triangles-roses.org. La persécution des homosexuels sous le régime nazi.

 

 

 

actualité de la répression dans le monde - septembre/octobre 2006

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24 octobre 2006 - Revoltes.org

Texas : Suicide d'un condamné à mort quelques heures avant son exécution

 

Suicide d'un condamné à mort quelques heures avant son exécution et nouvelles polémiques autour du système judiciaire américain.

Michael Dewayne JohnsonMichael Johnson (ci-contre), 29 ans, a mis fin à ses jours le 19 octobre dernier dans le couloir de la mort du Texas, quelques heures seulement avant son exécution.

Sur le mur de sa cellule, il a laissé cette phrase, inscrite avec son propre sang : « Je ne l'ai pas fait ».

Nouvelles polémiques autour d'un système judiciaire américain qui marchande les peines de prison et les condamnations à mort. 23 octobre 2006, 3 heures du matin ou presque ce jeudi 19 octobre dans le couloir de la mort texan. Le condamné Michael Dewayne Johnson s'apprête à vivre ses dernières heures, son exécution par injection létale est prévue dans moins de 18 heures. Ici, le gardien effectue des rondes de surveillance chaque quart d'heure ; un délai néanmoins suffisant pour que le jeune homme de 29 ans se tranche les veines jugulaires ainsi qu'une artère du bras droit avec un outil de fortune composé d'une pièce métallique attachée à un bout de bois. Lorsque le gardien s'en aperçoit, Michael Johnson gît, déjà inanimé, dans une mare de sang. Sur le mur de sa cellule, ces quelques mots rouges vifs sont gribouillés avec son propre sang « Je ne l'ai pas fait » (I didn't do it). Transporté en urgence à l'hôpital, les médecins ne peuvent que constater son décès quelques instants après son admission.

Si ce n'est pas la première fois qu'un condamné à mort met fin à ses jours, jamais le suicide n'a été aussi proche de l'heure de son exécution. Michael Johnson a toujours clamé son innocence depuis son inculpation en 1995. Condamné à mort pour le meurtre d'un employé d'une station service près de Lorena au Texas, il n'a cessé d'affirmer que son complice – et non lui - avait tiré le coup fatal.

Le marchandage des peines

David Noel Vest, complice de Michael Johnson en cette triste nuit du 9 au 10 septembre 1995, s'en est tiré avec une très légère peine de huit ans de prison, à peine une tape sur les doigts. Le système judiciaire américain autorise ainsi d'importantes remises de peine en échange d'aveux obtenus par le procureur de l'état.

David Vest, qui a immédiatement avoué le meurtre au moment de son arrestation, s'est ensuite rétracté affirmant que Michael Johnson avait tiré. Vest fut alors condamné à huit ans de prison – il est aujourd'hui libre – Johnson à la condamnation à mort – il est aujourd'hui mort... Les associations abolitionnistes dénoncent ces inégalités flagrantes qui ne reposent que sur des aveux obtenus sous la pression.

Michael Dewayne Johnson n'était âgé que de 18 ans au moment des faits et n'avait jusque là aucun antécédent judiciaire. Il a mis fin à ses jours à l'âge de 29 ans, onze ans après le meurtre pour lequel il fut condamné à la sanction suprême. Il aurait été le 46e détenu exécuté sur le sol des Etats-Unis depuis le début de l'année... mais il en a décidé autrement.

Source : Revoltes.org : le portail d'information sur la peine de mort

 
30 septembre 2006 - Webmaster

Boys Beware : le péril homosexuel expliqué aux ados américains en 1961 (v.o. sous-titrée en français)

 
Boys Beware
 
26 septembre 2006 - Tetu.com

Paris : inauguration de la place Jean-Paul II

 

Dans une lettre ouverte au maire de Paris Bertrand Delanoë, les Panthères roses expliquent leur tentative d'interruption de l'inauguration du parvis Jean-Paul II (lire ci-dessous article du 4 septembre 2006). «Nous avons protesté et continuerons de protester contre la décision de votre Mairie d'honorer un dignitaire religieux qui s'est illustré pendant des années par une propagande contre l'IVG, contre les droits des femmes, contre l'usage du préservatif, contre le respect des homosexuel(le)s et des transexuel(le)s», écrit l'association, qui se bat contre «l'ordre moral» , et qui se dit «en colère» contre «l'opportunisme électoraliste» .

Les Panthères roses protestent contre les interpellations qui ont suivi, mais remercie M. Delanoë d'avoir admis que le nouveau nom du parvis de la cathédrale Notre-Dame pouvait «heurter certaines sensibilités» . Avant de conclure: «Monsieur le Maire, vous pensez sûrement que nous ne sommes pas des sentinelles de la paix, mais nous sommes vigilants et nous sommes convaincus que Jean-Paul II n'a pas "sa place dans la trame de notre cité" » , en référence au discours inaugural du maire de Paris.

Article du 4 septembre 2006 : Arrestation préventive de plus de 50 opposants, plus de policiers en civil dans la foule que de manifestants: c'est dans cette ambiance tendue qu'a été inaugurée la place Jean-Paul II sur le parvis de Notre-Dame à Paris, hier dimanche 3 septembre.

