un gouverneur de Californie a accordé sa clémence, c'était en 1967 lorsque Ronald Reagan a épargné la vie d'un malade mental reconnu coupable de meurtre.

Retardé mental

Dans le passé, la Cour suprême des Etats-Unis a jugé qu'il était "cruel et inhabituel" d'exécuter un retardé mental, ceux dont l'incapacité mentale est telle qu'ils ne comprennent pas qu'ils vont être exécutés ou la raison pour laquelle ils vont l'être, ou encore les condamnés qui étaient mineurs au moment de leurs crimes.
Mais la plus haute instance judiciaire des Etats-Unis n'a jamais bloqué une exécution au motif de l'âge avancé du condamné ou de ses infirmités physiques. Au contraire, en 2004, les juges suprêmes ont autorisé l'exécution en Alabama d'un condamné à mort de 74 ans, James Hubbard, malgré son âge avancé et son incapacité mentale.
"M. Allen pense qu'il est trop vieux pour mourir", a déclaré pour sa part Robert Rocha, frère d'une des victimes, Josephine Rocha, abattue à 17 ans par le tueur à gages. "Nous pensons que Josephine était trop jeune pour mourir." (avec AP)

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17 janvier 2006 - The Associated Press

California executes 76-year-old blind convict

 

San Quentin death chamberClarence Ray Allen was pronounced dead by lethal injection at 12:38 a.m. at San Quentin State Prison, less than an hour after his 76th birthday ended at midnight.

He received the first of three injections at 12:20 a.m. He then was given an extra dose of potassium chloride, the lethal chemical that stops the heart, at 12:35 a.m., and died minutes later, according to Corrections Department spokeswoman Elaine Jennings.

Allen -- who was legally blind, nearly deaf and in a wheelchair -- was the second-oldest put to death nationally since the Supreme Court allowed capital punishment to resume in 1976.

"Allen deserves capital punishment because he was already serving a life sentence for murder when he masterminded the murders of three innocent young people and conspired to attack the heart of our criminal justice system," state prosecutor Ward Campbell said.

His lawyers had raised two claims never before endorsed by the high court: that executing a frail old man would violate the U.S. Constitution's ban on cruel and unusual punishment, and that the 23 years he spent on death row were unconstitutionally cruel as well.

The high court rejected his requests for a stay of execution, about 10 hours before he was to be put to death.

On one of the orders, Justice Stephen Breyer filed a dissent, saying: "Petitioner is 76 years old, blind, suffers from diabetes and is confined to a wheelchair, and has been on death row for 23 years. I believe that in the circumstances he raises a significant question as to whether his execution would constitute cruel and unusual punishment. I would grant the application for stay."

The Supreme Court has never set an upper age limit for executions or created an exception for physical infirmity.

Gov. Arnold Schwarzenegger, the California Supreme Court and a federal appeals court previously refused to spare Allen's life.

Allen went to prison for having his teenage son's 17-year-old girlfriend murdered for fear she would tell police about a grocery-store burglary. While behind bars, he tried to have witnesses in the case wiped out, prosecutors said. He was sentenced to death in 1982 for hiring a hit man who killed a witness and two bystanders.

Allen's heart stopped in September, but doctors revived him and returned him to San Quentin Prison's death row.

"These infirmities are not simply the result of the passage of time or of old age, as some would suggest, but result from prison authorities' deliberate neglect of his medical needs while in the state's custody," said Annette Carnegie, one of Allen's attorneys.

Last month in Mississippi, John B. Nixon, 77, became the oldest person executed in the United States since capital punishment resumed. He did not pursue an appeal based on his age.

Copyright 2006 - The Associated Press. Picture: San Quentin death chamber.

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16 janvier 2006 - Tetu.com

Espagne : les transsexuels pourront faire modifier leur acte de naissance

 

Les transsexuels pourront désormais modifier leur acte de naissance. Le bulletin officiel de l'État vient de confirmer la nouvelle. Désormais, les transsexuels qui obtiennent que leur sexe et leur nom soient modifiés au registre civil pourront aussi faire changer leur acte de naissance.

De fait, jusqu'à maintenant, la mention de changement de sexe était inscrite en marge de l'acte de naissance original. Cette décision va permettre d'éviter les erreurs trop fréquentes de confusion de sexe, d'après la Fédération national des lesbiennes, gays et transsexuels (FELGT) et l'association Madrid Orgullo, et permettra de préserver l'intimité des transsexuels et d'éviter la discrimination. La modification des documents officiels est indispensable pour l'intégration sociale et économique des transsexuels.

