triangles-roses.org. La persécution des homosexuels sous le régime nazi.

 

 

 

 

actualité de la répression dans le monde - février 2005

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23 février 2005 - webmaster

Sortie prochaine d'un documentaire franco-ivoirien : "NOIRS DANS LES CAMPS NAZIS"

 

Noirs dans les Camps Nazis, un documentaire de Serge BiléNoirs dans les camps nazis est un document unique sur un drame jusqu'ici méconnu de la seconde guerre mondiale : la déportation des noirs, africains et antillais, dans les camps de concentration.
Ce film sera sur les écrans français à partir du 13 avril 2005.

Synopsis

Noirs dans les camps nazis est un document unique sur la déportation des noirs dans les camps de concentration. Parce qu'ils étaient aussi résistants, engagés dans les combats ou simplement ramassés au hasard d'une rafle, de nombreux Africains, Antillais, Américains ou Européens noirs ont connu cet enfer. Eux aussi ont souffert à Dachau, Mauthausen ou Auschwitz, où ils étaient sujets aux pires humiliations. A travers des témoignages de survivants recueillis en Allemagne, Belgique, Espagne, France et au Sénégal, ce film rend hommage à tous ces hommes et apporte un éclairage supplémentaire pour commémorer le soixantième anniversaire de la libération des camps nazis.

Entretien avec le réalisateur Serge Bilé

*Comment vous êtes-vous intéressés au thème des noirs dans les camps nazis ?

L'idée m'est venue en 1994 après avoir vu en Martinique un reportage à la télévision sur le chanteur John William. C'est quelqu'un que j'avais vu en concert de nombreuses fois quand j'étais étudiant mais j'ignorais qu'il avait été déporté. Je l'ai appris ce jour-là à travers ce reportage. Et là ça a été un choc, un choc d'autant plus grand que John William est originaire comme moi de la Côte d'Ivoire, qu'il a quitté comme moi dans son plus jeune âge. Et en même temps que je découvrais cela, j'ai reçu un jour sur le plateau du journal télévisé une Martiniquaise, Michèle Maillet, qui avait écrit, 4 ans plus tôt, un roman, « L'étoile noire », racontant la déportation d'une servante antillaise dans un camp de concentration. A partir de là, j'ai eu envie d'aller plus loin et de savoir s'il y avait eu, au-delà de John William, d'autres cas de déportés noirs dans les camps de concentration. C'était quelque chose de nouveau pour moi et j'adore explorer des pans méconnus de notre histoire. Quand je dis notre histoire, je parle de l'histoire des peuples noirs en général, qu'il s'agisse de la part africaine, antillaise, américaine ou autre. Et là, je me suis lancé, et j'ai fait un documentaire sur le sujet entre juin et septembre 1995. C'était important pour moi de faire ce travail de mémoire sur ce qu'ont vécu les nôtres pendant la seconde guerre mondiale.

A-t-il été difficile de réunir des témoignages ?

Ça a été extrêmement difficile parce qu'il n'y avait pas de témoignages là-dessus. Les Noirs qui ont vécu cette déportation n'en n'ont jamais parlé. Les autres, non plus. J'ai beaucoup tâtonné, interrogé beaucoup de déportés en France, au Sénégal, en Belgique, en Espagne, en Allemagne… pour finir par recueillir quelques témoignages ici et là.

Les déportés ont-ils accepté de témoigner facilement ?

Oui, ils étaient tous très enthousiastes. Ils attendaient tous, en fait, depuis la fin de la guerre, ce moment-là pour libérer une parole que personne ne voulait entendre.

De quelles origines étaient les Noirs déportés dans les camps ?

Ceux que j'ai retrouvé pour le film, soit en témoignage direct, soit par des gens qui les ont connus, étaient d'origine ivoirienne, sénégalaise, camerounaise, équato-guinénne, congolaise, haïtienne… Pour le livre, j'en ai trouvé deux fois plus.

Etaient-ils traités de la même manière que les autres déportés ?

Pas vraiment. Ils subissaient eux des humiliations particulières. Les Allemands les considéraient comme des bêtes, comme des sauvages parce qu'ils étaient Noirs, et ils se servaient d'eux comme boys.

Subissaient-ils également des discriminations de la part des autres déportés ?

Non, si j'en crois les témoignages des survivants. Il y a pu avoir bien sûr des exceptions. Mais dans l'ensemble, face à la souffrance, ils ne s'arrêtaient plus à des questions de couleurs de peau. Ils avaient oublié ces choses-là. Ils étaient tous esclaves dans les camps.

Peut-on estimer le nombre de Noirs ayant subi la déportation ?