Les policiers ont rapidement encerclé et détourné du parvis le cortège. Plus de 200 manifestants avaient été réunis par les associations et les partis politiques (Act Up-Paris, Les Sœurs de la perpétuelle indulgence –Couvent de Paname–, Les Verts, An Nou Alle!, l'Ardhis, la Brigade des clowns, les Panthères roses, Degel, le collectif Idaho, les Mauves, le mouvement Les Putes et la Laïcité Ecologie Association).

L'accès au parvis de Notre-Dame était sous haute surveillance: des fouilles systématiques et des traques aux tracts ont été menées pour tenir à distance les opposants.

«Il y a eu délit de faciès à plusieurs reprises avec des arrestations préventives et fouille des sacs, raconte avec émotion Juliette, une jeune opposante. Alors que le rassemblement était pacifique et non-violent, c'est devenu une rafle.»

«Au-delà de la rebaptisation du parvis, ce qui est encore plus grave, c'est la manière dont la police nous traite, s'insurge Aline Paillet, ex-députée européenne et journaliste, scandalisée par son arrestation . Lorsque j'ai demandé à l'individu venu m'arrêter sa carte de police, il a ouvert sa veste pour me montrer son arme!»

«Le pape était contre l'avortement, contre le préservatif et contre les moyens de contraception, il est responsable de millions de morts en Afrique surtout. À 88 ans, je peux vous dire que je vais venir la décrocher, cette plaque!», raconte Simone, une parisienne interviewée par la télévision régionale.

«La mairie a canonisé Jean Paul II avant le Vatican», souligne Jérôme Gleizes, un élu Vert du Xe arrondissement, venu observer l'événement.

Après le décès du pape, le 2 avril 2005, après 26 ans de règne, le conseil de Paris avait voté le 13 juin dernier –seuls 63 élus sur 164 étaient alors présents– de donner au parvis de Notre-Dame le nom de Jean-Paul II. Dans son discours inaugural, le maire de Paris a salué la mémoire de celui qui fut une «sentinelle majeure des temps modernes» tout en reconnaissant que cet hommage «pouvait heurter des sensibilités».

Bertrand Delanoë a aussi reconnu que «beaucoup ont regretté que la voix de Jean Paul II n'ait pas fait écho à l'évolution pourtant indéniable de nos sociétés, à l'heure où l'humanité affrontait, déjà, les épreuves, les angoisses et les maladies de cette fin de siècle, telle que le sida», tout en estimant que «incontestablement, Jean Paul II a sa place dans la trame de notre cité». Ce à quoi répond Act Up-Paris qui n'oublie pas les «positions criminelles de ce pape sur le préservatif et son homophobie» avant de s'adresser directement au maire de Paris: «que la hiérarchie catholique s'obstine à condamner l'usage du préservatif, que ses mensonges et ses dogmes précipitent ses propres adeptes dans la honte, la souffrance et la mort, est une chose. Il en est une autre qu'un élu républicain, sensément progressiste et, qui plus est, lui-même visé par les propos discriminatoires, ne viennent salir sa ville par des plaques à la gloire d'assassins.»

Source : Tetu.com

 
12 septembre 2006 - ECPM

Peine de mort et Jeux olympiques en Chine

 

 

Ensemble Contre la Peine de Mort

 
1er septembre 2006 - NouvelObs.com

France : Sarkozy opposé au mariage homosexuel

 

Nicolas Sarkozy est opposé au mariage homosexuel mais est partisan d'une "égalité sur le plan financier" entre les couples homosexuels et hétérosexuels.

"Aujourd'hui, il est nécessaire d'aller plus loin que le simple Pacte civil de solidarité (PACS). Mais le modèle qui est le nôtre doit rester celui d'une famille hétérosexuelle: les enfants ont besoin d'un père et d'une mère", déclare le président de l'UMP dans un entretien publié samedi 2 septembre par Le Figaro Magazine.

Nicolas Sarkozy, qui n'avait pas encore pris position sur la question, se déclare clairement "opposé" au mariage et à l'adoption par les couples homosexuels.

"Sur le plan financier"

"En revanche, je suis profondément hostile à toute forme de discrimination. Les homosexuels ne doivent pas en subir. C'est pourquoi je suis partisan de l'égalité sur le plan financier", poursuit le président de l'UMP.

Nicolas Sarkozy, qui a confié en juin une mission de réflexion au philosophe Luc Ferry, estime donc qu'il faut "créer un système qui, sur le plan fiscal, patrimonial et successoral, garantisse l'égalité entre un couple hétérosexuel et un couple homosexuel".

Le président de l'UMP était jusqu'ici très discret sur le mariage homosexuel, inscrit dans le projet du PS pour 2007. Ses hésitations avaient provoqué la colère des associations représentant les homosexuels. (AP)

Source : NouvelObs.com

 
01 août 2006 - Reso69

France : le Vrai Sarkozy (piqûre de rappel permanente sur ce site...)

 


 

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