Par ailleurs, et ce sera un pas de plus, le projet de loi sur l'identité sexuelle actuellement en chantier, et qui doit être approuvé par le parlement au printemps prochain, permettra de simplifier les procédures de changement d'identité sur les registres civils.

Le projet de loi sur l'identité sexuelle sera présenté au printemps prochain. C'est le ministre de la Justice, Fernando Lopez Aguilar qui l'a annoncé en expliquant que la loi permettra aux transsexuel(le)s de changer de sexe et de nom sur les registres civils et sur leurs documents d'identité, même sans avoir subi d'opération chirurgicale. Les personnes transsexuelles devront simplement présenter un rapport médical qui indique leur choix et acceptation de leur nouveau sexe «officiel» et ce depuis au moins deux ans.

On estime que 8 000 transsexuel(le)s vivent en Espagne. Ce projet de loi fait suite à la loi sur l'ouverture du mariage aux couples homosexuels et était une promesse électorale du candidat José Luis Rodriguez Zapatero, actuel président du gouvernement. Pour le ministre de la Justice, il s'agit «de faire tomber les barrières de la discrimination et de reconnaître les droits de personnes marginalisées et exclues depuis toujours».

«C'est un pas très important pour la dignité de ces personnes», a commenté la Fédération nationale des lesbiennes, gays et transsexuels (FELGT), qui appelle au consensus politique pour faire aboutir le projet et rappelle que les prestations sociales des personnes ayant changé de sexe doivent être reconnues. -- Martine Audusseau pour Tetu.com

Tetu.com

 
12 janvier 2006 - NouvelObs.com

France : une entente parlementaire contre l'adoption par les couples homos

 

174 parlementaires UMP et UDF ont adhéré à "l'entente parlementaire" contre l'adoption par deux personnes du même sexe, a annoncé mercredi 11 janvier un de ses initiateurs.

"L'entente parlementaire", créée en décembre, défend "le droit fondamental de l'enfant d'être accueilli et de pouvoir s'épanouir dans une famille composée d'un père et d'une mère". Elle réunit des députés et sénateurs UMP, UDF et radicaux, dont le porte-parole de l'UDF, François Sauvadet, et la députée UMP Christine Boutin (UMP) autour de Jean-Pierre Mesne (député UMP), Bernadette Dupont (sénatrice UMP), Pierre-Christophe Baguet (député UDF), à l'origine de cette initiative.

Les 174 parlementaires ont signé un manifeste pour s'opposer "dans l'interêt supérieur de l'enfant" aux revendications sur "le mariage et l'adoption d'enfants par deux personnes du même sexe".

Pas de normes

A l'approche des échéances électorales, les parlementaires, "interpellés par la population", entendent "réaffirmer clairement leur position" sur ces questions, a indiqué Jean-Pierre Nesme.

"L'État et le législateur n'ont pas à ériger en normes ce qui relève de la vie privée et des choix individuels", indique le manifeste.

"Sous prétexte de lutter contre une discrimination, il ne serait pas acceptable d'en créer une autre entre les enfants", ajoute-t-il.

"Il ne nous paraît pas conforme à l'intérêt de l'enfant de permettre son inscription dans une filiation qui ne serait pas structurée sur l'altérité sexuelle des parents", concluent les signataires.

NouvelObs.com

 
12 janvier 2006 - Tignous (Charlie Hebdo)

France : obésité

 

 
5 janvier 2006 - Tetu.com

Pays-Bas : un premier prêtre homo démis de ses fonctions

Le prêtre Wim van den Berg, curé d'Eijsden et ouvertement homosexuel, a été démis de ses fonctions avant Noël par Mgr Wiertz, l'évêque de Roermond, au sud du pays. La presse néerlandaise rapporte de nombreuses rumeurs plus ou moins compliquées sur les raisons de cette démission forcée, mais cela ressemble beaucoup à une décision anti-gay, dans la ligne des récentes décisions prises au Vatican. À tel point que Mgr Wiertz est venu s'expliquer dans les colonnes du magazine gay Gaykrant: «La raison de cette démission? Je trouve que c'est à lui de la révéler. Il peut en parler autant qu'il le souhaite, mais ce n'est pas à moi de le faire.» Wim van den Berg aurait-il pu rester curé d'Eijsden? «Non, bien sûr que non. Au sein de l'Église, quelqu'un qui est ordonné par un évêque doit soumission et obéissance à l'Église. La communauté des croyants doit être sûre que quelqu'un peut être pris au sérieux sur tous les aspects de sa vie.» Morale de l'histoire: être gay n'est donc pas être assez sérieux pour l'Église catholique néerlandaise, pourtant l'une des plus progressistes du monde. -- Laurent Chambon.