Ca, c'est la grande question qu'on me pose tout le temps. Ce qu'on sait, c'est qu'il y a eu deux types de déportés noirs. Il y a eu les Afro Allemands, c'est-à-dire les Noirs originaires des anciennes colonies du Reich qui vivaient en Allemagne avant guerre. Ils étaient environ 24 000. Lorsque Adolf Hitler est arrivé au pouvoir, il a envoyé beaucoup d'entre eux dans les camps de concentration. Et puis il y a eu tous les autres Noirs qui se trouvaient en Europe et qui se battaient aux côtés des Français, des Anglais ou des Américains. Certains d'entre eux, capturés au front, ont été expédiés dans les camps de concentration. Si je devais oser un chiffre, je dirais qu'il y a eu au moins 10 000 déportés noirs. Mais ils étaient peut-être trois fois plus.

Selon vous, pourquoi cette partie de l'histoire a-t-elle été occultée ?

C'est une autre question que le public africain et antillais me pose tout le temps quand je participe à des débats avec toujours cette arrière-pensée qu'on a voulu nous cacher quelque chose. Moi ce que je pense, c'est que l'histoire est toujours écrite par le vainqueur, et le vainqueur ne s'intéresse qu'à sa propre souffrance, pas à celle des autres. Il nous appartient donc, à nous, Africains et Antillais, de prendre les choses à bras le corps et de rétablir les faits. Il faut qu'on arrête nous même de croire que notre histoire est moins importante que celle des autres. Je regrette que peu de tirailleurs sénégalais aient raconté ce qu'ils ont vécu. Je regrette que les déportés noirs se soient également tus après guerre. Je regrette aussi que nos historiens n'aient pas exploré cette voie. Moi, au lieu de m'en prendre aux autres, je nous renvoie plutôt la balle.

Aujourd'hui, votre travail sur le thème des Noirs dans les camps nazis connaît un regain d'intérêt. Comment expliquer vous cet engouement ?

J'ai le sentiment qu'aujourd'hui, dans cette Europe où beaucoup de Noirs sont amenés à vivre parce qu'ils sont nés là ou parce qu'ils ont choisi de s'y installer définitivement, qu'ils sont de plus en plus nombreux à rechercher des repères ici même et pas ailleurs. Ils ont envie et besoin de savoir ce que les leurs ont accompli dans cette histoire de France, de Suisse, d'Allemagne, d'Espagne et plus généralement d'Europe. Ils le manifestent sur tous les sujets, et c'est ce qui explique le regain d'intérêt pour mon travail. J'ai fait ce documentaire il y a 10 ans, et pendant dix ans il n'a intéressé personne. Aujourd'hui, je vois vraiment la différence. Et c'est pareil pour mon livre. Comme quoi, lorsqu'une communauté se passionne pour sa propre histoire, il arrive à faire en sorte que les autres s'y intéressent aussi.

* Source entretien : Cité Black

 

"Dans le cadre de son 15ème Festival de films : LES COMBATTANTS NOIRS DANS LES GUERRES DE LIBÉRATION FRANCAISE du 13 au 19 avril 2005, le cinéma IMAGES D'AILLEURS présente NOIRS DANS LES CAMPS NAZIS de Serge BILÉ.

Ce film programmé au cours du festival restera ensuite à l'affiche à IMAGES D'AILLEURS, premier espace de diffusion de films de culture noire à Paris. La France commémore en cette année 2005 la Libération des camps nazis. Ce 15ème Festival, à ce titre, rend un hommage particulier aux centaines de milliers de soldats africains, antillais, maghrébins, tombés sur les champs de bataille, à ces hommes qui ont choisi de se battre aux côtés de la France pour la délivrer de la barbarie nazie et qui ont contribué ainsi à la libération des camps de concentration. »

Contact :

 
23 février 2005 - Têtu.com

Vatican : le mariage homo est "une composante d'une idéologie du mal"

 

Non content de susciter la polémique en comparant l'avortement à l'Holocauste, le dernier ouvrage du pape, publié hier, mardi 22 février, en Italie, décrit la légalisation du mariage des couples homosexuels comme un instrument du diable menaçant la société.

«Mémoire et identité », cinquième livre publié par Jean-Paul II depuis le début de son pontificat, est un recueil d'entretiens entre le chef de l'Église catholique et deux philosophes, entretiens réalisés en 1993 sur les notions de «bien» et de «mal».

Dans un chapitre sur le rôle des législateurs, le pape écrit, au sujet des mariages de couples du même sexe : « Il est légitime et nécessaire de se demander s'il ne s'agit peut-être pas d'une composante d'une nouvelle idéologie du mal, peut-être plus insidieuse et plus secrète, qui tente d'opposer les droits humains à la famille et à l'homme

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Note du webmaster : le mariage gay des prêtres catholiques homos, c'est pas pour tout de suite, les filles !...

 
22 février 2005 - Le NouvelObs.com

Vatican : le pape lie Holocauste et avortement

 


PAPE ?...

NON, MERCI !...

 

 

Le pape rapproche l'avortement à l'Holocauste dans un chapitre de son nouveau livre "Mémoire et identité" présenté mardi à Rome.

Le pape Jean Paul II rapproche l'avortement à l'Holocauste dans un chapitre de son nouveau livre "Mémoire et identité" présenté mardi à Rome par le cardinal allemand Josef Ratzinger.
Ce rapprochement est fait dans le chapitre 22 intitulé "la démocratie contemporaine" de ce livre de réflexion.
"Un Parlement régulièrement élu a porté Hitler au pouvoir dans l'Allemagne des années 30. Ce même Parlement (...) lui a ouvert la route pour la politique d'invasion de l'Europe, pour l'organisation des camps de concentration et pour la mise en oeuvre de la Solution finale, c'est à dire l'élimination de millions de fils et de filles d'Israël", souligne Jean Paul II.
"Il suffit de rappeler à la mémoire ces seuls événements (...) pour comprendre clairement que la loi établie par l'homme a des limites précises", a-t-il ajouté.

"Un grave abus contre un être humain"

"C'est dans cette perspective que nous devons nous interroger au début d'un nouveau siècle et d'un nouveau millénaire sur certains choix législatifs décidés dans les parlements des régimes démocratiques actuels", poursuit-il.
"Ce qui vient immédiatement à l'esprit, ce sont les législations sur l'avortement", soutient-il.
"Quand un Parlement autorise l'interruption de la grossesse, consentant la suppression d'une naissance, il commet un grave abus contre un être humain, qui plus est innocent et privé de toute possibilité de se défendre", affirme Jean Paul II.
"Les parlementaires qui autorisent et promulguent de telles lois doivent être conscients d'outrepasser leurs compétences et de se mettre en conflit ouvert avec la loi de Dieu et la loi de la nature", conclut-il.


NOUVELOBS.COM
 
21 février 2005 - Le NouvelObs.com

Drancy : tentative d'incendie du wagon à la mémoire des juifs déportés par les autorités françaises

 

Un début d'incendie criminel, commis avec une cannette remplie d'un liquide inflammable, visant le wagon témoin du camp de Drancy, a été maîtrisé dimanche soir par les pompiers. Le maire de la ville, Jean-Christophe Lagarde, appelait avec la communauté juive à une manifestation lundi à 18h30.
Une cannette incendiaire a été dimanche 20 février soir à l'origine d'un début d'incendie du wagon témoin du camp de Drancy (banlieue nord de Paris), suscitant une vive indignation de la communauté juive et un appel à rassemblement lundi soir du député-maire.
Ce début d'incendie criminel, commis avec une cannette de soda remplie d'un liquide inflammable, a été maîtrisé dimanche soir par les pompiers.
Les enquêteurs ont mis la main sur ce récipient pour analyse et ont aussi récupéré un tract signé "Ben Laden" avec une croix gammée renversée, a-t-on ajouté de source judiciaire.
Cet unique wagon témoin trône au milieu de la cité de la Muette, habitée et formée de trois barres d'immeubles en forme de fer à cheval. Cet ensemble a servi de camp de concentration durant la guerre pour 70.000 à 80.000 juifs qui furent ensuite déportés à Auschwitz.
Installé entre la statue du mémorial et le parking de la cité, le wagon lui même est accessible en plein air. L'intérieur peut être visité uniquement sur rendez-vous.
Seule l'embrasure centrale des deux portes coulissantes du wagon témoin a été noircie par le début d'incendie.

NOUVELOBS.COM

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Bus utilisés pour la rafle
Le camp de concentration de Drancy était gardé par des gendarmes français...
Destination : les centres d'extermination allemands

Le camp de concentration de Drancy

Les premiers internés Juifs du Camp de Drancy arrivent le 20 août 1941, à la suite de la rafle dénommée " rafle du 11e arrondissement " car la plupart des 4 232 Juifs arrêtés habitaient ce quartier. Au Camp de Drancy, rien n'a été prévu pour accueillir un si grand nombre d'hommes. Les bâtiments ne sont pas achevés et pendant les premières semaines les internés doivent coucher sur le béton armé. La famine sévit et un marché noir se développe, à l'initiative des gendarmes du camp. La famine provoque des décès et 800 personnes très affaiblies sont libérées début novembre. Les internés sont alors autorisés à recevoir un colis alimentaire et ont droit à une correspondance.