L'instruction interdisant l'ordination des prêtres gay

Le Vatican a officiellement publié le mardi 29 novembre son instruction approuvée par le pape Benoît XVI qui indique aux évêques de ne plus ordonner de prêtres homosexuels, jugés inaptes au sacerdoce. Dans ce texte, le Vatican interdit l'ordination des séminaristes qui ont des pratiques homos, ainsi qu'à ceux qui présentent «des tendances homosexuelles profondément enracinées», ou encore qui soutiennent «la culture gay».

Cette instruction a suscité des réactions très vives depuis le 23 novembre dernier, date à laquelle l'agence d'information catholique contestataire Adista l'avait publiée. L'association d'homosexuel(le)s chrétien(ne)s David & Jonathan a fait savoir qu'elle considérait l'instruction du Vatican «désespérante, inapplicable et dangereuse». «En réaction à des scandales plus ou moins récents, [le texte] entretient une confusion scandaleuse et malhonnête entre pédophilie et homosexualité», poursuit l'association qui fustige le durcissement de la position de l'Église. «La distinction entre tendances et actes homosexuels, sur laquelle insistaient tous les textes du Magistère jusqu'ici, disparaît de fait. La tendance homosexuelle devient incompatible avec une authentique chasteté et en elle-même coupable. Quelle sera la prochaine étape?»

David & Jonathan, qui craint «une véritable chasse aux sorcières dans les séminaires et au sein du clergé avec soupçons, méfiance, délations», rappelle qu'elle continuera à apporter son soutien à «tous les séminaristes, prêtres, évêques et cardinaux homosexuels.» -- Emmanuelle Cosse.

Une lettre ouverte de prêtres «de tendance homosexuelle» au Vatican

Une cinquantaine de prêtres «de tendance homosexuelle» ont dénoncé hier, mercredi 14 décembre, dans une lettre ouverte au Vatican l'instruction approuvée par le pape qui interdit l'ordination de séminaristes homosexuels. Ces prêtres, qui se disent contraints à l'anonymat, s'affirment «profondément blessés» par la directive, et particulièrement par les soupçons de pédophilie qu'elle fait porter sur les homosexuels. «Notre homosexualité n'a jamais fait obstacle à une bonne relation avec les hommes et les femmes, comme l'affirme le document», écrivent-ils aussi. «Nous nous sentons profondément blessés par cette affirmation complètement gratuite», ajoutent-ils, en se décrivant comme «les fils abandonnés et non aimés d'une Église à qui nous avons promis et donné fidélité et amour».

La lettre ouverte, adressée au signataire de l'instruction, le cardinal Zenon Grocholewsky, préfet de la congrégation pour l'éducation catholique, a été publiée hier sur le site internet gaynews.it . Les signataires de la lettre ouverte soulignent qu'ils n'ont pas plus de problèmes que les hétérosexuels pour vivre la chasteté demandée aux prêtres: «Nous ne sommes pas des malades du sexe et notre tendance homosexuelle n'a pas affecté notre santé psychique, ni nos dons moraux et humains», lancent-ils. Ces prêtres ont le sentiment que le document du Vatican «est né en réaction aux récents cas de pédophilie récemment révélés notamment dans les Églises américaine et brésilienne». «La tendance homosexuelle n'est absolument pas synonyme de pédophilie et la seule idée d'être pris pour des pédophiles nous est insupportable», soulignent-ils. «Le document laisse penser que le principal critère pour être un bon prêtre est la tendance sexuelle, alors que pour les fidèles, le véritable scandale c'est le luxe, le goût de l'argent ou du pouvoir, et l'éloignement des problèmes vécus par les gens», écrivent encore les signataires.

La publication de cette instruction a aussi conduit le théologien contestataire allemand Eugen Drewermann, proche de Mgr Jacques Gaillot, à quitter l'Église catholique, sans renoncer à sa foi, a-t-il précisé à la télévision allemande hier. Par ailleurs, le Vatican a demandé à tous les chrétiens du monde de donner 5 euros pour aider à lutter contre le sida, mais a refusé de préconiser le préservatif comme moyen de prévention. Chaque année, le Vatican lance un appel de fonds pour aider les victimes du sida et chaque année revient la lancinante question de la prévention et du préservatif, mis à l'index par le Vatican. -- Judith Silberfeld.

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