La structure administrative du camp est mise en place. Pendant la première année, le Camp de Drancy est placé sous l'autorité suprême de l'Allemand Dannecker, qui menace de son revolver les internés derrière les fenêtres. Un fonctionnaire français, nommé par la Préfecture de police, assure le commandement du camp et fait appliquer le règlement, œuvre de Dannecker. La garde extérieure et la surveillance intérieure sont assurées par un détachement de gendarmes français. Plusieurs services sont créés, assurés par les internés, sous la surveillance des gendarmes ou des représentants de la Préfecture de police. Le bureau des effectifs est placé sous la surveillance des inspecteurs de police. Le bureau militaire, administré par les internés, fournit des attestations de qualité d'anciens combattants et, à partir de juillet 1942, de femme de prisonnier de guerre. Le service des cuisines est administré par un économe nommé par la Préfecture de police qui nomme également un médecin "aryen" chargé de surveiller le service médical assuré par les internés.

Le premier convoi parti de Drancy, le 22 juin 1942, est le convoi n° 3 (les deux premiers sont partis de Compiègne). Le convoi n° 3 est composé de 934 internés hommes du camp de Drancy et de 66 femmes, en provenance du camp des Tourelles. Ce convoi est parti de la Gare du Bourget-Drancy. 34 survivants de ce convoi sont rentrés en 1945, dont 5 femmes.

Plus d'infos : http://www.camp-de-drancy.asso.fr/


 
19 février 2005 - Têtu.com

France : le suicide est la 2ème cause de mortalité chez les 15-24 ans, la 1ère chez les 25-34 ans

 

Dessin de Charb, paru dans Charlie HebdoDu 1er au 12 février se sont tenues les neuvièmes Journées nationales pour la prévention du suicide. Selon les chiffres du ministère de la santé, la France serait un des dix pays les plus touchés par le suicide dans le monde. Il s'agit en effet la deuxième cause de mortalité chez les jeunes de 15 à 24 ans et de la première cause de mortalité chez les jeunes de 25 à 34 ans.

Les associations dénoncent le fait que l'UNPS ne communique pas de chiffres sur le suicide des personnes lesbiennes, gaies, bi ou trans malgré plusieurs enquêtes qui ont montré un sursuicidialité des jeunes homos. SOS Suicide Phénix Paris a indiqué que «les associations spécialisées dans la prévention du suicide et l'écoute téléphonique en direction des personnes suicidaires sont confrontées chaque jour à ce problème» , ajoutant qu'une «forte proportion des appels émanent de gays et lesbiennes ne trouvant plus que le refuge d'une ligne téléphonique anonyme pour exprimer leur désespoir comme alternative au geste suicidaire». Sida Info Service souligne que parmi les personnes qui appellent sa Ligne Azur, 7,2% parlent de pulsions suicidaires et 3,3% évoquent une tentative de suicide (données pour l'année 2003).

C'est pourquoi l'ensemble des associations demande que l'État «assume sa mission d'acteur de santé publique» et mette «un terme à son apathie face à l'ampleur du suicide des personnes LGBT – sauf à laisser penser qu'il s'en accommode.»

Par Emmanuelle Cosse - Têtu.com
Dessin de Charb, paru dans Charlie Hebdo

Ecoute Gaie : 0810 811 057
Quelqu'un à qui parler librement
Être écouté(e) du lundi au vendredi 18h - 22h. Service d'accueil téléphonique anonyme et confidentiel depuis 1982.
Informations pratiques, une équipe d'homosexuels bénévoles, formés à l'écoute. Ecoute Gaie ne diffuse aucun message idéologique, ne mène aucune action militante, commerciale, politique, morale ou religieuse.

 

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11 février 2005 - Têtu.com

Gay Kingdom : un royaume gay demande à être reconnu par l'ONU...

 

Depuis plusieurs mois, une rumeur étrange venue d'Australie se répand à travers le monde. Une bande de gays aurait fait sécession et créé un pays LGBT. En début de semaine, la rumeur a pris corps lorsque l'on a appris que le "Gay Kingdom» demandait aux Nations unies de reconnaître son existence. Tout a commencé lorsque le gouvernement australien a fait voter une loi interdisant le mariage des couples du même sexe, à l'été 2004. Un groupe de militants homosexuels ont décidé de planter un drapeau arc-en-ciel sur l'île de Cato et de la rebaptiser Royaume gay & lesbien des îles de la Mer de Corail.

Le leader du groupe, Dale Anderson, est devenu l'empereur de ce royaume sans habitants. Le Royaume s'est doté d'une Haute cour de justice et d'une Assemblée, dont les membres seront élus fin février. Plus de 500 personnes ont demandé la citoyenneté. Le Royaume est ouvert à tous ceux qui disent appartenir à la « tribu gay », qu'ils soient homos, hétéros ou autres et sa monnaie est… l'euro.
La Cour internationale de Justice de La Haye a été saisie. Il est fort probable qu'elle soit obligée de se prononcer.

Pour toutes les infos (in English) et pour obtenir la citoyenneté : http://www.gaykingdom.org.

Têtu.com

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